L’annexion de la Cisjordanie : la poursuite du crime sioniste
Comité Action Palestine, le 27 juin 2020
Annoncée en janvier 2020 dans le
plan américain pour le Moyen-Orient, l’annexion de la Cisjordanie par Israël
doit prendre effet début juillet. Le 24 juin 2020, au Conseil de sécurité de
l’ONU le ministre des Affaires étrangères palestinien, Riad Al-Malki, après
avoir menacé Israël
d’ « immédiates répercussions », ajoute :
« L’annexion n’est pas seulement illégale. C’est un crime ».
Si cette annexion est un crime, alors la création de l’Etat d’Israël est en soi un crime. Depuis 1948, et l’expropriation à grande échelle des Palestiniens, le crime n’a jamais cessé. Il a même revêtu les habits des « accords de paix » en 1993 à Oslo. Vols de terres, vol de maisons, assassinats ciblés ou de masse, emprisonnement, torture, guerre avec les pays voisins, le crime s’ajoute au crime sans que la fictive communauté internationale ne trouve à s’indigner et agir, sinon hypocritement ; sans que les pays arabes, s’autodétruisant dans des guerres interminables, n’interviennent pour leurs « frères palestiniens », sinon pour leur planter un couteau dans le dos. Même si des Etats et des organisations persistent à croire ou feignent de croire que la solution à « deux Etats », née aux forceps des Accords d’Oslo, est l’option de la « paix », le peuple palestinien n’est pas dupe parce qu’il en paie le prix tous les jours.
Dans ce contexte historique
apparemment favorable, les sionistes avancent et poussent leur pion avec
l’assurance du soutien indéfectible des Etats-Unis. Ils savent pertinemment
qu’au-delà de l’indignation morale occidentale et arabe, rien ne se mettra en
travers de leur route pour coloniser toute la Palestine. Seul le peuple
palestinien lui-même est un obstacle à la réalisation du « rêve »
sioniste raciste d’une terre vidée de toute présence palestinienne. Depuis
2015, la mobilisation populaire à al-Quds, puis les Marches du Retour à Gaza
sont le signe que les Palestiniens sont prêts à se battre jusqu’à la libération
de leur terre. L’Etat sioniste ne craint
que le peuple palestinien. C’est pour cette raison que les assassinats se
poursuivent quotidiennement. Depuis début 2020, plus de 20 Palestiniens sont
tombés sous les balles de l’occupant sioniste.
Que l’annexion ait lieu ou pas en juillet, le sort des Palestiniens n’en sera pas bouleversé radicalement, Israël étant une menace permanente pour leur vie quotidienne et leur devenir. Le monde a inventé un crime et l’a nommé Israël.
ما من سبيل للحرية غير المقاومة !
انتقل الى رحمة الله زعيم المقاومة الفلسطينية رمضان عبد الله شلح، ليلة السبت المنصرم في منفاه بأرض لبنان. و دفن الزعيم الذي وُلد في غزة بمقبرة الشهداء المتواجدة في مخيم اليرموك للاجئين الفلسطينيين بسوريا. ويُعدُّ الفقيد مؤسّس حركة الجهاد الإسلامي مع الدكتور فتحي الشقاقي الذي اغتيل من قبل الكيان الصهيوني عام 1995 ، كما أشرف على قيادة منظومة المقاومة الى غاية عام 2018
ولم يكفّ قادة حركة الجهاد الإسلامي المتعاقبين عن مواجهة الاستعمار اليهودي على أرض فلسطين من خلال عزمهم على الاستمرار في مسار مكافحة الاحتلال. علاوة على ذلك، ورداً على مشروع التدمير الصهيوني، فقد ركزت الحركة أساساً على هدفها الوحيد الذي يتمثل في تحرير فلسطين بكاملها، فضلا عن الدفاع عن الهوية الفلسطينية وكذا عن الحق في الوجود للوطن الفلسطيني، مهما كلف ذلك وبشتى الوسائل المتوفرة
ولطالما دعت الحركة إلى الصمود والحزم والوحدة والمقاومة الى أن تنقلب موازين القوى مع العدو. كما تُعزى آخر الانتصارات العسكرية الفلسطينية التي شهدتها غزة الى التنظيم المحكم للحركة التي تُعدُّ واحداً من أهم صُنّاع المقاومة
وفي اطار مشروعه الاستعماري الذي يعزم على تحقيقه بلا هوادة ، يستعد الكيان الصهيوني الى ضم أجزاء كبيرة من الضفة الغربية بدعم من حليفه الأمريكي المخلص له، في جوّ تسوده لا مبالاة شاملة. غير أن المحتل الجبان يخشى ثوران انتفاضة ثالثة ، الأمر الذي أدى به الى مضاعفة أعمال العنف ازاء الفلسطينيين يوميا، من خلال ممارسته السجن والقتل في حقهم
ان هذا التسارع الجديد لعمليات الاستيطان التي يمارسها العدو يُثبت مرة أخرى أن عقود المفاوضات لم تكن الاّ خطة خداع لربح الوقت. فالمقاومة هي بلا شكّ السبيل الوحيد للتحرّر من قبضة الكيان المحتل
وتكريما ً لجميع قادة المقاومة الذين ضحوا بحيواتهم من أجل تحرير أرض فلسطين ، عشية معركة جديدة لاشك في
أن تعرب عن تعازيها الصادقة للشعب Comité Action Palestine أنها ستكون حاسمة للأمور ، تود جمعية
الفلسطيني جرّاء وفاة القائد الزعيم رمضان شلح، وأن تؤكد دعمها له ومساندته في كفاحه من أجل تحقيق الاستقلال والحرية
Il n’y a pas d’autre voie que la Résistance !
Comité Action Palestine, le 11 juin 2020
Le leader de la Résistance Palestinienne Ramdhan Abdallah Challah est décédé samedi soir en exil au Liban. Né à Gaza, il a été inhumé dans le cimetière des Martyrs du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk en Syrie. Fondateur du Mouvement du Jihad islamique avec le Dr Fathi Shiqaqi assassiné par l’entité sioniste en 1995, il a dirigé cette organisation de la Résistance jusqu’en 2018.
Face au colonialisme juif en Palestine, le Mouvement du Jihad islamique et ses leaders successifs n’ont cessé de maintenir le cap de la lutte contre l’occupation. En réponse à l’entreprise de destruction sioniste, leur unique objectif est de libérer la totalité de la Palestine et de défendre l’identité palestinienne et l’existence de la Nation par tous les moyens disponibles. Le Mouvement a prôné la résilience, la fermeté, l’union et la résistance jusqu’au renversement du rapport de forces avec l’ennemi. Parfaitement organisé, il est l’un des artisans majeurs des dernières victoires militaires palestiniennes à Gaza.
En poursuivant sans relâche son
entreprise coloniale, l’entité sioniste s’apprête à annexer des larges parties
de la Cisjordanie avec le soutien de son fidèle allié américain et dans
l’indifférence générale. Cependant l’occupant, très inquiet, redoute une
troisième Intifada et redouble de violence en assassinant et emprisonnant les
Palestiniens au quotidien. Cette nouvelle accélération de la colonisation prouve
encore une fois que les décennies de négociation n’ont été qu’un leurre pour
gagner du temps.
La voie de la Résistance est bien la seule pour conduire à la libération. En hommage à tous les leaders de la Résistance qui ont donné leur vie pour la Palestine, à la veille d’une nouvelle bataille qui sera sans nul doute décisive, le Comité Action Palestine tient à exprimer ses sincères condoléances au peuple palestinien pour la disparition de Ramdhan Challah, et lui rappelle son soutien inconditionnel à sa lutte pour l’indépendance.
Photo: Le Centre Palestinien d’Information
Du « rêve » américain au « rêve » sioniste : un cauchemar raciste !
Comité Action Palestine, 4 juin 2020
Depuis début 2020, au moins 22 Palestiniens sont tombés sous la violence raciste de l’occupant sioniste, dont cinq depuis début mai. Eyad al-Halaq (32 ans), Fadi Adnan (37 ans), Baheaddin Mohammad al-Awawda (18 ans), Zeid Fadel Qaisiyya (15 ans) et Rafif Mohammed Karain (4 ans) sont morts en Martyrs dans l’indifférence générale. En pleine crise sanitaire, les sionistes perpétuent leur action destructrice. Assassinats, emprisonnements, destructions de maisons et de récolte, vols de terres, l’annexion d’une partie de la Cisjordanie par Israël se prépare dans l’indifférence générale mondiale. Mais l’inquiétude est grande chez l’occupant qui redoute une troisième Intifada. Le feu couve depuis plusieurs années. Depuis 2015, la mobilisation populaire à al-Quds, puis les Marches du Retour à Gaza montrent que les Palestiniens sont prêts à se battre jusqu’à la libération de leur terre. La nouvelle étape de la politique coloniale sioniste et les difficultés économiques accrues en raison des mesures de confinement pourraient provoquer l’embrasement tant attendu et donner un nouveau souffle à la lutte palestinienne.
Aux USA, alors que le gouvernement est plus préoccupé par une escalade des sanctions envers ses ennemis que par la santé de ses habitants, le nouvel assassinat par la police d’un Noir, George Floyd, vient d’embraser le pays. Dans cet autre Etat fondé sur la violence, le racisme et l’épuration ethnique, les manifestants rejettent avec détermination la violence structurelle du « rêve américain » envers les minorités raciales, exploitées économiquement et marginalisées socialement. Empreinte de son histoire coloniale, la France ne fait pas exception en matière de violence policière contre ses populations issues de l’immigration. Amine Bentoussi, Adama Traore, Zyed Benna et Bouma Traore ne sont que quelques noms sur la longue liste de Noirs et Arabes victimes en France de ces crimes.
Ce soulèvement salutaire outre-atlantique montre qu’en Palestine comme partout ailleurs, le sang des opprimés n’est jamais versé en vain. En tentant d’étouffer les Damnés de la terre, les gouvernements ne font que leur insuffler l’énergie nécessaire à une nouvelle étape de libération des peuples.
Photo: fresque dessinée par l’artiste palestinien Walid Ayyoub sur le mur érigé par le régime colonial sioniste en Palestine occupée.
Ce qui a été volé par la force sera repris par la force !
Commémoration de la Nakba, mai 2020
Comité Action Palestine
Le 14 mai 1948, jour de la «
création de l’Etat israélien », est commémorée par les Palestiniens comme la
Nakba, la Catastrophe. Cinq cents villages détruits, 800 000 Palestiniens
expulsés de leurs terres, de très nombreux massacres, les sionistes
franchissaient alors une étape majeure dans leur projet colonial entrepris dès
la fin du XIXème siècle. Cautionné par les puissances occidentales, le mythe
sioniste selon laquelle la Palestine était «une terre sans peuple pour un
peuple sans terre» a constitué l’un des plus grands mensonges de l’histoire et
a servi de justification à la politique sioniste de colonisation et d’épuration
ethnique. Les réfugiés et déplacés palestiniens sont aujourd’hui près de 8
millions. Un tiers d’entre eux vivent encore dans les 58 camps établis après la
Nakba à Gaza, en Cisjordanie et dans plusieurs pays voisins comme la Jordanie,
le Liban, la Syrie.
Plus de 70 ans de crimes et de massacres
En recommandant la partition
de la Palestine, la Résolution 181, adoptée par l’ONU le 29 novembre 1947, est
l’acte fondateur de la Nakba. Elle attribue aux Juifs 56 % du territoire
palestinien, alors qu’ils représentent moins du tiers de la population et sont
installés sur à peine 7 % des terres. Légitimement refusée par les
Palestiniens, elle permet aux sionistes de rendre effective leur stratégie de
spoliation et de domination du pays. Selon des plans préétablis, ils conduisent
dès fin 1947 une politique de terreur et du fait accompli afin d’accélérer le
nettoyage ethnique et le vol des terres. Dans les semaines et les mois qui
suivront, 418 villes et villages seront détruits, plus de 15000 palestiniens
seront assassinés et dans plus de 70 villages, la population sera entièrement
massacrée.
Mais la Nakba ne s’est pas
arrêtée en 1948. Depuis plus de 70 ans, la judaïsation de la Palestine,
l’épuration ethnique et le vol de la terre se poursuivent à marche forcée, avec
le soutien total des puissances impérialistes. Après des décennies de
négociations, la colonisation et l’expulsion
des Palestiniens s’est aggravée et la répression de la résistance n’a jamais
cessé. Le « deal du siècle », concocté
par l’administration américaine et rendu public en ce début d’année, s’inscrit
dans le prolongement du projet colonial sioniste élaboré il y a plus d’un
siècle. Ce plan envisage d’octroyer aux Palestiniens quelques bouts de
territoires sans souveraineté aucune, sans frontières et encerclés par les forces
militaires israéliennes. Il exige des
Palestiniens un renoncement à leur terre contre quelques milliards de dollars,
un renoncement à leurs droits, même ceux soi-disant garantis par le droit
international comme leur droit au retour.
Les Américains veulent livrer un pays tout entier qui ne leur appartient
pas à des israéliens dont la voracité coloniale est insatiable. Comme à leur
habitude, la plupart des Etats arabes
applaudissent la proposition américaine, préférant se soumettre à l’ordre
mondial actuel, bénéfique à la corruption et l’enrichissement éhonté de leurs
élites.
Résister
jusqu’au retour
Depuis le
début de la colonisation juive de la Palestine, le peuple palestinien a
toujours résisté sous différentes formes à cette terrible entreprise de
destruction de sa société. Malgré toutes les tentatives pour les anéantir, les
réfugiés sont devenus des combattants.
Aujourd’hui, il est évident que les Palestiniens ne renonceront jamais à
leurs droits et à leur liberté. A Gaza, les Palestiniens continuent de résister
après trois guerres (2008 ; 2012 et 2014) et malgré un blocus infâme
depuis 13 ans. Les Marches pour le
retour organisées chaque vendredi pendant 2 ans ont témoigné de cette détermination malgré la répression et les
assassinats. En Cisjordanie, les actes
de bravoure face aux soldats d’occupation et aux colons sont quotidiens. Dans les prisons sionistes, les résistants multiplient
les grèves de la faim pour faire entendre leur voix. Tous résistent aux sionistes, ils résistent
contre l’Occident qui soutient Israël et contre la trahison de nombreux Etats
arabes.
Le peuple palestinien se
retrouve aujourd’hui face à une réalité brute et brutale. Il ne doit compter
sur personne, sinon sur lui-même. Lui seul peut arracher sa liberté à
l’occupant quand les classes dirigeantes arabes ont depuis longtemps troqué
leur dignité contre de l’argent. Il en connait les moyens et le prix et n’a pas
d’autre choix que celui de l’unité et de la résistance. Ce qui a été volé par
la force sera repris par la force.
La décision de
Trump n’a pas brisé leur volonté, bien au contraire. Ils se battront jusqu’au
bout pour libérer la terre arabe de Palestine et retourner chez eux, dans leurs
maisons que les colons israéliens ont volées en 1948. Tous les jours des
Palestiniens et des Palestiniennes tombent sous les balles sionistes. Mais rien
ne semble entamer cette détermination profondément enracinée à vouloir faire
revivre la justice sur cette terre. Une terre sans sionistes de la mer au
Jourdain.
Le Comité Action Palestine
le soutient sur ce chemin et réaffirme les quatre principes suivants :
La condamnation du sionisme comme mouvement politique colonialiste et raciste.
Le soutien inconditionnel à la résistance du peuple palestinien et à son combat pour son auto-détermination et son indépendance nationale.
La reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux.
La libération de tous les résistants emprisonnés et de Georges Ibrahim Abdallah, résistant de la cause palestinienne détenu depuis 35 ans dans les geôles de l’Etat français, alors qu’il est libérable depuis plus de 10 ans.
Photo : Younes Arar
Plan Trump : la Palestine n’est pas à vendre
Comité Action Palestine (30 janvier 2020)
Si il y a une certitude aujourd’hui, c’est que Donald Trump fait ce qu’il dit et que l’hypocrisie envers les Palestiniens qui était la marque occidentale depuis des décennies a fait long feu avec ce fameux « deal du siècle » qui prévoit quelques bouts de territoires sans souveraineté aucune, sans frontières et encerclés par les forces militaires israéliennes.
En réalité, ce plan exige des
Palestiniens un renoncement à leur terre contre quelques milliards de dollars. Si
les «Accords d’Oslo », dans un contexte défavorable au mouvement national
palestinien, ont été une ruse pour amputer la Palestine de 80% de son
territoire, le Plan Trump ne mériterait même pas qu’on s’y arrête tant ses
objectifs ne sont que l’accélération de l’anéantissement de toute perspective
d’une solution à deux Etats avancée par la
« communauté internationale ». Les masques sont tombés, quelques
jours après le Forum sur la Shoah où des dirigeants du monde entier sont venus
faire allégeance au sionisme
Le droit international est piétiné par ceux là mêmes qui l’ont mis en place. Et les Etats arabes ne sont pas en reste. Si nombre d’entre-eux ont applaudi le plan Trump, les autres se confinent dans un silence gêné. La raison en est simple : mieux vaut l’ordre mondial actuel qui est bénéfique à la corruption et l’enrichissement éhonté de leurs élites, qu’un chamboulement des rapports de forces provoqué par la résistance du peuple palestinien. La cupidité sans limite a fait voler en éclat tout sens de la dignité et de l’honneur. Les bases militaires américaines sur leur sol en sont la manifestation la plus éclatante !
Les Palestiniens ont tiré des
enseignements après l’expérience amère des prétendus accords d’Oslo, à la
différence notable que cette fois-ci le plan Trump n’a pas fait semblant de les
consulter. Les Américains veulent livrer un pays tout entier qui ne leur
appartient pas à des israéliens dont la voracité coloniale est insatiable. Le
peuple palestinien est aujourd’hui face à une réalité brute et brutale. Il ne
doit compter sur personne, sinon sur lui-même. Lui seul peut arracher sa
liberté à l’occupant quand les classes dirigeantes arabes ont depuis longtemps
troqué leur dignité contre de l’argent. Il en connait les moyens et le prix et
il n’a pas d’autre choix que celui de l’unité et de la résistance. Ce qui a été
volé par la force sera repris par la force.
Dans cette période, où la machine économique à broyer les hommes
qu’est le capitalisme est prise de convulsions mortelles, et que partout les
peuples se lèvent pour mettre fin à l’injustice, les Palestiniens sont à l’avant-garde
du combat. Ils nous montrent le chemin de la liberté. Soyons à leur côté. De
leur victoire dépend aussi notre victoire sur le règne des forces obscurantistes
coalisées.
Palestine : la farce Emmanuel Macron
Comité Action Palestine (25 janvier 2020)
Invité par Benjamin Netanyaou à al-Quds (Jérusalem), au même titre que 41 autres chefs d’Etat, le Président français Emmanuel Macron a d’abord renouvelé, si besoin est, son allégeance au sionisme en déclarant que « la négation de l’existence d’Israël comme Etat est de l’antisémitisme ».
Emaillée de quelques déclarations creuses sur la paix et d’une mascarade où il a tenté de plagier l’altercation de Jacques Chirac avec les forces d’occupation sionistes dans la vieille Ville en 1996, sa visite en Palestine occupée est symptomatique de l’actuelle politique étrangère française. Ayant perdu depuis longtemps toute influence dans la Région, la France atteint cette fois-ci un niveau de ridicule difficilement égalable à l’échelle internationale. Tout comme en France où il reste sans réponse face à la plus grande contestation sociale depuis 25 ans, sauf en réprimant les contestataires, la gesticulation pathétique du Président français cache mal l’absence de stratégie, hormis la soumission honteuse aux forces américano-sionistes. Comme le ridicule ne tue pas, et que certains médias français sont à l’image des dirigeants français, Emmanuel Macron aurait, d’après une chaine d’information en continu, également rencontré au cours de cette visite le Président Yasser Arafat, mort depuis 15 ans !
Dans la course de l’Occident vers l’effondrement civilisationnel, la France vient de prendre une longueur d’avance. Sur la terre occupée de Palestine, à al-Quds, le contraste entre cette expression du déclin français et la dignité de la résistance du peuple palestinien, est frappant. Sans légitimité en France, Emmanuel Macron ne représente rien pour les autres peuples et en particulier pour le peuple palestinien. Il peut s’aplatir devant les forces du capital ou de l’impérialisme, se rouler dans la fange du déshonneur, ses propos ne valent pas un shekel.
La Palestine est arabe !
Source photo : la-croix.com
Le Comité Action Palestine dénonce les assassinats terroristes du Général Ghassem Soleimani et d’Abou Mehdi al-Mouhandis
Le 3 janvier 2020 au matin, le Général iranien Ghassem Soleimani, commandant de la Force Al-Quds, l’aile d’élite des Gardiens de la Révolution islamique et Abou Mehdi al-Mouhandis, le responsable irakien des unités de mobilisation populaire, ont été assassinés à Bagdad, sur ordre de Donald Trump.
Le Général Soleimani, numéro 2 de la République islamique, juste après l’Ayatollah Khamenei, était considéré par le peuple iranien comme un héros de la Révolution et de la guerre Irak-Iran. Grand stratège, il coordonnait la politique sécuritaire de l’Iran dans la région et avait joué un grand rôle au Liban lors de l’attaque sioniste de 2006 et plus récemment en Syrie. Il était la pièce maîtresse de la stratégie iranienne au Proche et Moyen Orient. Cet acte de terrorisme commis envers un responsable officiel de haut rang d’un Etat souverain, sur le sol d’un autre Etat souverain est une déclaration de guerre. Incapable de contrer efficacement l’influence de l’Iran dans la région, l’action terroriste est la seule carte que peuvent encore jouer les USA et l’entité sioniste en raison du déclin du capitalisme américain et donc de sa capacité à contrôler le monde. Parallèlement à cet affaiblissement de l’impérialisme, des peuples luttent avec succès pour recouvrer leur souveraineté dont Ghassem Soleimani est une illustration pour l’Iran.
Partout dans le monde, les peuples se battent avec énergie et sacrifice pour la justice sociale et leur souveraineté. En Bolivie, au Chili, au Venezuela, en Algérie et ailleurs, un nouveau monde est en gestation où le mot d’ordre semble partout le même : La souveraineté populaire ! S’il est encore difficile de dire quelles seront les conséquences effectives de cet assassinat, les premières réactions en Iran et en Irak attestent qu’Américains et sionistes ont sans doute, en agissant de la sorte, accéléré la fin de leur emprise au Moyen Orient. La libération de la Palestine en dépend.
Nous, Comité Action Palestine, dénonçons cet assassinat et assurons de notre solidarité tous les peuples qui luttent contre l’impérialisme. Nous rendons hommage à tous leurs combattants qui tombent en martyr pour défendre la cause de la liberté.
Comité Action Palestine
le 7 janvier 2020
Première intifada : répondre à 50 ans de crimes sionistes
Calendrier Palestine Libre 2010 « Vive la Résistance »
C’est le 9 décembre 1987 que débuta la première Intifada contre l’occupation israélienne en Cisjordanie, à Gaza et à al-Quds. Elle est appelée la Révoltes des pierres. Etablie depuis la Nakba de 1948 dans les pays limitrophes de la Palestine historique ( Syrie, Jordanie, Liban), la résistance palestinienne s’organise désormais sur les terres mêmes de Palestine. C’est une mobilisation de masse rassemblant l’ensemble des tendances politiques palestiniennes sous l’égide du Commandement National Unifié (CNU). Le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) qui vient d’être créé, préserve son autonomie tout en participant aux combats de la résistance. La lutte associe une stratégie de confrontation systématique aux soldats et aux colons, des actions de désobéissance civile et la réorganisation de la société au travers de comités populaires de solidarité et d’entraide. Elle s’amplifie et se généralise au point de déstabiliser les bases du système coloniale sioniste et de provoquer la contre-offensive du camp impérialiste dirigé par les USA. Les accords d’Oslo ratifiés le 13 Septembre 1993 sont la stratégie mise en œuvre par Israël et les occidentaux afin de désamorcer le soulèvement national palestinien. Leur véritable objectif est de désarmer la résistance et de permettre à Israël de poursuivre son extension en s’appuyant sur une élite politique palestinienne corrompue et complice. Pour répondre aux assassinats des leaders de la résistance, dont celui de Yahya Ayyache en 1996, aht responsable des Brigades Izz eddin al-Qassam (aile militaire du Hamas), le Mouvement de la résistance islamique organise une série d’attaques présentées comme « la réponse de 50 années de terreur et de crimes sionistes perpétrés contre la population civile palestinienne ».
Comité Action Palestine
اسراٸيل: المجازر في حق الفلسطينيين قضيۃ وجود
Comité Action Palestine (November 2019)
في أقل من أسبوع ، سقط 36 فلسطيني شهيدًا ،من بينهم 3 نساء و 8 أطفال واثنين من قادة المقاومة في غزة وسوريا ان تاريخ إسرائيل سلسلة طويلة ومظلمة من الحروب والمذابح والتخريب ، فضائع تُضاف الى قائمة طويلة من جرائم الكيان الاستعماري يواجه القادة الصهاينة صعوبات كبيرة على مستوى السياسة الداخلية أو الخارجي ولاسيما استحالة تشكيل حكومة مستقرة، كما أن كل المحاولات لشن حرب ضد إيران باءت بالفشل. ولم يبق لهم لكسب الشرعية سوى قهر الفلسطينيين. ويأمل نتانياهو قلب الموازين لصالحه والنجاة من الملاحقات القضائية ومع ذلك ، فإن هذه المجازر ، بعيدًا عن إضعاف المقاومة الفلسطينية ، ليست سوى هروب للأمام وتعجل بتراجع الكيان الصهيوني. كما أنّ دعم هذه السياسة من قبل الدول الغربية ، ولا سيما فرنسا ، لن يغير شيئًا. فكل مجزرة ، كل طفل يسقط شهيدًا ، كل مقاول مقتول يعزز عزم الشعب الفلسطيني على تحرير أرضه من الاحتلال الصهيوني وإنهاء القمع الاستعماري
نود أن نشيد بجميع الشهداء وأسرهم. كما نود أن نؤكد من
جديد أننا نقف إلى جانب مقاومة الشعب الفلسطيني في طريقه إلى التحرير