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La victoire de Gaza, la victoire de la dignité

Comité Action Palestine, 25 janvier 2025

Qui aurait pu imaginer, au plus fort des combats entre la résistance et l’armée « israélienne », qu’un jour l’occupant serait contraint et forcé de signer des accords de cessez-le-feu ? Qui aurait pu imaginer cela alors que les sionistes brûlaient vifs des enfants et des bébés, larguaient du ciel des bombes d’une tonne, détruisaient, tuaient, affamaient ? Le crime « israélien » à Gaza défiait l’imagination. Pas un jour de répit dans les bombardements. Le génocide occupait tous les esprits. Il révoltait. Il attestait que les rapports de force étaient disproportionnés. La propagande sioniste aidant, beaucoup estimaient que le destin des Palestiniens était définitivement scellé. Il ne restait plus que les larmes face à la désolation et à la propagande furieusement anti-palestinienne des médias. Le prisme humanitaire empêchait de voir ce qu’il se passait réellement sur le terrain.

Les Palestiniens connaissent parfaitement l’ennemi sioniste. Ils s’étaient préparés à la grande confrontation. Ils ont compris depuis longtemps que les « Israéliens » sont complètement fermés à tout compromis historique. Ils ne se font aucune illusion sur le projet sioniste en terre de Palestine. La colonisation de toute la Palestine tel est le projet des « Israéliens ». Les puissances occidentales s’alignaient ouvertement sur la position sioniste. Les régimes arabes, pour la plupart d’entre eux, normalisaient servilement leurs relations avec Tel-Aviv.  Il n’y avait donc plus le choix sinon celui de laisser parler les armes. La résistance à Gaza ne pouvait plus compter que sur elle-même. Et elle a administré une leçon magistrale à l’entité sioniste qui a subi deux grandes défaites : celle du 7 octobre et celle de la signature des accords de cessez-le-feu 15 mois plus tard. En plus d’un an de combats féroces, jamais les résistants palestiniens ne se sont avoués vaincus. Leurs communiqués quotidiens montraient qu’ils étaient confiants. Ils avaient raison contre tous. Ils ont gagné contre tous.

Donald Trump n’est pour rien dans le cessez-le-feu et dans la victoire des Palestiniens. Si le président américain a tordu le bras à Benyamin Netanyahou, c’est parce qu’il a plus de hauteur de vue stratégique. Les bouchers de Tel-Aviv avaient perdu la raison quelque part. Leur seule stratégie était de tuer encore et encore. Il fallait libérer par tous les moyens les « Israéliens » détenus par les Palestiniens, mais sans jamais obtenir de résultat. L’entité sioniste était dans une impasse stratégique. La résistance tenait le coup et empêchait l’armée « israélienne » de réaliser ses objectifs. Il fallait bien une issue à l’interminable guerre et à l’aveuglement « israélien ». Les dirigeants des Etats-Unis, à la faveur de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, ont ramené à la raison les bouchers de Tel-Aviv. Tel-Aviv ne voyait que Gaza. Washington voyait plus loin, pour son intérêt et celui de l’Etat sioniste. Comme « Israël », les Etats-Unis ont perdu la bataille de Gaza. Donald Trump ou pas Donald Trump, les Etats-Unis restent ce qu’ils ont toujours été : des impérialistes fauteurs de guerre sur toute la planète.

Les régimes arabes et l’autorité palestinienne sont eux-aussi les grands perdants. Leurs dirigeants vassalisés aux Etats-Unis ne pouvaient pas imaginer que les prolétaires de Gaza réussiraient à sortir victorieux contre « Israël » et les Etats-Unis. Leur indignité est telle qu’ils ne peuvent pas envisager les Palestiniens comme des hommes dignes, capables de l’ultime sacrifice pour arracher leur liberté. Les dirigeants arabes ont troqué la liberté et la souveraineté de leur peuple contre leur trône et leur appétit sans limite pour l’argent. Les dirigeants arabes rampent. Les Palestiniens sont debout. Ils ont décidé pour toujours de ne jamais vivre à genoux. Les peuples arabes suivront l’exemple palestinien : ne jamais renoncer et ne compter que sur soi-même.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Le colosse aux pieds d’argile « israélien » a mis un genou à terre

Comité Action Palestine, le 18 janvier 2025

La bataille du 7 octobre semble s’achever avec les accords de cessez-le-feu entre la résistance palestinienne et l’ennemi sioniste. Elle a eu et aura des répercussions nombreuses et salutaires pour le peuple palestinien. Mais d’autres batailles attendent les Palestiniens. Si les « Israéliens » ont mis un genou à terre, ils ne se sont pas pour autant rendus. Après l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Etat sioniste et le Liban en novembre 2024, il était prévisible qu’un accord aurait lieu également avec les Palestiniens. Malgré les apparences de puissance de l’Etat « israélien » et toute l’aide accordée par l’empire américain, les sionistes ont pris beaucoup de coups. En stratégie militaire, ce n’est pas celui qui tape le plus fort qui gagne la partie. Surtout lorsque cette stratégie militaire n’est pas adaptée à l’adversaire.

Le colosse aux pieds d’argile « israélien » n’a pas retenu sa leçon en matière d’histoire coloniale et décoloniale. Comme pris de rage par l’opération du 7 octobre et aveuglé par la haine, il n’a pas vu l’évidence :la résistance c’est le peuple palestinien et le peuple palestinien c’est la résistance. Tous les moyens militaires ont été mis en œuvre. Les « Israéliens » ont tué des milliers de Palestiniens et rasé presque entièrement Gaza. Pourtant, ils ne sont pas parvenus à atteindre le principal objectif de leur stratégie défaillante : éliminer la résistance et, en particulier, le Hamas. Oui, les sionistes ont mis un genou à terre. Cette défaite se lisait sur les visages des mauvais jours des observateurs et experts sionistes ou assimilés. Les faits sont têtus : la résistance est toujours là. C’est avec elle que les sionistes sont aujourd’hui obligés de composer et de négocier. C’est une victoire sans précédent que les peuples arabes ont salué dans la rue dès le soir de l’annonce des accords de cessez-le-feu. Les peuples ont compris que les « Israéliens » ont subi une défaite cuisante.

Le Secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, surnommé le « Secrétaire du génocide », a avoué lui-même que les combattants palestiniens sont aujourd’hui aussi nombreux qu’au premier jour. Il faut citer son propos plein d’amertume : « On ne peut pas vaincre le Hamas par des opérations militaires. Nous le voyons clairement dans le nord de Gaza. Le Hamas a réussi à recruter et mobiliser autant de combattants qu’il en avait perdus ». Peut-être Anthony Blinken comprendra-t-il un jour que la volonté de se libérer et le désir de justice ne peuvent pas être vaincus. Il est impossible de vaincre un peuple convaincu de son droit et surtout de son droit à l’auto-détermination. L’histoire est riche en enseignements sur les révolutions anticoloniales, mais les impérialistes semblent l’ignorer, persuadés que la force est le seul langage entre les êtres humains.

Les sionistes ont finalement compris que tuer sans cesse et indéfiniment n’était pas la bonne option, surtout que les dégâts politiques, militaires et économiques se font sérieusement ressentir en « Israël ». Se résoudre à négocier n’est pas, bien sûr, un élan d’humanisme. C’est plutôt une prise conscience que la force brute ne permet pas d’obtenir les résultats escomptés. Loin s’en faut. L’objectif de libérer par la force les prisonniers « israéliens » aux mains des Palestiniens n’a pas été réalisé non plus. Ils sont aujourd’hui une monnaie d’échange pour libérer des prisonniers palestiniens qui croupissent dans les geôles coloniales depuis plusieurs années, et parmi ces prisonniers, les plus vulnérables sont les premiers sur la liste.

Si les « Israéliens » ont plié aujourd’hui, il est certain qu’ils reviendront à la charge à court ou moyen terme. Ils feront une énième guerre aux palestiniens, mais dans un contexte complétement différent imposé par le 7 octobre. Ils seront forcément dans une position affaiblie. Car les répercussions de 15 mois de combats ont fait voir au monde que l’Etat « israélien » est par nature un Etat Génocidaire et, qu’à ce titre, il ne laisse d’autre choix que la lutte à mort. Les sionistes ont perdu la bataille idéologique et politique, mais, plus encore, ils ont perdu la bataille militaire. La leçon principale que les peuples retiendront après ces intenses combats, c’est que seule la lutte libère. Avec ses alliés yéménites et libanais, le peuple palestinien fera plier, un jour ou l’autre, les deux genoux de l’Etat sioniste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra




Hollywood brûle, Gaza résiste

Comité Action Palestine, le 11 janvier 2025

Los Angeles brûle. Des quartiers entiers réduits en cendres comme s’ils avaient été bombardés jour et nuit. Quelques jours auparavant, des attentats, certainement sous faux drapeaux, avaient été commis en Louisiane et au Texas. Comme si des calamités naturelles et des calamités humaines s’étaient entendues pour envoyer un message clair aux américains : « Vous n’êtes pas à l’abri du malheur ! ». Ce malheur que les Etats-Unis font vivre à des peuples depuis des décennies et en particulier au peuple palestinien. Des images de quartiers entièrement détruits à Los Angeles ont conduit certains à faire le parallèle entre Gaza et Los Angeles mais ce parallèle s’arrête là.

La différence c’est que les Américains ont armé les « Israéliens » pour détruire Gaza et ses habitants.  La différence c’est que la bourgeoisie des quartiers huppés de Los Angeles peut se mettre à l’abri, le prolétaire de Gaza ne peut pas fuir les tonnes de bombes déversées depuis 15 mois. Ce qui est certain c’est que les Palestiniens subissent non pas une calamité « naturelle », mais bien les effets d’une intention humaine de semer la désolation à Gaza et en Cisjordanie pour maintenir la main mise occidentale sur tout le Moyen Orient.

Les dirigeants américains veulent un monde à leurs pieds et ils n’hésitent pas à jeter de l’huile sur le feu dans les relations internationales déjà très tendues. Donald Trump menace quasiment tous les poids lourds de l’économie mondiale de taxes douanières exorbitantes, comme la Chine, l’Europe, le Canada.  Pendant qu’Elon Musk insulte les dirigeants européens, D. Trump menace d’annexer le canal de Panama et le Groenland. Les dirigeants des Etats-Unis agissent comme au bon vieux temps du Far West. C’est le plus fort qui impose sa loi. C’est le plus fort qui accapare le bien d’autrui. Le génocide des Indiens nous le rappelle. Ils veulent instaurer un système de brigandage international revendiqué et assumé. La brutalité économique et militaire américaine fait trembler l’Europe. Le capitalisme américain n’a plus besoin d’agir sous le masque du droit international ou du rêve américain. Il n’y a plus de faux semblants. A Gaza, les Etats-Unis et leurs vassaux européens ont normalisé le génocide. 

Mais la force brute ne peut pas tout. Le capitalisme américain a atteint l’âge de la sénilité, à l’image de Joe Biden, pourtant il croit toujours pouvoir s’imposer partout où il le décide. Il se trompe lourdement. Gaza est détruite, avec 155 000 morts mais Gaza résiste. En ce moment, la résistance mène des négociations avec les criminels sionistes. Cela signifie une chose : le déluge de feu « israélien » sur Gaza n’a pas dissuadé les Palestiniens. Il était censé réduire à néant les organisations de la résistance. Mais il n’en est rien. Les sionistes sont bien obligés de négocier avec la résistance palestinienne comme ils ont été obligés de négocier avec la résistance libanaise. Contrairement aux films d’Hollywood, le plus fort ne gagne pas toujours. Dans la vraie vie, les terroristes ce sont bien les « Israéliens » et les Américains. Hollywood brûle au sens propre comme au sens figuré.

Dans la vraie vie, le héros c’est le peuple palestinien. La résistance du peuple palestinien est tellement admirable à tous points de vue, que le dirigeant de la résistance libanaise lui a rendu hommage en ces termes : « Ce peuple peut dire qu’il fait partie des meilleurs, voire du meilleur peuple du monde par les sacrifices et les dons qu’il fait. Ce peuple restera. Oui les sionistes ont détruit des maisons, tué des enfants, tué des femmes, mais la foi est restée et restera. La résistance continue ». Il a raison, la résistance continue. En proie à la crise économique et politique, l’Occident poursuivra ses expéditions criminelles partout dans le monde. Il n’y a donc pas d’autres alternatives que celle de la résistance. Il faudra réinventer le monde, un monde débarrassé de la loi du plus fort et de la voracité capitaliste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




« Seule la lutte libère ! », soutien à Abdourahmane Ridouane

Le 13 janvier prochain, Abdourahmane Ridouane, président de la Mosquée de Pessac, comparaitra devant la justice française pour « apologie du terrorisme ». Soumis à une « obligation de quitter le territoire français », assigné à résidence à Pessac depuis mai 2024 et enfermé pendant 3 mois dans un centre de rétention administrative, il subit un véritable acharnement de la part de l’Etat. Son seul crime : dénoncer l’odieux génocide en Palestine et soutenir la Résistance palestinienne qui se bat contre le colonialisme sioniste. Alors que les plus grandes instances internationales reconnaissent elles-mêmes les faits et le droit du peuple palestinien à se défendre, la France criminalise ceux qui élèvent leur voix pour réclamer que justice soit faite pour le peuple palestinien.  Alors que les médias font la part belle à ceux qui en appellent au génocide des Palestiniens, et comme envers les autres militants accusés ou déjà lourdement condamnés, cet acharnement témoigne une nouvelle fois de l’alignement total de l’Etat français sur l’entité sioniste. Pour le pays « des droits de l’Homme », le Droit international est à géométrie variable.  Mais que peut-on attendre de la France qui n’a, elle aussi, aucun scrupule à réprimer les aspirations des peuples dans ses propres colonies ?

Ainsi que le déclarait A. Ridouane à chaque manifestation pro-palestinienne jusqu’en mai 2024, paraphrasant Thomas Sankara, « seule la lutte libère ! ». Aussi, seule notre mobilisation massive et sans relâche permettra que justice soit faite pour Abdourahmane Ridouane, Abdel, Timothée Esprit, pour tous les autres militants antisionistes réprimés, et bien entendu pour Georges Ibrahim Abdallah ! Ils nous montrent la voie de la résistance !

Premiers signataires : Comité Action Palestine, Campagne Unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, GLAA (groupe de logistique et d’appuis antiraciste), les Alliés de la Paix, Ligue de la jeunesse révolutionnaire, Jeunesse révolutionnaire, Perspectives musulmanes, Collectif Palestine Reims, Collectif Strasbourg Palestine, Toulouse anti-CRA, Bruxelles Panthères, Comité Palestine Hérouville, Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS), Palestine vaincra, La Fosse aux Lyons, Comité Vérité et Justice 31, FSE, Decolonial News, Comité de soutien à Abdourahmane Ridouane, Samidoun Paris Banlieue, Toulouse anti-CRA.

Si vous voulez signer ce communiqué, merci de nous envoyer un message par mail (actionpalestine@hotmail.com) ou instagram (@comite_action_palestine)

Et sur Bordeaux,

Appel à rassemblement le samedi 11 janvier à 15h00, place de la Victoire

pour exprimer notre soutien à Abdourahmane Ridouane et à tous les militants réprimés

pour leur soutien au peuple palestinien.

Suivra à 15h30 la 64ème manifestation hebdomadaire « STOP GENOCIDE » en soutien à la résistance des peuples palestinien et libanais




L’agonie de l’impérialisme, la libération de la Palestine

Comité Action Palestine, le 3 janvier 2025

A sa manière la résistance palestinienne a salué la nouvelle année. Mercredi 1er janvier 2025, elle a tiré des roquettes sur les colonies autour de Gaza. En ce début d’année, c’est une bonne nouvelle. Elle montre qu’elle possède encore des capacités militaires après 15 mois de guerre totale imposée par l’entité sioniste. Cette dernière a tué par milliers des civils palestiniens et tue encore et toujours. Elle a détruit tout ce qui est possible de détruire. Elle continue d’affamer, d’emprisonner, de torturer et de mentir. Rien de nouveau. Mais la résistance tient. La libération de la Palestine n’est pas seulement une idée ou un idéal. Elle habite chaque Palestinien de Gaza, de Cisjordanie et d’ailleurs. Elle est une force matérielle. Une force indestructible. « Israël » peut détruire des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des habitations, mais elle ne peut pas détruire la Palestine. Portée par chaque Palestinien, la Palestine est encore debout.

Mieux encore. Selon les estimations de l’entité elle-même, le nombre de combattants palestiniens opérant à Gaza n’a pas diminué. Soit « Israël » n’a pas éliminé des milliers de combattants comme elle le prétend, soit la résistance recrute plus que jamais. Dans les deux cas, c’est déjà une victoire pour la résistance. Il n’est pas possible de déraciner l’idée d’autodétermination. La Palestine est fermement ancrée dans la terre depuis des siècles. Certes depuis plus d’un an, les Palestiniens vivent un moment critique. Mais ils sauront relever le défi immense en faisant vivre la résistance pour que vive la Palestine. L’Algérie et le Vietnam ont vécu des situations identiques à celle de la Palestine aujourd’hui, mais ces nations ont su se relever. L’impérialisme a été obligé de prendre en compte le réel. Il a dû reconnaître sa défaite. La victoire ne se mesure pas au nombre de bâtiments détruits ou même au nombre de combattants tués, mais à la vitalité d’un peuple à mener le combat. Tout montre aujourd’hui que le peuple palestinien n’a pas renoncé à son combat.

Après l’effondrement du camp soviétique, l’Occident, ivre de sa prétendue victoire, a fait de faux calculs. Sa domination fantasmée sur le reste du monde, pour l’éternité, s’est fracassée contre le réel. Ce n’était pas la fin de l’Histoire, comme l’imaginaient les idéologues et les faux experts occidentaux, mais la fin d’une histoire. Comme autrefois vaincu à Cuba, en Algérie, au Vietnam, l’impérialisme est battu en Irak, en Afghanistan, au Liban et il le sera encore sur d’autres fronts de la bataille qui l’oppose aux pays du Sud. Malgré sa puissance militaire et ses ambitions, l’impérialisme occidental mord la poussière. Il est en passe d’être vaincu en Ukraine, alors que c’est le pivot central de sa stratégie de mise au pas du monde et de son ambition d’un ordre international aux ordres de Washington. Rien ne va plus ! Même les petits impérialismes, tels que l’impérialisme français, reculent en Afrique. Et quand l’impérialisme recule, c’est la souveraineté des peuples qui avance. La période actuelle est encore incertaine, mais encore plus incertaine pour l’impérialisme.

Le problème de l’impérialisme, ce sont les nations occidentales elles-mêmes. Elles sont en crise politique et économique, à l’instar de l’Allemagne et de la France, les deux soutiens inconditionnels de l’entité sioniste et en même temps vassaux des Etats-Unis. Ces derniers sont eux aussi en crise. Leur affaiblissement interne ne peut être que profitable aux peuples en lutte au Yémen, au Liban, en Syrie et en premier lieu au peuple palestinien. D’autres peuples suivront dans le combat contre l’impérialisme. La dictature dans les pays arabo-musulmans ne pourra pas contenir très longtemps la pression populaire qui rejette l’humiliation et l’appauvrissement comme seul horizon. Les stratèges occidentaux n’ont pas pris en compte dans leurs calculs l’affaiblissement de leurs propres nations et le potentiel révolutionnaire dans les pays du Sud. La supériorité militaire et technologique ne fait pas tout. La question politique reste entière. Celle de la condition humaine.

Les Palestiniens ne supportent plus leurs conditions de sous-humanité. C’est la plus grande signification du 7 octobre. 76 ans d’enfer colonial ça suffit ! Le temps est à la libération et à l’espérance d’un monde débarrassé de tout type de colon, de domination impérialiste de plusieurs siècles et de soumission au règne de l’argent et du droit du plus fort. Le temps est à la participation à la lutte sinon au soutien des peuples en lutte.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




La religion de l’argent contre la Palestine

Comité Action Palestine, le 28 décembre 2024

Pas de trêve de Noël à Gaza. Les « Israéliens » tuent encore et toujours. Ils ciblent les civils, les enfants et principalement les infrastructures de santé. Le jour de la fête des enfants chrétiens de Gaza est un jour de malheur comme un autre. Un jour de malheur et de crimes pour tous les enfants et tous les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Supposé défenseur des Chrétiens d’Orient, l’Occident n’en a cure des Palestiniens qui fêtent Noël. Ils sont avant tout palestiniens et arabes. Ils sont antisionistes.  Ils méritent donc la mort et la désolation. La solidarité chrétienne est à géométrie très variable. L’empire occidental est menteur et hypocrite.  Sa solidarité est conditionnée à ses intérêts comme toujours.

L’Occident collabore au crime contre les Chrétiens de Palestine et soutient en même temps le nouveau régime syrien issu des rangs d’Al-Qaïda et de Daesh. Ce n’est ni un paradoxe ni une contradiction. L’impérialisme fait d’abord prévaloir ses intérêts. Il n’obéit à aucune conviction religieuse ni humaniste. Il fait des calculs politiques qui pourraient lui donner des avantages géopolitiques et économiques. Tout est politique, rien n’est religieux. Si les Chrétiens palestiniens ou irakiens constituent un obstacle, alors ils méritent d’être écrasés. Si les despotes musulmans saoudiens poursuivent leur commerce avec les impérialistes, alors ils sont amis et partenaires. La philosophie de l’Occident est une philosophie de l’intérêt bien compris qui se résume en ces mots : « quel que soit ton appartenance religieuse ou ton passé, ce qui compte c’est que tu sois disposé à servir mes intérêts, et d’abord mon intérêt économique ».

L’impérialisme turc ne procède pas autrement. L’habit religieux « frères musulmans » du pouvoir d’Erdogan n’a pas empêché la Turquie de commercer avec « Israël » sans avoir la moindre compassion, sinon feinte, pour leurs frères de Gaza et du Hamas. La fraternité ne remplit pas les caisses en monnaie sonnante et trébuchante.

K. Marx avait raison sur ce point : le capitalisme a noyé les croyances religieuses dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». C’est le calcul égoïste de tous les régimes arabo-musulmans ou presque. A l’exception des alliés libanais ou yéménites, la solidarité musulmane n’a pas dépassé le stade des déclarations sans lendemain. La Oumma, la communauté musulmane, n’est qu’un mot. La Ligue arabe n’est qu’une assemblée de larbins de l’impérialisme.

Ce ne sont pas des régimes arabo-musulmans qui auront agi le mieux en faveur des Palestiniens, mais le gouvernement irlandais en s’associant à la plainte de l’Afrique du Sud pour dénoncer le génocide en cours à Gaza. Cette action, ainsi que la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la République irlandaise, ont irrité au plus haut point « Israël » qui a décidé de fermer son ambassade à Dublin.  Leur passé de colonisés exploités et humiliés par les Anglais sert de leçon aux Irlandais pour manifester leur soutien aux Palestiniens. Le passé des Arabes, à quelques exceptions près, est leur présent, c’est-à-dire néo-colonisés et soumis au diktat des Occidentaux. La grande bourgeoisie arabe a lié son destin à la domination des impérialistes. Que pèse le prolétaire de Gaza à côté de ses intérêts ? Rien. Les Palestiniens peuvent tous être génocidés tant que cela n’empêche pas de prendre l’avion et de faire des achats dans les boutiques de luxe parisiennes ou new-yorkaises. Le seul Dieu de la grande bourgeoisie arabe est l’argent. La religion musulmane n’est, pour elle, qu’opium donné à fortes doses aux populations, en complément à la dictature.

Pour les Palestiniens comme pour leurs alliés yéménites ou libanais, la religion est une vision et un mouvement de libération. Les déshérités du Yémen, du Sud Liban et de Gaza ont fait de leurs croyances religieuses une arme de combat pour se libérer de l’oppression et en particulier de l’une des pires oppressions, l’oppression coloniale sioniste. Les Palestiniens se battent encore. Ils ont la conviction que la justice est encore de ce monde. Ils ont montré qu’avec peu de moyens, il est possible de résister aux puissances de l’argent et de la mort.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Guerre et paix en Palestine

Comité Action Palestine, le 21 décembre 2024

Pour « Israël », la loi de la guerre est la loi de sa propre survie. Cette entité est entièrement tournée vers la violence extrême depuis sa création en 1948. C’est une machine de guerre qui n’a qu’un seul calcul : sa survie dépend de l’anéantissement de ceux qu’elle considère comme des ennemis. Eparpiller, tuer, génocider les Palestiniens, tel est le mode d’action permanent des « Israéliens ». Selon leur vision stratégique, il ne suffit pas de faire la guerre aux Palestiniens. La guerre sioniste doit être étendue à tous les pays voisins. En Syrie, l’entité sioniste détruit toutes les ressources militaires du pays et pousse son avantage, dans cette période incertaine et troublée, pour en occuper une partie supplémentaire. « Israël » ne parie pas sur les régimes arabes, même s’ils sont soumis. Il craint avant tous les peuples. Les régimes arabes peuvent s’effondrer, mais les peuples restent. Des peuples animés légitimement d’une très grande hostilité envers l’entité usurpatrice. « Israël » le sait. C’est pourquoi il veut une Syrie en ruine. Une Syrie qui ne se relèverait pas de sitôt.

Tous les peuples de la région sont considérés comme une menace. Après la Palestine, le Liban, le Yémen et la Syrie, l’entité sioniste vise l’Iran. Toute puissance émergente doit disparaitre. Et à terme les pays arabes alliés au sionisme, comme l’Egypte ou la Jordanie, subiront le même sort. « Israël » compte être la seule puissance économique et militaire de la région. Le sionisme est bel et bien un instrument de mise au pas du monde arabo-musulman qui ne peut prétendre, dans ces conditions, ni au développement économique ni à la sécurité. « Israël » et les Occidentaux veulent un monde arabo-musulman qui ressemble à la Syrie actuelle : pauvre et sans défense. La normalisation des pays arabes avec l’entité sioniste est une vaste entourloupe. La paix entre des régimes dictatoriaux et l’entité sioniste tueuse sera forcément éphémère. Ce qui est durable, c’est la guerre. Pour paraphraser Jean Jaurès, le sionisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. La violence tous azimuts et permanente est sa raison d’exister. « Israël » est bien un agent impérialiste, un agent ennemi des peuples.

Depuis le 7 octobre, il y a une forte prise de conscience sur la nature et la volonté réelle du sionisme. Il est acquis aujourd’hui que l’entité sioniste fonctionne au mensonge, à la ruse et à la guerre sous toutes ses formes, conventionnelle et terroriste. L’illusion de la paix entretenue par les impérialistes n’est pas dans l’agenda sioniste et ne l’a jamais été. Les Palestiniens qui sont quotidiennement sous le feu « israélien » le savent. Ce qu’ils n’avaient pas suffisamment mesuré c’est la soumission inconditionnelle de la plupart des régimes arabes aux puissances occidentales et à « Israël ». Ils ont appris qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Depuis 14 mois, ils résistent héroïquement à l’armée « israélienne ». Jamais le peuple palestinien et les peuples en lutte n’abdiqueront. Jamais « Israël » ne pourra imposer sa volonté. Le nouvel ordre international imaginé par les Etats-Unis n’aura pas lieu. C’est une autre illusion. Une idée sans avenir

Nécessité faisant loi, les peuples de la région ne resteront pas passifs devant le pillage de leurs ressources et leur asservissement au profit des grandes puissances financières et industrielles occidentales. Ils n’accepteront pas de vivre à genoux sous la menace militaire perpétuelle de l’entité sioniste. La sécurité des colons « israéliens » se paie au prix fort de l’insécurité de tous les pays voisins. Elle se paie au prix du génocide. La révolution palestinienne montre le chemin à tous les peuples avec ce mot d’ordre : l’émancipation des peuples arabes sera l’œuvre des peuples arabes eux-mêmes.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




De la Syrie à la Palestine, un seul héros: le peuple

Comité Action Palestine, le 13 Décembre 2024

Depuis le 8 décembre, une nouvelle équation s’est imposée à la résistance palestinienne. L’effondrement rapide du système politique de Bachar AL Assad et la prise des principales villes syriennes par les anciens djihadistes d’Al Nosra et d’Al Qaeda ont entrainé une nouvelle réalité politique avec laquelle la résistance palestinienne doit composer. Les raisons qui ont précipité la chute du régime syrien sont pour l’instant difficiles à établir, mais un certain nombre de constats peuvent être faits puisqu’ils auront une incidence stratégique sur la résistance palestinienne et ses alliés. La Syrie est aujourd’hui plus que jamais la proie des ambitions des puissances régionales et internationales avides de défendre avant tout leurs intérêts en dépeçant ce pays. Ce qui apparait aujourd’hui comme une libération risque de se transformer bientôt en son contraire. Les braises de la guerre couvent encore sous la cendre d’un régime déchu. Mais la Syrie en tant que maillon de l’axe de la résistance n’est plus.

Si la souveraineté syrienne n’est plus qu’un semblant de souveraineté depuis plusieurs années avec la présence de forces armées étrangères, les « Israéliens », en profitant de cette situation confuse, l’ont réduite à néant. L’occupation du Golan depuis 1967, la destruction systématique du matériel de l’armée syrienne depuis une semaine, l’invasion militaire « israélienne » dans la zone dite tampon renforcent objectivement et stratégiquement le camp sioniste. La Syrie ne sera plus, ou alors que difficilement, le territoire par lequel transitaient les armes du Hezbollah. La résistance libanaise a alors aujourd’hui deux possibilités : soit elle trouve d’autres sources d’approvisionnement, soit elle se lance dans la bataille sur le territoire syrien pour assurer un corridor lui permettant l’accès à la livraison d’armes. En attendant que la poussière retombe et de voir plus clair après la prise du pouvoir par les djihadistes, la résistance libanaise est confrontée pour l’heure à des choix difficiles, sinon existentiels.

En renforçant son occupation de la Syrie, « Israël » tente d’affaiblir la résistance libanaise et à terme vaincre la résistance palestinienne. Le scénario américano-sioniste est de neutraliser la Syrie pour pouvoir neutraliser ensuite le Liban, l’Iran et en découdre définitivement avec la résistance palestinienne. Les sionistes voient déjà le « Grand Israël » à portée de main, entouré de pays arabes affaiblis et vassalisés pour l’éternité. Le rêve sioniste pourrait devenir réalité d’ici quelques années. En tout cas, c’est ce qui trotte dans les cerveaux criminels du gang barbare de Tel-Aviv. Mais comme à leur habitude, les sionistes qui ne raisonnent que par la force brute et la ruse, ne prennent pas en compte un facteur décisif : la réaction à venir du peuple syrien et de tous les peuples arabes.

Il est fort probable que le nouveau pouvoir syrien ne pourra pas relever le défi immense de reconstruire dans une première étape une Syrie souveraine politiquement et économiquement. Les Turcs justifient leur présence par la menace Kurde, les « Israéliens » justifient la leur par la menace libanaise, les Russes comptent garder leurs bases militaires et les Américains souhaitent contrôler la Syrie via un nouveau régime djihadiste toiletté et plus présentable à l’international. Les bases de la légitimité du nouveau régime syrien sont fragiles puisqu’il n’existe que par la volonté impérialiste. Seule une véritable révolution du peuple syrien pourra débarrasser le pays des influences étrangères. La Syrie va devoir rapidement faire face au même défi que la résistance palestinienne confronte depuis 76 ans. Il n’existe pas d’autre alternative que la lutte des peuples contre tous les tyrans locaux et contre la tyrannie américano-sioniste. A court terme, la chute de la Syrie entre les mains des forces étrangères et impérialistes est un coup dur pour les Palestiniens.  Mais à plus long terme le temps travaille pour la résistance au Liban et en Palestine. La résistance rien que la résistance est la boussole du peuple palestinien. Elle sera forcément aussi celle du peuple syrien et de tous les peuples de la région.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Le peuple palestinien, la victoire ou la victoire

Comité Action Palestine, le 7 décembre 2024

La mécanique du massacre se poursuit en Palestine. Froidement, sans retenue, sans pitié, l’entité sioniste tue imperturbablement. Le dernier chiffre du ministère de la santé de Gaza est sans équivoque sur les intentions « israéliennes ». 72 % des Palestiniens tués sont des enfants et des femmes. L’objectif est bien d’anéantir la société palestinienne. Une toute petite partie de la planète Terre subit un déluge de feu. Les grandes puissances se sont coalisées pour tuer Gaza. Raser Gaza. Les condamnations morales et hypocrites ne changent rien à l’affaire. Les puissants de ce monde ont décidé de s’en prendre aux plus faibles, aux plus paupérisés pour voler leurs biens, leurs maisons, leurs terres. Mais pour cela, il faut d’abord leur voler leurs vies.

L’Histoire enregistre. Il sera à jamais écrit que le droit international est mort et définitivement enterré en Palestine, à Gaza et en Cisjordanie précisément. Il avait déjà été piétiné en Irak ou en Libye. C’est même au nom du droit international que l’Occident a tué des millions d’Arabes. L’Occident a colonisé autrefois au nom de la supériorité des races. Aujourd’hui, il colonise et tue au nom du droit international. Pour les peuples, le droit international a été éliminé à la mitrailleuse lourde et aux avions de combat. L’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Madeleine Albright, n’avait-elle pas dit à propos de la mort de 500 000 enfants irakiens que le prix en valait la peine ? Que vaut la vie d’un enfant irakien ou palestinien face aux intérêts des puissants ? Rien !

Après la décision de la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Netanyahou et  Yoav Gallant, la France s’est encore distinguée en leur donnant l’immunité sur son territoire. La France pays des droits de l’Homme ? Elle ne les avait jamais respectés dans les colonies. Les droits de l’homme palestinien et le droit à la vie tout court de tous les Palestiniens, encore moins. Emmanuel Macron, comme Nicolas Sarkozy et François Hollande, est aujourd’hui le responsable français le plus aligné sur l’entité sioniste. La liberté, l’égalité et la fraternité ? C’est réservé seulement à l’homme blanc riche ! Le reste de l’humanité n’est bonne qu’à l’exploitation et à la répression au LBD ou à l’arme automatique. Rien ne doit faire obstacle à la spoliation des plus faibles et à l’enrichissement.

Face à ce constat réaliste dans un monde dominé par la loi du plus fort et du plus riche, la lutte des peuples est toujours là. En Palestine, la résistance donne toujours des coups sévères à l’envahisseur sioniste. Gaza est martyrisée mais Gaza résiste. Les Yéménites bombardent avec succès les « Israéliens » et les forces navales américaines et anglaises. La résistance libanaise menace de reprendre les combats face aux violations répétées par les « Israéliens » des accords de cessez-le-feu. La résistance libanaise a décidé d’engager ses forces dans la bataille qui fait rage en Syrie, où les Américains et les « Israéliens » mènent une guerre depuis 10 ans pour empêcher l’alliance de ce pays avec l’Iran. Partout les Américains font la guerre pour empêcher l’alliance des peuples. Et au sein des peuples, ils allument la mèche de la discorde. Partout, ils sèment le désordre violent et la mort. Tous les moyens sont bons pour maintenir leur domination.

Les pays occidentaux croient encore qu’on peut assujettir les peuples par la force. C’est une époque révolue. Depuis au moins la Seconde guerre mondiale, les peuples ont décidé, définitivement, qu’ils seraient libres. Libres de toute domination étrangère. Du Mali à l’Irak, les peuples disent « ça suffit ! Il n’y a rien de plus précieux que la liberté ». La Palestine nous le montre tous les jours. Le peuple palestinien mène un combat à un prix humain élevé mais il nous dit que le prix en vaut la peine. A nous de le soutenir dans cette période difficile mais féconde en espérance. Vive le peuple palestinien, vive tous les peuples en lutte.

Palestine vivra! Palestine vaincra!

Liban vivra! Liban vaincra!




Justice pour Abdel !

Le procès en appel d’Abdel, membre de l’équipe Décolonial News, pour apologie de terrorisme, aura lieu ce lundi 2 décembre 2024 à Montpellier.

Pour un discours de soutien au peuple palestinien tenu lors de la manifestation du 4 novembre 2023 , Abdel se retrouve sur le banc des accusés pour apologie de terrorisme. 

Le Comité Action Palestine tient à exprimer encore une fois son soutien à Abdel et dénonce la répression qui s’abat contre les militants du mouvement pro-palestinien. Le Comité Action Palestine rappelle que  la résistance du peuple palestinien contre l’oppression coloniale est légitime.

Comité Action Palestine, le 1 décembre 2024