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Abdourhane Ridouane: un nouveau revers pour Darmanin

Comité Action Palestine, 13 juin 2024

La justice vient de se prononcer. NON, les publications de Abdourhamane Ridouane sur les réseaux sociaux ne démontrent pas que ce dernier pourrait porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Etat et ne justifient donc pas la procédure d’expulsion initiée à son encontre par la préfecture de la Gironde.

C’est un nouveau camouflet pour l’Etat français qui s’acharne depuis 2015 sur le Président de la Mosquée de Pessac, et qui avait déjà été débouté en 2022 devant le Conseil d’Etat pour des accusations analogues envers A. Ridouane. Si l’on peut considérer cet avis comme une première victoire, il est aussi purement consultatif. La Préfecture peut très bien décider de passer outre. Aussi  nous ne devons pas  relâcher notre mobilisation en soutien à Abdourhamane Ridouane. Nous devons continuer à dénoncer par tous les moyens possibles cette procédure totalement injuste dont le seul objectif est de réprimer les soutiens à la résistance du peuple palestinien et de faire peur à tous ceux qui se lèvent pour dénoncer le génocide en cours en Palestine. 




Dans les sables mouvants de Gaza

Comité Action Palestine, le 8 juin 2024

« Dieu soit loué qui a fait de nos ennemis des imbéciles ». Hassan Nasrallah a eu les mots justes pour qualifier les dirigeants « israéliens ». Ils n’ont pas vu le 7 octobre arriver. L’opération des organisations palestiniennes est tombée comme un coup de massue sur la tête des « Israéliens », croyant sans doute que la résistance palestinienne n’était pas capable de leur infliger un traumatisme pareil en matière de stratégie militaire. Si l’objectif des organisations de résistance palestiniennes, ce 7 octobre, était de jouer la surprise avec un ennemi qui avait baissé la garde, la stratégie de la résistance libanaise, au contraire, est d’épuiser les forces « israéliennes » avec la tactique du harcèlement quotidien.

Les stratèges libanais, en soutien aux Gazaouis, ont affaibli le bras meurtrier « israélien » à Gaza en obligeant les dirigeants sionistes à consacrer une partie de leurs forces dans le nord de la Palestine. La stratégie a très bien réussi. Embourbé à Gaza, l’ennemi sioniste a des difficultés à faire face aux Libanais qui utilisent un armement efficace et indétectable par la technologie militaire « israélienne ». Résultat : l’ennemi ne réalise aucun objectif ni à Gaza ni à la frontière nord. Dès la première heure, la Cisjordanie a rejoint Gaza dans la bataille en cours. Les sionistes font face à trois fronts de résistance de haute intensité. Malgré leur très grande puissance de feu, les sionistes s’enlisent dans ces trois fronts. Autant dire que l’échec « israélien » est patent.

Sur le plan politique, c’est une catastrophe pour les sionistes. Depuis huit mois, ils ne peuvent se prévaloir d’aucune victoire digne de ce nom. Bien au contraire. Les colonies du nord ont été vidées de leurs habitants. Ce qui vient percuter de plein fouet la politique sioniste d’implantations coloniales dans les territoires palestiniens. Au regard de cette configuration, on pourrait même dire qu’un processus inverse fait son apparition : la libération du territoire palestinien. Certes provisoire pour l’instant, mais rien ne dit que ce n’est pas un processus irréversible. L’avenir proche nous le dira.

La colère des colons et de leurs représentants au sujet de la faillite militaire dans le nord annonce sans aucun doute des contradictions internes insurmontables qui seraient bénéfiques pour les Palestiniens. Les contradictions entre colons ne peuvent être que profitables car elles affaiblissent le camp sioniste. La guerre civile sioniste n’est pas encore là, mais c’est une hypothèse à ne pas écarter. Parce que la politique « israélienne » est depuis le début fondée sur la conquête territoriale, il est difficile d’admettre, pour la majorité des « israéliens », la situation qui prévaut dans le nord et autour de Gaza. L’angoisse gagne les esprits sionistes qui redoutent désormais une victoire de la résistance et savent, dorénavant, que leur sécurité ne sera plus jamais garantie. Psychologiquement, ils sont perdus et ils ont perdu. Cette étape avant l’effondrement du sionisme est une grande réalisation de la résistance palestinienne et libanaise.

A cette situation peu glorieuse pour les sionistes, s’ajoutent les effets dévastateurs des initiatives internationales considérant que les dirigeants « Israéliens » sont passibles de poursuites devant le Procureur de la CPI pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Les sionistes ont aussi perdu la guerre de la propagande. Les images terribles d’enfants décapités ou brûlés vifs ont définitivement entamé le capital de sympathie dont pouvait bénéficier l’entité sioniste. Leurs maîtres américains ont très bien compris cela. Il faut sauver « Israël » de lui-même, aveugle à ce basculement historique qui en fait un Etat foncièrement criminel et déshumanisé au plus haut point. A Washington, les décideurs politiques et militaires ont pris la mesure du désastre : il est temps de négocier un cessez-le-feu. Et les Palestiniens ont compris eux aussi que la situation politique leur est favorable. Si négociations il y a, il est de leur intérêt de ne céder sur aucun des points fondamentaux : échanges de prisonniers, retrait des forces sionistes et le retour des déplacés.

Il est certain que les sionistes sont en très grande difficulté. Ils ne peuvent accepter un accord de cessez-le-feu sans que ne tombe la coalition fragile qui gouverne. Ils espèrent encore renverser la donne militaire sur le terrain, mais ils n’y parviennent pas. Signer en l’état la proposition américaine les conduirait inévitablement vers une crise politique interne gravissime, voire vers la guerre civile. Il leur faut sortir du dilemme : soit continuer la guerre, soit aller droit vers la crise politique interne. Le régime sioniste a choisi pour l’instant la guerre. La prédiction de la résistance s’est bien réalisée : les sionistes sont pris dans les sables mouvants de Gaza.

Dessin : Mohammed Sabaaneh, artiste palestinien, @sabaaneh




Les leçons palestiniennes

Comité Action Palestine, le 8 juin 2024

Depuis plus de huit mois, malgré la dévastation de Gaza et malgré le terrible coût humain, et à l’encontre de tous les mensonges et de toutes les manipulations, le peuple palestinien soutient les organisations de la résistance parce que les hommes qui mènent la bataille sur le terrain sont le peuple palestinien. Le regard occidental, toujours colonial, voudrait croire et faire croire que la résistance ne représente pas le peuple. Mais les Occidentaux se bercent d’illusions. Le peuple et la résistance ne font qu’un.

Dans une logique coloniale digne des pires moments du 19ème siècle, on continue à marteler que les organisations palestiniennes ne sont pas légitimes. Que ces organisations ont usurpé le pouvoir et seraient « réactionnaires » et « barbares ». C’est bien l’esprit colonial. Depuis la France, on sait ce qui est bon ou mauvais pour les Palestiniens. On choisit à leur place. Les puissances coloniales ont toujours considéré les colonisés comme des peuples immatures et inférieurs. C’est le même réflexe raciste qui fait dire à beaucoup que les Palestiniens ne savent pas choisir leurs représentants. Les colonialistes français le disaient pendant la guerre d’Algérie, les colonialistes de tous bords le répètent aujourd’hui pour la Palestine. Quelles que soient les formes d’organisation que pourront se donner les colonisés, les esprits retors et colonialistes, de gauche et de droite, diront toujours la même chose : « vous avez tort ! ».

Depuis 76 ans, le peuple palestinien subit la pire des oppressions. Depuis huit mois, il subit un génocide, mais on continue, sans honte, à lui faire la leçon. Une leçon de civilisation. Mais quelle est votre civilisation ? Celle du droit du plus fort ? Celle du droit de piller et d’exploiter ? Celle du droit de coloniser et de tuer ? Celle du droit de dire le bien et le mal ? Mais qui vous a donné ce droit ? Le peuple palestinien n’a pas tort. Il a raison. Comme le peuple algérien et le peuple vietnamien, le peuple palestinien a compris. Il faut laisser s’égosiller les moralistes et les hypocrites. Ce qui compte c’est de résister à son oppresseur direct. Il y va de son existence. Sur un ton sarcastique, un leader vietnamien disait : « l’impérialisme est un mauvais élève, qui n’apprend jamais les leçons de l’histoire ».

Pour pouvoir s’auto-déterminer, le peuple palestinien est à même de pouvoir déterminer par quels moyens il doit se libérer et avec quels représentants. La plus grande des libertés est de pouvoir choisir en toute conscience, face à la menace de sa propre destruction, la voie qui l’amènera à l’indépendance. Le peuple palestinien n’avait pas le choix : soit disparaitre soit résister. Depuis plus de huit mois, il fait la preuve qu’il est sur la bonne voie. Malgré la puissance de feu de l’ennemi « israélien », la résistance est toujours bien présente. Les sionistes massacrent. Ils font ce qu’ils savent faire de mieux, mais sans parvenir à vaincre les résistants palestiniens, libanais et yéménites. Avec le peu de moyens à leur disposition, les Palestiniens ont intelligemment fait face à « Israël » et ses alliés impérialistes. Ils sont en train de faire vaciller les bases de ce monde injuste. Ce sont eux qui nous donnent des leçons d’intelligence et de patience. Ils nous donnent des leçons d’humanité au milieu de ce bain de sang.

Rien ne fera dévier la révolution palestinienne de sa trajectoire. Le peuple palestinien persévère sur le chemin de la liberté malgré les dégâts immenses subis à Gaza et en Cisjordanie. Le prix payé est tel depuis plus de huit mois qu’il est impensable pour lui de reculer aujourd’hui. Il soutient toujours très fermement la résistance. Il sait qu’il doit payer au prix fort l’espoir de vivre un jour librement sur ses terres. Notre devoir ici est de le soutenir inconditionnellement jusqu’à la libération de toute la Palestine, de la mer au Jourdain.

Palestine vivra, Palestine vaincra !




Pourquoi les « Israéliens » tuent des enfants

Comité Action Palestine, le 1er juin 2024

Les bombardements « israéliens » contre les civils palestiniens se poursuivent à un rythme infernal depuis près de huit mois. Avec la régularité monstrueuse d’une machine à tuer, l’occupant sioniste, sans pitié, frappe encore et toujours les Palestiniens sans distinction entre les hommes, les femmes et les enfants.

A Rafah, les scènes de bébés décapités et d’enfants brulés sont vues par le monde entier. Malgré les recommandations de la Cour internationale de Justice, malgré les mandats d’arrêts de la Cour pénale internationale à l’encontre de B. Netanyahou et Y. Gallant, malgré l’indignation générale et les manifestations partout dans le monde, les dirigeants « israéliens » restent froids. Ils poursuivent la politique de terreur absolue. Ils accomplissent ce pourquoi l’Etat sioniste a été mis au monde : anéantir le peuple palestinien.

Dans l’histoire, rien de semblable ne s’est produit. Avec la technologie dernier cri, avec des bombes d’une tonne, avec le soutien sans faille des grandes puissances occidentales, des bébés sont exterminés dans les tentes des familles déplacées. Des hommes et des femmes sont brûlés vifs pour que puisse s’instaurer la domination totale et absolue des « Israéliens » en Palestine. L’extermination est devenue la religion des sionistes dans leur quasi-totalité. La société « israélienne » reste insensible au massacre à grande échelle des civils palestiniens. Les dirigeants « israéliens » ne sont pas devenus des fous sanguinaires. Ils exécutent le souhait de la société coloniale toute entière. Il serait erroné de croire que les dirigeants sionistes agissent irrationnellement. Ils agissent avec un calcul politique, en sachant qu’ils doivent satisfaire la demande naturelle d’une société coloniale : écraser définitivement les colonisés en tuant d’abord les enfants.

La leçon retenue par les Palestiniens, c’est que les colons ont engagé une lutte à mort contre eux depuis au moins 76 ans. Ils savent que les colons veulent s’emparer de toute la Palestine. De la mer au Jourdain. La société coloniale « israélienne » ne se contentera jamais des pseudos frontières de 1967. Le mot « paix » est un mensonge lorsqu’il sort de la bouche des sionistes. Ils se moquent du droit international. Le seul droit qui compte pour eux est le droit du plus fort. A chaque recommandation d’une instance internationale contre les massacres, le lendemain les sionistes montrent ce qu’ils en pensent en bombardant sauvagement des civils palestiniens. Ce qui compte pour les dirigeants « israéliens », c’est de montrer aux colons qu’ils font le job pour lequel ils ont été mandatés.

Les choses sont devenues très claires. Les sionistes disent aux Palestiniens : « c’est vous ou nous !». Il n’y a pas d’autre issue que la confrontation armée totale. Il devient alors indécent et inhumain de demander des comptes à la résistance armée du peuple palestinien. Jamais un peuple ne se laissera exterminer. Sa résistance est légitime. Tout donne raison au peuple palestinien. Il est sur ses terres. La Palestine appartient aux Palestiniens. Jamais, ils ne laisseront l’infâmie régner sur leur propre terre. Jamais, ils n’abandonneront le combat pour la justice, pour les générations futures et cette génération de martyrs tombés sous les bombes des sionistes et de leurs alliés. Les peuples arabes voisins ont compris qu’après les Palestiniens ce sera leur tour. Ils soutiennent avec raison la brave résistance libanaise et yéménite. Ce qu’ils font en Palestine, les sionistes le feront partout où ils le pourront. La mort et la destruction n’ont pas de frontière pour eux.

De cette confrontation très violente, il est vital que le peuple palestinien sorte victorieux. Pour lui-même et pour tous les opprimés. Car battre « Israël » c’est battre l’injustice que font régner les pays impérialistes dans le monde. Notre devoir est de prendre part à cette lutte.

Palestine vivra, Palestine vaincra !




Soutien à Abdourahmane Ridouane, président de la mosquée de Pessac, menacé d’expulsion par Gérald Darmanin – Signez la pétition !

Vendredi 24 Mai 2024

La préfecture de Gironde vient de lancer une procédure d’expulsion contre Abdourahmane Ridouane, président de la mosquée de Pessac et infatigable militant de la cause palestinienne ici à Bordeaux. Alors que la Cour Internationale de Justice a alerté sur les risques génocidaires et que la Cour Pénale Internationale va lancer des mandats d’arrêt pour crimes de guerre contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, la préfecture de Gironde va à l’encontre des institutions internationales en lançant cette procédure d’expulsion contre Abdourahmane Ridouane. Depuis le 7 octobre une répression tous azimuts s’abat sans relâche contre tous ceux qui osent se placer du coté des colonisés, qu’ils soient militants, étudiants, syndicalistes, soignants, responsables de mosquées ou encore humoristes. Pendant que l’entité coloniale poursuit son projet génocidaire en Palestine, l’État français use de tous les moyens pour museler les voix sincères qui s’élèvent contre cette injustice et soutiennent la résistance du peuple palestinien. Il est urgent de rassembler et instaurer un rapport de force pour faire face à la répression des défenseurs de la cause palestinienne. Nous, organisations, associations, collectifs, militants dénonçons cette procédure d´expulsion d’A.Ridouane et plus globalement la criminalisation de tous ceux qui osent être du coté de la justice en Palestine, en France et partout dans le monde.

Premiers signataires : 

– Comité Action Palestine 

– Campagne Unitaire pour la libération de George Ibrahim Abdallah.

– Urgence Palestine (National) 

– Féderation Syndicale Étudiante (FSE)

– La Fosse aux Lyons 

– Perspectives Musulmanes 

– Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire 

– FSE Bordeaux 

– Association Fraternite Franco Palestinienne 33 

– Collectif Palestine Reims 

– Comité Palestine Hérouville 

– Les Indigènes de la République 

– Comité Vérité et Justice 31 

– Comité Palestine 31

– Jeunes Palestine 

– Bruxelles Panthères 

– Toulouse Anti-CRA 

– Décolonial news 

– Nouveau Parti Anticapitaliste 33 (NPA)

– Révolution Permanente 

– Le Poing Levé

– GLAA Bordeaux (groupe de logistique et d’appui antiraciste) 

– Groupe logistique d’appui Reims 

– La Cause du Peuple 

– Lignes de crête 

– Collectif Attarik 

– Bordeaux en lutte 

– Survie Gironde

– La France Insoumise Gironde (LFI)

– Collectif Palestine Etudiants Aix en Provence

– PEPS Pour une écologie Populaire et sociale

– Comité Local AFPS de la Charente

– Collectif Judeo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP)

– Collectif « Education avec Gaza 33 »

➡️ Signez la pétition ici : https://www.mesopinions.com/petition/politique/soutien-abdourahmane-ridouane-president-mosquee-pessac/230655

Photo : Comité Action Palestine




Pourquoi la Palestine vaincra !

Comité Action Palestine, le 25 mai 2024

Depuis le 7 octobre les sionistes sont en fureur. Aveuglés par le coup reçu, ils ravagent Gaza en tuant et en détruisant tout sur leur passage. Leur seul mode d’existence est d’éliminer tout ce qui est palestinien, toute chose ou tout symbole qui rappelle l’existence millénaire de la Palestine. Une rage de destruction qui se retourne contre eux.

Le 7 octobre a permis de tracer une nette démarcation entre le camp de la sauvagerie impérialiste et sioniste et le camp des anticolonialistes qui défendent la liberté des peuples. Une démarcation nette entre ceux qui ne sont guidés que par l’appât du gain et du profit, et ceux qui se tiennent du côté de la justice et de l’égalité. La France, l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats-Unis, l’avant-garde de l’impérialisme, soutiennent de manière inconditionnelle le crime en Palestine. Le 7 octobre a définitivement mis fin à l’hypocrisie. Plus jamais, ces pays ne pourront tromper les peuples. Comme par leur passé esclavagiste et colonialiste, ils considèrent qu’ils doivent dominer le monde, en exterminant les peuples si c’est nécessaire. Derrière les beaux discours trompeurs, la guerre et l’exploitation de l’homme par l’homme sont à la base de leur « civilisation ».

Mais le sol est en train de se dérober sous leurs pieds depuis le séisme du 7 octobre. La résistance palestinienne gagne en légitimité et en appui populaire dans le monde. Même les instances internationales sont obligées de concéder, dans l’hésitation et la douleur, que les sionistes agissent en dehors de toute humanité et commettent des crimes qualifiés de génocidaires. C’est la première fois que la Cour pénale internationale s’apprête à lancer des mandats d’arrêt contre des dirigeants occidentaux. B. Netanyahou et Y. Gallant sont désignés par cette Cour comme des criminels de guerre. Et les pays qui reconnaissent la Palestine sont de plus en plus nombreux.  C’est un gain politique immense du 7 octobre. La résistance a forcé les instances internationales à se positionner. La leçon que les peuples retiennent, c’est que la résistance paie. La résistance est le seul moyen pour faire avancer la cause des peuples. La bataille sera encore longue et dure, mais le peuple palestinien gagne des points.

Sur le champ de bataille à Gaza et en Cisjordanie, la résistance fait la démonstration que les sionistes ne parviendront pas à réaliser leurs objectifs. Depuis 8 mois l’armée « israélienne » tue, massacre, détruit, affame mais ne parvient pas à éliminer les organisations de la résistance ni à récupérer par la force les prisonniers « israéliens » détenus par les Palestiniens. Et c’est là l’essentiel. Le courage palestinien finira par décourager la soldatesque sioniste. « Israël » n’a pas encore compris que l’aventure sioniste criminelle en Palestine est en train de prendre fin. Comme une mauvaise greffe en terre arabe, l’Etat sioniste est rejeté par tous les peuples de la région. Comment peut-il en être autrement lorsque le crime de génocide se déroule en direct devant le monde entier ?

Le courage des Palestiniens est un exemple. Et il inspire de nombreux militants dans le monde et en France. La répression qui s’exerce contre eux est sans pitié. Défendre la cause d’un peuple menacé de génocide est devenu un crime. Demander un cessez-le-feu ou de cesser de tuer des enfants peut vous conduire devant les tribunaux ou vous condamner à l’expulsion. Notre ami et camarade Abdourahmane, soutien sincère et infatigable de la cause des opprimés en fait les frais. Le préfet de Gironde souhaite s’en débarrasser en l’expulsant au Niger. Mais peut-on se débarrasser de l’amour de la liberté et de la justice ? Peut-on se débarrasser si facilement de la soif d’égalité ? A nous de montrer que notre force réside dans la solidarité avec les Palestiniens, avec tous les peuples en lutte comme les Kanaks et avec tous ceux qui subissent la répression. A nous d’être unis face aux forces de l’injustice.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

 




Démocratie et colonialisme en Kanaky Nouvelle-Calédonie

Le 13 mai 2024, l’Assemblée nationale a voté la loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral calédonien, permettant d’élargir le droit de vote à 25 000 colons nouvellement installés. Jusque-là, seules les personnes inscrites sur les listes électorales avant 1998, et leurs descendants, pouvaient voter aux élections provinciales. 

Au nom de la démocratie, l’Etat français entend noyer le vote du peuple Kanak par le vote de colons français.  Alors que 80% du peuple Kanak est favorable à l’indépendance nationale, droit reconnu par les Nations Unies qui classent la Nouvelle Calédonie dans « les pays à décoloniser », ce nouvel artifice de l’Etat français n’a qu’un seul objectif : maintenir l’ordre colonial en Kanaky-Nouvelle Calédonie. Le soulèvement actuel du peuple Kanak est la réponse légitime à la violence coloniale qui dure depuis plus de 170 ans.

Colonisé en 1853, la Kanaky Nouvelle-Calédonie n’a pas échappé aux fondamentaux de la civilisation occidentale capitaliste : exploiter, exterminer et s’enrichir. La France a usé de tous les moyens pour contrôler cette région stratégique de l’océan Pacifique et exploiter la 4e réserve mondiale de nickel. Après avoir décimé la moitié de la population autochtone entre 1853 et 1920, l’Etat français a fait venir en masse des colons français afin d’endiguer le mouvement indépendantiste.  La circulaire du 1er ministre français en 1972 était claire : « l’immigration massive de citoyens (colons) français […] devrait permettre d’éviter le danger de revendication nationaliste ».

La citoyenneté française accordée en 1946 et les accords de Nouméa de 1998 devant mener à une « complète émancipation » des Kanaks n’étaient que symboliques : dans les faits, le peuple Kanak est toujours colonisé : occupation militaire, politique d’installation de colons, spoliation des terres, racisme, assassinats ciblés et violences diverses n’ont pas cessé depuis 171 ans. 70% du peuple Kanak vit actuellement sous le seuil de pauvreté. Quelques grandes familles coloniales contrôlent les leviers de l’économie locale, exploitant les ressources et les travailleurs kanaks quand ceux-ci ne sont pas discriminés à l’embauche, le tout sous la protection de l’Etat français et des milices coloniales.

L’idée de la « démocratie » à l’occidentale a été enterrée définitivement dans les ruines de Gaza et Macron voudrait nous faire croire que c’est au nom de la démocratie qu’il modifie la réforme du corps électoral calédonien ? Parler de démocratie dans une société coloniale est absurde. Comme si quelqu’un s’installait dans votre maison par la force et imposait ensuite un vote pour savoir à qui elle appartient. Les jérémiades sur la démocratie ne trompent plus personne.L’accession au droit de vote de colons blancs nouvellement installés sur l’île vise seulement à maintenir l’ordre colonial français.

A l’image du peuple palestinien, le peuple kanak a toujours lutté contre la colonisation. Comme en Palestine, il fait face à des colons blancs racistes armés, spoliateurs de terres et soutenus par un Etat colonial. Ces véritables milices coloniales ont assassiné 3 résistants Kanak depuis le 13 mai. Comme en Palestine, la répression coloniale s’abat sans pitié sur le peuple Kanak : milices paramilitaires, déploiement de l’armée, état d’urgence, coupure de réseaux sociaux, arrestations de membres de la résistance. 

Le Comité Action Palestine dénonce la violence coloniale de l’Etat français en Kanaky Nouvelle-Calédonie et exprime sa totale solidarité au peuple Kanak qui mène une juste lutte pour son autodétermination et son indépendance nationale.  Il est temps de mettre un coup d’arrêt à la sauvagerie sans bornes et aux méfaits du rouleau compresseur capitaliste, ici en France, en Palestine et partout dans le monde.




Rafah, la dernière carte des sionistes avant la défaite

Comité Action Palestine, le 18 mai 2024

Le monde entier a retenu son souffle devant une intervention imminente des forces armées sionistes à Rafah. Le sang des civils palestiniens allait continuer à couler. Comme depuis des mois dans la bande de Gaza. Le monde entier voit clairement que l’existence de l’entité sioniste repose sur la guerre permanente. L’opération spectaculaire du 7 octobre a permis de le révéler. La machine à tuer sioniste fonctionnait à plein régime sous le masque de la démocratie et de la fiction de la paix avec les Palestiniens. Ce 7 octobre a montré aussi que l’invincibilité de l’Etat sioniste avait la fragilité d’un château de cartes. Désormais la société coloniale est en proie au doute. Incapables de réaliser le moindre objectif de guerre, les dirigeants « israéliens » ont alimenté à leur insu les tensions entre les colons. Le doute a gagné les esprits. Les dirigeants devaient le dissiper en menant une guerre de génocide. Il fallait rassembler tous les « Israéliens » contre leur ennemi commun palestinien. Mais ce doute agit comme un poison dans le corps. L’armée « israélienne » ne parvient pas à relever le défi du 7 octobre. Le coup était mortel.

L’aventure « israélienne » meurtrière en Palestine a commencé il y a 76 ans par la purification ethnique, elle est en train de s’achever sous nos yeux avec la guerre génocidaire à Gaza. « Israël » est en crise profonde. La situation est insoluble pour les sionistes. Accepter un accord de cessez-le-feu aujourd’hui, c’est imploser demain. Ne pas signer d’accord, c’est continuer une guerre sans boussole et sans stratégie, sinon tuer encore et toujours. « Israël » est dans l’impasse. Yahia Sinwar a eu raison de Benjamin Netanyahou. La résistance rationnelle d’un côté et la folie meurtrière de l’autre. Chaque camp s’est donné l’homme de la situation pour le conduire à la victoire. Pour l’instant, la résistance n’a pas plié. Chaque jour qui passe est une victoire pour les Palestiniens. Forte de la légitimité de tout un peuple à revendiquer l’indépendance nationale, la résistance palestinienne s’obstine avec raison à faire disparaître la tyrannie coloniale en Palestine.

Le problème d’« Israël » n’est pas Netanyahou et l’extrême droite. Le problème d’« Israël » c’est « Israël » lui-même. Les « Israéliens » sont tous d’accord pour anéantir le peuple palestinien. Il est vain d’attendre du sein même de la société « israélienne » une quelconque solidarité à grande échelle avec les Palestiniens. L’histoire algérienne nous l’a montré. A part quelques individualités, les colons français dans leur ensemble ont fait corps contre les Algériens. En Palestine, la société coloniale « israélienne » a un seul objectif : s’emparer de toutes les terres et conserver coûte que coûte les privilèges propres aux colons avec l’appui de l’impérialisme occidental. La guerre menée aux Palestiniens depuis 76 ans n’a pas d’autre explication. Ce qui est en cause n’est pas l’ambition personnelle d’un Netanyahou ou l’obscurantisme de quelques religieux fous furieux, mais la viabilité du système colonial et son existence à moyen terme.

Attaquer Rafah permet aux « Israéliens » de repousser le jour de la défaite et leur donne l’illusion éphémère qu’ils sont les maîtres du jeu. Si depuis 8 mois, ils n’ont obtenu aucun gain ni militaire ni politique, comment pourraient-ils obtenir ne serait-ce qu’un semblant de victoire à Rafah ? Depuis 8 mois la résistance palestinienne est toujours aussi puissante. Les résistances libanaise et yéménite harcèlent sans cesse les forces sionistes. Le mouvement de soutien international s’intensifie et s’élargit alors que l’image des sionistes s’est très fortement détériorée. Nous assistons à un basculement historique. Jamais la résistance arabe n’a été aussi forte et jamais « Israël » n’a été aussi faible. La grande explication, l’explication définitive lancée depuis le 7 octobre entre les Palestiniens et les « Israéliens » a redonné l’espoir, malgré les morts et les destructions, que l’annonce de la victoire palestinienne est proche.

La solidarité avec la résistance est ici notre devoir de femmes et d’hommes libres qui refusent l’injustice. Qui refusent l’arbitraire du plus fort. La résistance rend libre. Le peuple palestinien est un peuple libre et rien ne le soumettra aux forces de l’impérialisme et du sionisme.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !




Palestine : 76 ans de Nakba, 76 ans de résistance !

Comité Action Palestine, 11 mai 2024

Le 14 mai 1948, jour de la « création de l’État israélien », est commémoré par les Palestiniens comme la Nakba, la Catastrophe : 500 villages détruits, 800 000 Palestiniens expulsés de leurs terres et de très nombreux massacres. Les sionistes franchissaient alors une étape majeure de leur projet colonial entrepris à la fin du XIXème siècle. Mais cette volonté de rayer la Palestine de la carte n’a pas cessé en 1948, et l’histoire « d’Israël » est une longue histoire de crimes et de nettoyage ethnique. 76 ans de crimes qui s’imposent à la face du monde, tout particulièrement après le 7 octobre 2023.

Depuis 7 mois maintenant, après l’opération spectaculaire de la résistance palestinienne, l’armée sioniste bombarde aveuglément et de manière ininterrompue la bande de Gaza détruisant la plupart des infrastructures, massacrant jusqu’à ce jour au moins 35 000 Palestiniens dont 15 000 enfants et forçant près de 2 millions de Gazaouis à tout abandonner pour se réfugier à Rafah à la frontière égyptienne. Ce lundi 6 mai 2024, l’armée sioniste ordonne l’évacuation de Rafah et commence à pilonner la zone la plus densément peuplée au monde. Un seul objectif : poursuivre son projet génocidaire.  76 ans de Nakba palestinienne, voilà la véritable histoire « d’Israël ».

Face à cette infernale machine à broyer, l’engagement du peuple palestinien à lutter pour son existence s’est imposé. Du littoral méditerranéen aux collines de Cisjordanie et à la vallée du Jourdain, la résistance palestinienne est partout. A chaque bombe qui s’abat, à chaque nouveau massacre, à  chaque vol des terres : la résistance se renforce. Malgré la destruction massive et le génocide en cours à Gaza, « Israël » ne peut qu’observer, médusé, ces résistants qui surgissent des décombres, toujours plus déterminés à se battre contre l’occupant, avec une foi inébranlable en la libération. De la violence coloniale naît la résistance !

Si cette résistance peut compter aujourd’hui sur la contribution sans faille du Liban, de l’Irak, du Yémen et de l’Iran, elle reçoit également d’autres formes de soutiens internationaux. L’Afrique du Sud en tête, de nombreuses Nations se battent juridiquement pour que les crimes sionistes soient reconnus et punis.  Par ailleurs, partout dans le monde, les peuples se mobilisent pour dénoncer la politique génocidaire d’Israël. L’opinion publique ne croit plus les mensonges qui prétendent qu’« Israël » est la seule démocratie du Moyen-Orient, protégée par « l’armée la plus morale du monde ». Malgré la répression qui s’abat sur les mouvements étudiants dans les pays occidentaux alliés d’Israël, la jeunesse est aujourd’hui déterminée à dénoncer le génocide en cours à Gaza par le blocage et l’occupation de prestigieuses universités. Ces étudiants exigent un cessez-le-feu immédiat et réclament l’arrêt des partenariats académiques avec des universités « israéliennes ». En révélant définitivement son véritable visage de criminel depuis le 7 octobre, l’entité sioniste a fait fleurir les couleurs de la Palestine partout dans le monde. Le chantage à l’antisémitisme ne prend plus. Les intimidations et les menaces pour apologie du terrorisme ne font plus illusion. La Palestine est sur toutes les lèvres. Les images atroces des enfants palestiniens déchiquetés et les témoignages du génocide et de la résistance des Palestiniens sont relayés sur tous les réseaux sociaux : la neutralité n’est plus possible.

« Israël » sait qu’il a perdu, à la fois sur le plan militaire et sur le plan de l’opinion publique internationale. Mais sa raison d’être est la violence et la guerre. Renoncer, c’est disparaître. Il ne pouvait donc pas accepter les accords de cessez-le-feu approuvés ce lundi 6 mai par les organisations de la résistance palestinienne. Malgré les mises en garde des organisations internationales, mais toujours soutenu par les Etats-Unis, « Israël » est déterminé à poursuivre le génocide à Rafah. Cet assaut meurtrier de l’entité sioniste résonne comme le cri d’une bête à l’agonie qui mobilise ses dernières forces.

Côté palestinien, la résistance ne faiblit pas. Accompagnés de tous leurs martyrs, les Palestiniens marchent sur le chemin de la liberté. Rien n’empêchera le cours de l’histoire dont on peut tirer cet enseignement : un peuple qui résiste finira tôt ou tard par triompher. Fils et filles de cette terre, les Palestiniens vivent et meurent pour la libération de la Palestine. De toute la Palestine, de la Mer au Jourdain !

Ici à Bordeaux, comme partout en France et dans le monde, il est de notre devoir de continuer à nous mobiliser pour porter la voix des Palestiniens et de leur résistance.

Palestine Vivra, Palestine Vaincra !




La démocratie et le génocide

Comité Action Palestine, le 4 mai 2024

Jean Jaurès disait : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». En Palestine, le sionisme porte en lui le génocide comme la nuée porte l’orage. A grand renfort de propagande mensongère dans tous les grands médias occidentaux et de normalisation avec des Etats arabes, les sionistes tentaient de faire oublier qu’« Israël » a été fondé sur l’épuration ethnique et le massacre à grande échelle. Le big bang politique du 7 octobre a agi comme un révélateur : « Israël » est bien une machine conçue pour anéantir le peuple palestinien.

Le génocide est le mode d’existence de l’entité sioniste. Il est le mode opératoire expéditif pour tenter d’instaurer définitivement la terreur sioniste dans le monde arabe. Avec une logique routinière et une froideur sans égale, les « Israéliens » commettent des crimes contre l’humanité avec l’approbation et le soutien sans fard des puissances occidentales. Les valeurs morales occidentales et le droit international ont été écrasés par le bulldozer « israélien ». « Israël » n’a pas constitué une force militaire gigantesque pour faire la paix mais bien pour réaliser ce pour quoi il a été créé : croitre en volant des terres et en supprimant les Palestiniens. « Israël » tel qu’il est, sans ses oripeaux démocratiques, nu, monstrueux est un acquis du 7 octobre. Cette prise de conscience à l’échelle de l’humanité, on la doit à ces résistants palestiniens héroïques qui combattent dans le ventre de la bête.

En tuant sans distinction, hommes, femmes, enfants, en détruisant les hôpitaux, les écoles, les mosquées, les monuments, avec l’armement livré par des puissances occidentales, l’idée de « démocratie » à l’occidentale a été enterrée dans les ruines de Gaza. Les Palestiniens et les peuples du Sud savent dorénavant que derrière les belles valeurs et les bons mots, les pays du Nord capitalistes ne sont guidés que par le calcul égoïste et le froid intérêt. L’Occident n’a pas changé. Comme aux 18ème et au 19ème siècles, l’appât du gain lui fait commettre les pires atrocités contre les peuples. Dans sa furie guerrière, il n’a même pas conscience qu’il est en train de saper ses propres bases en même temps qu’ils sapent les bases des institutions internationales. L’ONU, la Cour Internationale de Justice et maintenant la Cour pénale internationale parlent dans le vide. « Israël » est une exception. Il a le droit de commettre un génocide.

Au sein même des pays occidentaux, la prise de conscience a fait un grand bond. Les étudiants américains et français en font les frais. Informés et connectés, les jeunes étudiants ont une conscience claire de ce qui se trame en Palestine. Leur protestation légitime leur vaut d’être arrêtés, emprisonnés et criminalisés.  Dans une sorte de renversement des responsabilités, aujourd’hui le criminel est celui qui, au nom des « valeurs démocratiques », alerte les consciences sur le génocide en cours en Palestine. Le monde marche sur la tête. Demander un cessez-le-feu ou appeler à sauver des enfants est un crime. Cette répression, qui se généralise, a commencé dès le lendemain du 7 octobre. Dans les quatre coins de la France, gare à celui qui soutient la résistance légitime du peuple palestinien ! Il est marqué au fer rouge de l’apologie de terrorisme et de l’antisémitisme. Le génocide en Palestine est en train de tuer la croyance en la démocratie. Il fait dire que la démocratie est un mensonge. Que le seul droit est celui de la force.

Malgré la répression, les intimidations et le mensonge, la résistance ne faiblira pas. Ni en Palestine, ni ici. Il est de notre devoir de dénoncer le crime, de résister à la loi du plus fort et du règne de l’argent-roi. Il faut remettre le monde sur ses pieds. Il faut se battre pour la justice aux côtés des opprimés.

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Image : Said Hassan, artiste palestinien @said_hassan