AccueilDossiersSionisme en FranceBordeaux, ville alliée du sionisme Comité Action Palestine 2 février 2012 Sionisme en France 3 172 vues le 2/2/2012 18:36:27 (751 lectures) Déjà connue pour son passé de port négrier, Bordeaux reste fidèle à sa réputation à l’heure où l’Etat-colonie d’Israël poursuit sans relâche la colonisation en Palestine, notamment à Al-Quds (Jérusalem) et maintient la bande de Gaza sous blocus depuis près de 5 ans, créant ainsi le plus grand camp de concentration au monde. Bordeaux maintient son soutien à l’Etat sioniste, même lorsque la Commission des affaires étrangères du parlement français reconnait dans un rapport sur la « géopolitique de l’eau » qu’Israël mène une politique d’apartheid envers les Palestiniens. Rappelons que depuis plus de 20 ans, Bordeaux est jumelée avec la ville israélienne d’Ashdod, construite sur les ruines du village palestinien d’Isdud, rasé en 1948 par les forces sionistes d’occupation de la Palestine. De fait, l’Etat d’Israël dans son ensemble s’est créé sur la base d’une épuration ethnique qui se poursuit aujourd’hui par le vol de la terre palestinienne et le viol quotidien des droits les plus élémentaires du peuple palestinien. Rappelons également qu’en 2004, lors des massacres de Rafah, la foire internationale de Bordeaux avait reçu en grande pompe l’ambassadeur d’Israël. Pas un mot de protestation officielle. Rappelons encore que le Crif a organisé en 2008 sur Bordeaux un colloque sur les traumatismes de la guerre chez les enfants, ne semblant pas préoccupé par les effets de l’occupation sur les enfants de Palestine. Apparemment, les seuls enfants dignes d’être évoqués étaient ceux de la Shoah. Tous les autres, et surtout les enfants palestiniens, ne connaissent pas la souffrance. C’est le Crif qui, pour mémoire, a vainement tenté, en juillet 2006, d’empêcher la venue à Bordeaux de la troupe de théâtre Al-Rowwad, composée d’enfants palestiniens. Il y a des souffrances qu’il faut mettre en avant, et d’autres qu’il faut nier. Rappelons encore qu’en 2006, le jumelage entre Bordeaux et Ashdod a été redynamisé au travers de la signature par Mr Alain Juppé et le Maire de Ashdod d’un plan d’actions de coopération pour les années 2007-2010. Ce plan d’actions s’est concrétisé notamment par la signature en octobre 2008 d’une convention entre les villes de Bordeaux, d’Ashdod et l’Association des Centres d’animation de quartiers de Bordeaux, puis la venue à Bordeaux en juillet 2009, de 15 jeunes d’Ashdod afin qu’ils y rencontrent des jeunes bordelais. Rappelons finalement que Mr Alain Juppé, ministre des Affaires Etrangères, milite activement pour obtenir de l’ONU une intervention étrangère en Syrie afin de renverser le régime de Bachar El Assad. Il a aussi déclaré haut et fort que les bombardements de l’OTAN en Libye conduisant à l’assassinat du dirigeant Mouammar Khadafi et au massacre d’un nombre inconnu de civils étaient « un investissement pour l’avenir ». Par contre, il est plutôt silencieux, prudent et réservé quand l’Etat sioniste vole, colonise, kidnappe et assassine en Palestine. Manifestement, les sionistes sont toujours les bienvenus à Bordeaux. En atteste l’activité intense dans cette ville de l’AUJF, association de collecte de dons au profit de l’installation des juifs français en Palestine, donc de la poursuite active de la colonisation. En autres, elle y organise régulièrement des diners en présence de personnalités sionistes de haut rang. Ainsi jeudi 2 février 2012, un diner est organisé en présence de l’ambassadeur d’Israël en France, Mr Yossi Gal. Un autre diner est prévu le 16 mars prochain. Nous, Comité action Palestine, dénonçons avec force cette collaboration permanente : accueillir des personnalités d’un tel Etat, c’est se faire complice de ses crimes. Ses dirigeants doivent être arrêtés et condamnés pour crimes contre l’humanité. Comité Action Palestine Photo : Juppé à Ashdod print