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« La marche du retour de la justice sur la terre de Palestine »

Comité Action Palestine – 7 avril 2018

Encore une fois, l’armée israélienne a fait couler du sang palestinien. Pour empêcher la marche du retour organisée à Gaza le 30 mars et hier 6 avril, l’armée israélienne n’a pas hésité à tuer. A tuer des Palestiniens qui veulent faire entendre au monde leurs revendications : retourner chez eux, sur leurs terres, dans leurs maisons que les colons israéliens ont volées en 1948. Pour reprendre les mots d’un leader palestinien, c’est une marche pour le retour en Palestine, pour montrer au monde entier que les Palestiniens refusent le deal américain, la judaïsation d’Al-Quds et de la Palestine et la suppression du droit au retour des réfugiés. Après les trois guerres de Gaza (2008 ; 2012 et 2014), les Gazaouis, malgré le blocus infâme, continuent de résister. Ils résistent aux sionistes, ils résistent contre l’occident qui soutient Israël et contre la trahison de nombreux Etats arabes.

A Gaza mais aussi dans toute la Palestine la résistance continue comme à Al-Quds pour protéger la mosquée Al Aqsa. Depuis 70 ans le peuple palestinien résiste par tous les moyens contre l’occupant israélien ; depuis 70 ans malgré les gigantesques moyens dont dispose l’occupant, le peuple palestinien est encore debout et bien vivant. D’un côté des avions, des chars, des bombes au phosphore et de l’autre des pierres, des pneus, des couteaux. D’un côté la toute puissance du crime et de l’autre la résistance d’un peuple pour la justice.

A l’occasion de la marche du retour, beaucoup parlent de la frontière entre Gaza et Israël, mais de quelle frontière parle-t-on ? Israël n’a pas de frontière puisqu’il veut coloniser toute la Palestine. Et même si cette frontière existait elle ne serait pas légitime. De l’autre côté de Gaza, c’est la Palestine, et c’est pour nous le rappeler que les Gazaouis ont appelé leur manifestation la marche du retour. Le retour chez eux et le retour de la justice sur cette terre débarrassée du colonialisme. En Afrique, en Asie, partout la colonisation a échoué. La colonisation en Palestine ne fera pas exception.

 Le Comité Action Palestine juge qu’il est urgent, en soutien à la résistance en Palestine, de s’organiser pour construire un mouvement antisioniste uni autour de principes anticolonialistes clairs que sont les principes d’auto-détermination et de libération de toute la Palestine arabe.

Photo: Maan agency




Al-Quds (Jérusalem), le cœur de la résistance palestinienne et arabe – Conférence débat: 26 avril 2018

Le jeudi 26 avril à 20h,

salle St Augustin, place de l’Eglise St Augustin à Bordeaux (tram A arrêt St Augustin)

Conférence-Débat avec

Nada AWAD,

chargée de mission au Centre d’Action Communautaire de l’Université d’al-Quds

En décembre 2017, Donald Trump prend la décision de transférer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, impliquant de facto une reconnaissance de cette ville comme la capitale de l’Etat sioniste, niant ainsi le Droit international et les droits du peuple palestinien. Cette ambassade devrait ouvrir le 14 mai 2018, date choisie symboliquement pour marquer le 70ème anniversaire de la création de l’Etat Israélien. Mais pour les Palestiniens, cette date est aussi et surtout celle de l’occupation de la Palestine et la tentative d’anéantissement de la Palestine, dont le nom arabe est la Nakba (la catastrophe). La pression sur al-Quds n’est pas nouvelle et depuis 2015, les Palestiniens en ont fait l’épicentre de leur résistance populaire.

Quels sont donc les enjeux de cette bataille pour al-Quds ? Quelles sont les conséquences de la décision de Donald Trump, non seulement pour le peuple palestinien, mais aussi pour tous les peuples de la région ? De quels moyens disposent les Palestiniens pour lutter contre l’épuration ethnique ? Voilà quelques questions auxquelles nous tenterons de répondre avec Nada Awad au cours de cette soirée.

Nada Awad est chargée de mission au Centre d’Action Communautaire de l’Université d’al-Quds où elle est responsable des campagnes de sensibilisation et de défense des droits des Maqdissis, les habitants palestiniens de Jérusalem. Diplômée de Sciences Po Paris, elle est spécialiste de droit humanitaire.

https://www.facebook.com/events/1646246672162209/




« Notre boussole est notre retour en Palestine »

A l’occasion de la journée de la terre en Palestine, 30 mars 2018

par Comité Action Palestine

Le 30 mars 1976, six Palestiniens de l’intérieur (c’est-à-dire ceux qui ont pu rester en 1948 après la création par la force de l’Etat d’Israël) étaient abattus par l’armée d’occupation d’Israël, 96 étaient blessés et 300 autres étaient arrêtés. Leur crime ? Avoir manifesté contre l’État sioniste qui avait confisqué et déclaré “ zone militaire ” 1700 hectares appartenant à des villages palestiniens.

Depuis, tous les 30 mars, la “ Journée de la Terre ” commémore cet événement partout dans le monde

où se trouvent les défenseurs des droits du peuple palestinien.

Cette journée est avant tout symbolique. Rappelons qu’en 1948, l’Etat juif avait expulsé près d’un million de Palestiniens et détruit plus de 400 villages. La majeure partie des terres palestiniennes avait été confisquée dans la perspective de fonder le “ Grand Israël ”. Dès lors, cette politique de confiscation des terres en vue de judaïser la Palestine (c’est-à-dire voler des terres aux Palestiniens pour les donner aux juifs), s’est poursuivie sans relâche et s’intensifie, accumulant crimes de masse, assassinats de leaders politiques et emprisonnements de résistants : la colonisation de toute la Palestine est inscrite au cœur du projet sioniste. Avec le développement des colonies qui volent chaque jour plus de terre aux Palestiniens et la judaïsation actuelle de la vallée du Jourdain, du Naqab, d’al-Quds et des lieux saints, rien ne semble arrêter cette machine à tuer et à coloniser.

Pourtant, depuis la création de l’Etat d’Israël, le peuple palestinien a toujours résisté à cette terrible entreprise de destruction de sa société, soutenue par les pays occidentaux et en particulier les Etats-Unis et la France. Depuis Octobre 2015, la résistance s’est réactivée avec la mobilisation de défense de la Mosquée al-Aqsa. La judaïsation de la Palestine continue à marche forcée, avec le soutien total des Etats-Unis. Le 6 décembre 2017, le Président américain Donald Trump annonce qu’il met en application une décision du Congrès américain de 1995, en déplaçant l’ambassade américaine de Tel Aviv à al-Quds (Jérusalem). Niant de fait le droit international qui octroie un statut international à cette ville palestinienne, les Etats-Unis font d’al-Quds la capitale d’Israël, conformément au souhait des sionistes. Cette annonce est lourde de conséquences pour les Palestiniens, le monde arabo-musulman, mais aussi pour le monde entier. La décision de Donald Trump montre que les Américains apportent un soutien inconditionnel à Israël, sous forme politique, militaire et économique. Mais cette décision n’a pas brisé la volonté des Palestiniens, bien au contraire. Les masses palestiniennes et arabes se mobilisent et rappellent qu’al-Quds est la ligne rouge à ne pas franchir. Les accords d’Oslo ont été un piège. Pendant que des dirigeants palestiniens et arabes négociaient, la colonisation et l’expulsion des palestiniens s’aggravaient, les résistants étaient emprisonnés ou assassinés. La solution des deux Etats, un Etat palestinien à côté d’un Etat israélien est une promesse jamais tenue et qui ne sera jamais tenue. Qui peut encore croire que les Israéliens et les Américains sont pour la paix ? De nombreux dirigeants arabes, y compris palestiniens ont fait le jeu des sionistes et des Occidentaux qui leur promettaient un Etat palestinien. Cette fois-ci, le message de Trump est sans appel : les Palestiniens, ainsi que tous les peuples arabes et musulmans ne doivent rien attendre des impérialistes. Ils ne peuvent compter que sur leur unité et leur résistance pour libérer la terre arabe de PalestineLa voie pacifique est une illusion. Les exemples vietnamien et algérien ont montré que l’impérialisme ne comprend que le langage de la résistance armée.

Cette initiative américaine est intervenue dans un contexte où les rapports de force dans cette région du monde ont changé. La stratégie impérialiste en Syrie a totalement échoué, le régime syrien est sorti vainqueur de la guerre l’opposant à des groupes armés soutenus financièrement et militairement par le camp occidental. Le conflit s’enlise au Yémen, véritable échec politico-militaire du bloc impérialiste, en particulier celui de la stratégie saoudienne. La Turquie, qui affichait sans scrupule son soutien aux forces anti-Assad, se trouve aujourd’hui plus que jamais isolée sur le plan géopolitique. L’impérialisme, avec ses vassaux arabes et turc, est en très grande difficulté malgré les moyens militaires et financiers gigantesques mis en œuvre pour soumettre les peuples arabes.

En France, les attentats de 2015 ont conduit à un renforcement du tout sécuritaire, consacré notamment par la volonté de criminalisation de l’antisionisme et des soutiens au peuple palestinien. Le soutien inconditionnel de l’Etat français à l’entité sioniste s’exprime par la répression des mouvements antisionistes et des forces populaires issues de l’immigration, naturellement solidaires de la lutte palestinienne. La prise d’otage à Trèbes et le meurtre de Mireille Knoll, d’origine juive, sont prétexte à alimenter le racisme anti-arabe et l’islamophobie. La marche blanche contre l’antisémitisme initiée par le CRIF le 28 mars est révélatrice d’une évolution inquiétante. Toute la classe politique a répondu présent à l’appel à manifestation lancé par le CRIF, organisation dont le soutien à la politique colonialiste et raciste de l’entité sioniste est avéré. Le CRIF peut même délivrer les certificats de bonne fréquentation : le dirigeant de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pourra méditer longtemps l’humiliation subie car il a été contraint de quitter la manifestation sous les huées des militants sionistes.

Le mouvement sioniste voudrait que le monde marche sur sa tête : faire des juifs des victimes absolues pour légitimer le crime colonial en Palestine et la répression des soutiens à la noble cause du peuple palestinien.

Le 30 mars est une journée qui rappelle au monde que les Palestiniens sont toujours debout pour libérer leur terre. A cette occasion, ils vont organiser, selon le leader du Djihad islamique, « une manifestation massive aux abords de la bande de Gaza, une marche pour le retour en Palestine, pour montrer au monde entier que les Palestiniens refusent le deal américain, la judaïsation d’al-Quds et de la Palestine, la suppression du droit au retour des réfugiés. »

Il est urgent, et en écho avec la résistance en Palestine, de s’organiser pour construire un mouvement antisioniste uni autour de principes anticolonialistes clairs que sont les principes d’auto-détermination et de libération de toute la Palestine arabe.

photo: Algérie Presse Service




« La Palestine, notre patrie, est notre seul but » Interview de Kassem Aina

réalisée par le Comité Action Palestine,

22 septembre 2017, dans les locaux de l’ONG Beit Atfal Assumud, camp de réfugiés de Shatila (Liban).

 

Kassem Aina est fondateur et directeur de l’ONG Beit Atfal Assumud, dont l’objet est d’offrir un ensemble de services et de programmes éducatifs, culturels et récréatifs, de proposer des camps d’été et des services médicaux variés afin de faire face aux multiples besoins des réfugiés palestiniens au Liban en se focalisant sur les familles et la jeunesse. http://www.socialcare.org

Il est aussi responsable du comité d’organisation de la commémoration des massacres de Sabra et Shatila.

 

A écouter en cliquant sur le lien ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=NGmDxIzzFGA&feature=youtu.be

 

 

 




« Le peuple offre sa vie pour la liberté »

Calendrier Palestine Libre 2017 « Palestine, terre des martyrs »

Taleb Mohammad Abdullah Abu Zeid, Isam Mohammad Hammoudeh, Sha’baan Sa’id  Nabhan, Kamal Qadourah Hasan Hamoudeh. Voici les noms des premiers martyrs de la première intifada de 1987.

        Quel que soit le nom qu’on leur donne, qu’elles soient de pierres ou de couteaux, les intifadas sont l’expression spontanée de la révolte populaire contre l’occupation sioniste, contre l’humiliation subie quotidiennement: occupation des lieux saints, confiscation des terres, des biens, de la liberté de se déplacer, check point, pauvreté, répression, destructions des maisons, des hôpitaux,  …

Avec des simples pierres, enfants, adolescents, vieillards, hommes, femmes ont réussi à mettre en échec l’armée et les différents gouvernements sionistes et à alerter l’opinion publique internationale sur leurs conditions de vie  déplorables. Des pierre contre des chars, victoire politique, victoire médiatique.

De 1987 à 1991, de  2000 à 2005, et depuis 2015,  chaque intifada a eu des répercussions : de la première intifada a découlé le déclin du Fatah et l’ascension du Hamas. La deuxième intifada ou Intifada al-Aqsa a débouché sur le leadership du Hamas et notamment à sa prise du pouvoir à Gaza en 2006.

Enfin la troisième intifada et dernière en date, témoigne d’une radicalisation croissante du peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de la totalité de la terre arabe de Palestine et réaffirme l’unité du peuple palestinien, la solidarité des autres composantes de ce peuple avec Gaza et démontre, à terme, que toutes les tentatives sionistes de division sont vaines. Ainsi la peur change de camp car en s’attaquant à tous les membres de la société coloniale, les Palestiniens démontrent qu’il n’y pas de différence entre la population des colons et les forces armées gouvernementales. Les intifadas viennent rappeler que le peuple n’a jamais renoncé à la résistance.

C’est la résistance unique d’un peuple unique à l’oppression.

Ce peuple fier et résistant continue à donner de son sang, ces martyrs ne sont pas morts en vain. Ils montrent le chemin pour la lutte pour la justice, la dignité et la liberté.

Comité Action Palestine




Un révolutionnaire ne meurt jamais

Calendrier Palestine Libre 2017 « Palestine, terre des martyrs »

« La cause palestinienne n’est pas seulement la cause des Palestiniens, mais la cause de chaque révolutionnaire où qu’il se trouve, car c’est la cause de tous les peuples exploités et opprimés de notre temps » Ghassan Kanafani.

        Plusieurs centaines de militants arabo-musulmans ont donné leur vie en combattant l’entité sioniste et ont été la cible de sa politique d’assassinats extraterritoriaux. L’armée d’occupation n’a jamais hésité à intervenir directement pour éliminer des responsables de la résistance libanaise comme les membres fondateurs du Hezbollah tels que Cheikh Ragheb Harb (16 février 1984) et Sayed Abbas Moussaoui (16 février 1992), ou ses grands chefs militaires, Imad Moughniyeh (12 février 2008) et Samir Kuntar (21 décembre 2015). Bien qu’officiellement non impliqué dans le conflit syrien, Israël a mené plusieurs opérations aériennes tuant des combattants libanais parmi lesquels Djihad Moughniyeh, et iraniens comme le Général Mohammed Ali Allahdadi en janvier 2015.

Mais c’est le Mossad, agence chargée du renseignement et des affaires « spéciales » à l’étranger, qui est le responsable reconnu ou supposé de la plupart des assassinats d’opposants à l’entité sioniste. Cette pratique a été initiée par Golda Meir dans les années 60 comme méthode de déstabilisation et de guerre psychologique contre les mouvements de résistance.

Parmi tous ces martyrs arabes, l’Irakien Basil al Kubeisi, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), est assassiné le 5 avril 1973, ainsi que Mohamed Boudia, algérien, ancien membre du FLN et membre du Fatah palestinien le 28 juin 1973. L’agence de renseignements de l’entité sioniste est également désignée comme responsable de l’élimination des combattants du Hezbollah Hassan Hawla al-Lakiss le 2 décembre 2013 et Mustafa Badreddine le 13 mai 2016 ; sa responsabilité est établie pour l’assassinat du Général Mohammed Suleiman, un haut conseiller militaire et sécuritaire syrien, le 1er août 2008. Au-delà des hommes politiques et des combattants de la liberté, de très nombreux scientifiques libanais, irakiens et iraniens comme Massoud Ali Mohammed et Majid Shariari sont morts dans des attentats attribués au Mossad, car ils étaient considérés comme une menace pour l’entité sioniste.

Dans la longue liste des personnes ayant versé leur sang pour la libération de la Palestine, ces quelques noms rappellent que l’entité sioniste est terroriste par essence. Ces martyrs sont le symbole de la centralité de la cause palestinienne dans le monde arabe et le monde des révolutionnaires. Leurs noms sont gravés dans nos mémoires, car ils sont les exemples du sacrifice de soi pour la liberté.

Comité Action Palestine




Al-Quds est la capitale éternelle de la Palestine – Prise de paroles du 16 décembre 2017

A l’occasion de la manifestation du 16 décembre 2017

« Un peuple qui lutte pour sa liberté et son indépendance est invincible » disait le général Giap, héros de la guerre du Vietnam  contre l’impérialisme américain.

Malgré la répression, la colonisation, les 3 guerres de Gaza, le peuple palestinien reste invincible.  La décision de Donald Trump de faire d’al-Quds la capitale d’Israël ne brisera pas la volonté des Palestiniens.

Bien au contraire. Depuis cette décision, les masses palestiniennes et arabes se mobilisent et rappellent qu’al-Quds est la ligne rouge à ne pas franchir. Malgré lui,  Donald Trump a provoqué un séisme politique qui entraînera sans doute Israël à sa perte. La répression massive et les bombardements sur Gaza n’y changeront rien, les Palestiniens sont déterminés à défendre al-Quds et libérer leur pays.

La décision de Donald Trump montre que les Américains apportent un soutien inconditionnel à Israël, sous forme politique, militaire et économique. Les accords d’Oslo ont été un piège. Pendant que des dirigeants palestiniens et arabes négociaient, la colonisation et l’expulsion des palestiniens s’aggravaient, les résistants étaient emprisonnés ou assassinés.  La solution des deux Etats, un Etat palestinien à côté d’un Etat israélien est une promesse jamais tenue et qui ne sera jamais tenue. Qui peut encore croire que les Israéliens et les Américains sont pour la paix ?

De nombreux de dirigeants arabes, y compris palestiniens ont fait le jeu des sionistes et des Occidentaux qui leur promettaient un Etat palestinien. Cette fois-ci, le message de Trump est sans appel : les Palestiniens, ainsi que tous les peuples arabes et musulmans ne doivent rien attendre des impérialistes. Ils ne peuvent compter que sur leur unité et leur résistance pour libérer la terre arabe de Palestine. La voie pacifique est une illusion. Les exemples Vietnamiens et les Algériens ont montré que l’impérialisme ne comprend que le langage de la résistance armée.

Nous, Comité Action Palestine, n’attendons rien des dirigeants arabes, mais tout des peuples arabo-musulmans et de l’avant-garde palestinienne pour faire échouer le projet sioniste. A cet instant déterminant, nous assurons une nouvelle fois notre soutien entier et inconditionnel à la résistance du peuple palestinien. Al-Quds est la capitale de la Palestine, de toute la Palestine. Vive la résistance du peuple palestinien.

Comité Action Palestine




APPEL A MANIFESTATION pour AL-QUDS – Samedi 16 décembre 15h – Place de la Victoire

Samedi 16 décembre 2017, Manifestation

15h, place de la Victoire à Bordeaux

« Pour dénoncer la décision américaine de faire de Jérusalem la capitale de l’Etat d’Israël »

Le 6 décembre 2017, le Président américain Donald Trump annonce qu’il met en application une décision du Congrès américain de 1995, en déplaçant l’ambassade américaine de Tel Aviv à al-Quds (Jérusalem). Niant de fait le droit international qui octroie un statut international à cette ville palestinienne, les Etats-Unis font d’al-Quds la capitale d’Israël, conformément au souhait des sionistes. Cette annonce est lourde de conséquences pour les Palestiniens, le monde arabo-musulman, mais aussi pour le monde entier.

Les Palestiniens, ainsi que tous les peuples arabes et musulmans ne doivent rien attendre des impérialistes. Ils ne peuvent compter que sur leur unité et leur résistance pour libérer la terre arabe de Palestine.

Nous, Comité Action Palestine, condamnons la décision américaine et soutenons la résistance de nos frères palestiniens contre l’occupation de la Palestine.

Venez très nombreux !

Comité Action Palestine




Communiqué du Comité Action Palestine : Al-Quds est la capitale éternelle de la Palestine.

Al-Quds est la capitale éternelle de la Palestine

Le 6 décembre 2017, le Président américain Donald Trump annonce qu’il met en application une décision du Congrès américain de 1995, en déplaçant l’ambassade américaine de Tel Aviv à al-Quds (Jérusalem). Niant de fait le droit international qui octroie un statut international à cette ville palestinienne, Les Etats-Unis font d’Alquds la capitale d’Israël, conformément au souhait des sionistes. Cette annonce est lourde de conséquences pour les Palestiniens, le monde arabo-musulman mais aussi pour le monde entier. Depuis 24h, les masses palestiniennes et arabes se mobilisent et rappellent qu’al Quds est la ligne rouge à ne pas franchir et que Donald Trump a provoqué un séisme politique qui entrainera sans doute l’entité sioniste à sa perte.

Alors que les USA et des puissances occidentales viennent de perdre en Syrie une bataille importante dans la guerre menée contre les peuples arabes, cette annonce intervient comme un signal fort du soutien inconditionnel apporté par l’empire américain à la colonisation juive de la Palestine.

Les propos de D. Trump ont surtout le mérite de la clarté. Alors que le soutien concret, sous forme militaire, économique et politique, des USA à Israël n’a jamais été mis en défaut, nombres de dirigeants arabes, y compris palestiniens ont fait le jeu des précédents présidents américains qui leur promettaient un Etat palestinien. Cette fois-ci, le message de Trump est sans appel : les Palestiniens, ainsi que tous les peuples arabes et musulmans ne doivent rien attendre des impérialistes. Ils ne peuvent compter que sur leur unité et leur résistance pour libérer la terre arabe de Palestine. La voie pacifique a toujours joué contre les colonisés. Les exemples Vietnamiens et les Algériens ont montré que l’impérialisme ne comprend que le langage de la résistance armée.

Cette déclaration sera peut-être le point de départ d’une ultime prise de conscience, débarrassée des illusions nées des négociations d’Oslo et de la naïveté qui consiste à croire dans les bonnes intentions de l’Occident pour la « solution » à deux Etats. Nous, Comité Action Palestine, n’attendons rien des dirigeants arabes mais tout des peuples arabes et l’avant-garde palestinienne pour faire échouer le projet sioniste. A cet instant déterminant, nous assurons une nouvelle fois notre soutien entier et inconditionnel à la résistance du peuple palestinien.

Comité Action Palestine

8 décembre 2017




Communiqué du Mouvement du Jihad Islamique en Palestine En réponse à la décision américaine

« Dieu vous interdit de prendre pour maîtres ceux qui vous combattent à cause de votre foi, ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à votre expulsion. Ceux qui les prennent pour maîtres, ce sont les injustes. » (Al-Momtahina, 9)

Aux masses de notre peuple palestinien et de notre nation arabe et islamique

La position américaine à propos d’al-Quds ne nous a pas surpris, la décision avait été prise par les Etats-Unis après l’accord néfaste d’Oslo, et après la reconnaissance par l’OLP d’ « Israël », qui déclarait que al-Quds était sa capitale unifiée. Trump qui exécute une ancienne décision du congrès américain, ne nous a pas surpris, car nous n’avons jamais eu d’illusions sur le fait de compter sur la position américaine. Toutes les administrations américaines qui se sont succédées se sont non seulement, entièrement alignées sur l’ennemi sioniste, mais ont pleinement participé à tous ses crimes, son terrorisme et son agression sur la Palestine, son peuple, sa terre et ses lieux saints.

Aux masses de notre peuple et de notre nation

Face à cette décision qui révèle le visage laid de la politique américaine, nous affirmons qu’elle défie le monde dans son ensemble, elle humilie les sentiments de tous les Arabes et musulmans, et représente une gifle à tous ceux qui comptaient sur les Etats-Unis et pensaient instaurer la paix et réaliser un règlement sous son égide. Trump a de nouveau proposé une marchandise avariée en déclarant que Washington soutient la solution de deux Etats si les deux parties, palestinienne et « israélienne » se mettaient d’accord, ce qui veut dire qu’il a rattaché la solution à l’approbation d’ « Israël », bien qu’il sache qu’il ne l’approuvera pas, mais sera au contraire encore plus agressif et plus têtu,  avec le cadeau de Trump qu’il attendait depuis des décennies. Trump a envoyé le coup de grâce au règlement et a totalement achevé ce qui s’appelle la solution de deux Etats. Il n’y a plus désormais de possibilité ou de justification de s’illusionner et de poursuivre ce chemin.

Aux masses de notre peuple et de notre nation

Nous faisons face à cette évolution importante, et pour agir et affronter les conséquences de cette décision, qui constitue une déclaration de guerre contre le peuple palestinien, ses droits nationaux et ses lieux saints, nous appelons à ce qui suit :

Un : Retirer la reconnaissance par l’OLP de l’entité sioniste « Israël ».

Deux : Annoncer l’échec du projet de règlement, et supprimer les accords d’Oslo, et cesser toute activité y afférente, et notamment la coordination sécuritaire avec l’ennemi sous toutes ses formes.

Trois : Affronter avec force et fermeté, et par tous les moyens, refuser et faire échec au complot de liquidation de la cause palestinienne appelé « marché du siècle » américain, que Trump a inauguré en déclarant que al-Quds serait la capitale de l’entité sioniste.

Quatre : appeler les masses palestiniennes à accentuer l’Intifada al-Quds avec la participation de toutes les organisations de l’action nationale et islamique.

Cinq : Renforcer et accentuer la résistance dans notre terre occupée, et notamment en Cisjordanie, et assumer son devoir et ses responsabilités de défense du peuple palestinien, de sa terre et de ses lieux saints, et réaliser ses buts nationaux que sont la libération et le retour.

Six : Agir pour mettre fin à la division interne et réaliser l’unité du rang palestinien autour des constantes nationales, et agir pour reconstruire l’OLP et le conseil national palestinien.

Sept : Nous demandons aux Arabes et musulmans de cesser de prendre les Etats-Unis pour amis ou alliés des Arabes et musulmans, après qu’ils aient choisi la position d’hostilité envers eux en s’alliant entièrement avec l’entité sioniste, dans ses agressions et son terrorisme contre le peuple palestinien et la nation islamique, en déclarant que al-Quds serait la capitale d’ »Israël »

Huit : Nous demandons le retrait de l’initiative arabe pour la paix, la rupture des relations déclarées ou non avec l’entité sioniste, et de cesser toute normalisation avec lui, de fermer ses ambassades et ses représentations présentes dans les capitales arabes.

Neuf : Nous demandons à tous les Arabes et musulmans d’agir pour renforcer la résilience du peuple palestinien, de soutenir la résistance à l’occupation sioniste et de cesser toute poursuite à son encontre et les tentatives de la délégitimer en la décrivant comme étant terroriste, en soutien avec l’entité sioniste.

Dix : Nous demandons à tous les êtres libres de ce monde de refuser la décision arrogante américaine, et d’activer les campagnes de boycott global contre l’occupation sioniste et son agression sur le peuple palestinien.

Onze : En conclusion, tout en affirmant le droit total du peuple palestinien sur sa patrie la Palestine, nous faisons le serment aux masses de notre peuple et de notre nation de poursuivre le chemin qui exprime la volonté du peuple et de la nation, qui est le chemin de la lutte et de la résistance armée, qui déterminera le sort de la Palestine, de toute la Palestine, d’al-Quds, de toute la ville d’al-Quds, jusqu’à la victoire et la libération entière, par la permission de Dieu.

Mouvement du Jihad islamique en Palestine

19 Rabi’ al-Awal 1439 h/ 7 décembre 2017.