Le sang palestinien triomphe de la barbarie sioniste

le 20/1/2009 0:10:00 (569 lectures)

 

 victoire de la resistance palestinienneAujourd’hui, il est possible de dire que la Résistance palestinienne a remporté une immense victoire .

Sous blocus depuis 2 ans, elle a tenu tête pendant 3 semaines à l’une des armées les plus puissantes du monde dont l’objectif était de faire capituler le peuple palestinien. Cette victoire de la résistance palestinienne, c’est celle de tout un peuple et de tous ses martyrs depuis près de 100 ans.

Comme en 2006 au Liban, cette résistance héroïque a redonné espoir à tous les peuples du monde qui résistent contre l’oppression coloniale et néocoloniale . Elle réaffirme la légitimité de la résistance palestinienne sous toutes ses formes, notamment armée, contre cet Etat fasciste et raciste.

Le Comité Action Palestine revient sur les événements historiques de ces dernières semaines en reprenant un article publié le 18 janvier 2009 par le Centre d’Information sur la Résistance en Palestine.


Centre d’Information sur la Résistance en Palestine – CIREPAL

18 janvier 2009

Plus de trois semaines après le début de l’agression israélienne contre la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, en Palestine, il s’avère nécessaire de tirer quelques leçons et de rappeler quelques évidences concernant la nature du conflit entre l’Etat sioniste d’une part et la Palestine et les peuples arabes d’autre part.

1 – L’Etat sioniste n’en est pas à son premier acte barbare. Depuis le début de l’installation coloniale en Palestine, au début du siècle dernier, les sionistes n’ont jamais considéré que la vie humaine, autre que la leur (et encore ! si nous prenons en compte comment des juifs ont été tués par eux dans les pays arabes pour amener les communautés juives à émigrer en Israël) avait de l’importance. Pour réaliser leurs buts, qui consiste à installer une entité coloniale en plein cœur du monde arabe, sur la terre de la Palestine, aucun crime ne leur est interdit. Des centaines de massacres, plus monstrueux les uns que les autres, ont été commis et justifiés par leurs responsables, organisations et large public. Les massacres qui se suivent depuis 2000, date du début de l’intifada al-Aqsa, et notamment les derniers massacres dans la bande de Gaza, témoignent non seulement de la rage israélienne, mais d’une volonté délibérée de tuer le maximum de Palestiniens, estimant que seul un génocide pourrait mettre un terme à la résistance palestinienne. Des dirigeants israéliens ont déclaré, tout au long de l’existence de cette entité coloniale, qu’ils ne supportaient pas la présence des Palestiniens dans la bande de Gaza.

2 – Ce génocide délibéré est soutenu et justifié par la majorité des Israéliens, mais aussi par certaines couches occidentales dans le monde, qui croient en la supériorité de la « race » blanche et juive. Pour eux, la vie humaine des peuples arabes, et notamment des Palestiniens, n’a aucune valeur lorsque ces derniers défendent leurs propres droits et décident de leur propre sort. Selon la vision coloniale – qui s’est à nouveau étendue dans de larges couches des populations occidentales, au milieu des années 90 et qui a culminé après les attaques du 11 septembre 2001 – les peuples autres qu’Occidentaux, et notamment les peuples arabes et musulmans doivent rester sous le joug impérial, serviles et sans volonté, sinon être écrasés physiquement. Les nouvelles armes et les nouvelles stratégies militaires (le rôle de l’aviation) développées par les impérialistes et sionistes dans le monde visent à massacrer et à détruire et non pas à modifier le rapport de forces et à écraser militairement. Il s’agit d’effacer l’existence de peuples « gênants » pour eux, des peuples en entier. Les massacres commis dans la bande de Gaza, comme ceux commis au Liban en 2006, témoignent de ces nouvelles stratégies.

3 – Les dirigeants israéliens se font concurrence, pour leurs prochaines élections législatives, en massacrant les Palestiniens. Dans cet Etat fasciste et raciste, c’est l’écoulement du sang palestinien et arabe (il aurait pu être iranien) qui constitue la popularité de tel ou tel parti sioniste au pouvoir. Celui qui pousse à la guerre et qui commet le plus de massacres est celui qui sera en mesure de gagner les élections. Ce qui veut dire que la société israélienne est une société raciste et fasciste dans son ensemble. C’est une société de colons guerriers qui ne vit que par la destruction de l’autre. Lorsqu’il a été décidé de mener des élections législatives anticipées, le ton de la guerre est monté d’un coup, et la question fut juste de savoir à quel moment elle aurait lieu. Cependant, les élections législatives israéliennes ne représentent pas la seule motivation de la guerre, elles ont juste défini le moment. Mais dire ou faire croire que le refus de Hamas de prolonger la trêve a été la cause de la guerre n’est qu’un mensonge, la guerre était déjà préparée et le non prolongement de la trêve n’a été qu’un prétexte.

4 – Pourquoi la guerre contre la résistance palestinienne ? Les Etats-Unis et Israël souhaitent préparer le terrain pour le nouveau président Obama, en lui offrant une nouvelle situation, où il n’aurait plus qu’à exécuter ce qui est en place : imposer une nouvelle situation politique sur dans la région du Moyen-Orient où seraient supprimées les forces de la résistance, celles qui refusent les accords d’Oslo et tout ce qui s’ensuit. Parmi les choix, il y avait l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et la résistance palestinienne, dirigée par Hamas, à Gaza. Jugeant que la situation palestinienne est la plus faible, Israël et les Etats-Unis choisissent Gaza qui, malgré le siège qui dure depuis plusieurs années, renforcé depuis l’échec du coup d’Etat de l’Autorité palestinienne, présente des signes de résistance et de popularité insoutenables pour beaucoup. Détruire la résistance palestinienne, même en menant un génocide, servira à relever le moral de l’armée sioniste, à préparer le terrain pour le futur Obama, à détruire le moral des peuples arabes, soulevés après le coup des chaussures envers Bush en Irak, à créer une nouvelle situation dans la région où serait anéanti le camp de la résistance. Bien que tout le camp de la résistance soit important, et notamment celui du Liban, il n’en demeure pas moins que la résistance en Palestine en est le pivot, car elle se situe en Palestine même, sur la terre occupée par les sionistes. Détruire la résistance en Palestine est, sinon mortel, du moins un terrible coup pour le camp de la résistance. Il faut cependant rappeler que, après la Nakba en 48, la résistance palestinienne est née dans l’exil, ce qui signifie qu’aucune force dans le monde ne peut détruire l’esprit de résistance du peuple palestinien, même si momentanément, ses forces militaires peuvent être écrasées. C’est une leçon que les ennemis ne peuvent comprendre, comme le montrent toutes les expériences historiques des peuples opprimés.

5 – Le camp de la résistance en Palestine, et à sa tête le Hamas, a réussi à faire face à des années de siège : assiégé par l’Etat sioniste, par la communauté internationale, par les régimes arabes alliés des Etats-Unis et finalement par l’Autorité palestinienne, il a réussi à maintenir sa force et sa détermination. Après la tentative de coup d’Etat raté de l’Autorité palestinienne, les difficultés se sont accumulées : il est vrai que les questions, légitimes ou non, fusaient de toutes parts, des amis comme des ennemis, concernant les actes des responsables du Hamas. Il est vrai que la signature de la trêve de six mois a soulevé d’importantes questions, alors que la Cisjordanie et la ville d’al-Quds étaient quotidiennement violées par les sionistes. Mais ce que personne n’avait vu ni remarqué, que la résistance armée palestinienne a voulu profiter de cette trêve pour se préparer à la bataille, qu’elle savait imminente. Sur le terrain, le Hamas et les autres formations palestiniennes (Jihad islamique, al-Aqsa du Fateh, Comités populaires, FPLP, FPLP-CG, FDLP, Abul-Rish, etc..) préparaient la riposte. Une résistance de plus de trois semaines contre l’armée la plus puissante dans la région témoigne de ces préparatifs comme elle témoigne de la détermination des combattants à résister jusqu’au bout, malgré les conditions matérielles et humanitaires qu’aucun peuple au monde n’aurait supporté.

6 – Est-ce que la résistance détruit un peuple ? C’est la question à laquelle Mahmoud Abbas a répondu par un oui catégorique, réclamant à Hamas d’accepter la proposition de capitulation égyptienne. A plusieurs reprises, ce président qui ne mérite pas son peuple, qui n’a d’ailleurs jamais fait partie de la résistance et que seuls les sinistres accords d’Oslo ont mis en avant, a critiqué la résistance, l’accusant d’être la cause des épreuves du peuple palestinien. Israël est en train de commettre un génocide, et le président de l’Autorité palestinienne réclame sa soumission, en l’accusant d’être responsable du génocide. Selon lui, et selon son entourage, la résistance palestinienne mènerait le peuple palestinien à son extinction. Le malheur, c’est que cette funeste opinion est partagée, même parmi des intellectuels ou politiciens palestiniens et arabes. La 7ème guerre israélienne a montré combien est profond le fossé qui sépare ces couches occidentalisées jusqu’à la moëlle (non pas dans leur mode de vie, mais dans leur mode de pensée et de réflexion) de leurs peuples. Cette nouvelle catégorie des populations arabo-musulmanes, que l’on retrouve surtout dans les sphères d’influence, a subi un nettoyage de cerveau et de conscience. On l’avait déjà entendu et lu au cours de la 6ème guerre israélienne, en 2006, mais elle est devenue plus virulente, en réaction aux actions populaires dans les pays arabes, musulmans et dans le monde. Ne pouvant justifier (encore, mais cela pourrait venir si nous ne l’éradiquons pas) les massacres et le génocide, cette nouvelle couche de politiciens et de propagandistes à la solde des Etats-Unis s’appuie sur un pseudo-réalisme pour fustiger tout esprit de combativité, de lutte et de résistance. Il faut les voir se pavaner sur des chaînes arabes comme Al-Arabiyya (pour ne parler que de ce phénomène abject des médias arabes) pour réaliser jusqu’où s’enfonce la gangrène dans une certaine élite arabe.

7 – Qui est responsable des massacres et de la sauvagerie israélienne ? Sans aucun doute, les sionistes eux-mêmes, armée, gouvernement et population. Ensuite, les Etats-Unis, le Canada et les pays européens qui refusent de dénoncer la sauvage guerre et qui refusent de la stopper tant que la résistance n’a pas annoncé sa défaite. Puis les régimes arabes mais aussi Mahmoud Abbas et sa clique qui auraient pu, par une attitude ferme de leur part, exiger les pressions américaines et européennes sur l’Etat sioniste. Or, ils ne l’ont pas fait, ils ont plutôt fait pression sur la résistance, l’accusant d’être responsable de la guerre. L’attitude de ces derniers (remplaçons Mahmoud Abbas par Sanioura et sa clique) est encore plus monstrueuse que celle envers la résistance islamique au Liban, en 2006. D’où la colère des peuples arabes et musulmans.

8 – Le sang palestinien qui a coulé dans la bande de Gaza a brisé le blocus, a redonné vie à la nation arabe et musulmane et aux peuples libres dans le monde. La résistance héroïque qui a combattu l’horrible machine de guerre sioniste a relevé la voix, dans le monde, de tous les résistants à l’oppression et à l’humiliation. C’est le sang palestinien qui doit nous donner la force de poursuivre la lutte, surtout après qu’Israël annonce la fin de sa guerre. C’est l’héroïsme de la résistance qui doit nous inciter à nous lever, non en spectateurs, mais en acteurs, pour mettre l’Etat sioniste (tout entier) au ban de la communauté internationale, à le chasser de toutes les instances, avant de le pousser à disparaître. C’est par fidélité à tous les martyrs tombés à Gaza, dans toute la Palestine, mais aussi au Liban et dans le monde arabe, que nous ne devons plus accepter d’être encore humiliés par la présence de l’Etat d’Israël dans notre région.

9 – Le peuple palestinien renoue de nouveau avec sa résistance armée. Ce retour stratégique du peuple palestinien à la voie de la lutte armée replace la lutte dans son droit chemin. Non seulement le peuple palestinien reprend la lutte armée, mais il montre qu’il peut, comme au Liban, vaincre l’Etat le plus armé de la région. Non seulement le Hezbollah peut vaincre Israël parce qu’il est soutenu par la Syrie et l’Iran, mais la résistance palestinienne peut vaincre parce qu’elle soutenue par les masses arabes et musulmanes et les masses libres dans le monde. Donc, c’est d’abord la volonté de résister, c’est le choix stratégique de la résistance armée qui est essentiel. Qu’on cesse donc de nous dire qu’Israël ne peut être vaincu parce qu’il est puissant. Il peut être vaincu lorsque les peuples arabes et musulmans, soutenus par les masses libres dans le monde, décident la résistance, choisissent la voie de la lutte armée, consciemment et non en dernier recours. Les armes doivent passer en Palestine, quels que soient les accords impérialistes avec les sionistes et les régimes arabes. Nous devons non seulement affirmer la légitimité de la résistance armée contre cet Etat colonial soutenu par les puissances impériales, mais mobiliser pour qu’une telle résistance puisse porter des coups mortels à l’Etat sioniste.

10 – Les réactions populaires arabes et musulmanes au génocide du peuple palestinien montrent, de manière indéniable, que le refus de l’Etat sioniste et de l’injustice est ancré dans les âmes et consciences des peuples. Le pari américain et des élites occidentalisées, voulant effacer la question de la Palestine, des cœurs des masses arabes et musulmanes, a échoué. Plus que jamais, celle-ci est présente dans les cœurs et les esprits. Ces réactions saines prouvent que non seulement la question de la Palestine est vivante dans leurs cœurs, mais qu’elle est la première question qui les fait bouger massivement. Les mots d’ordre des partis et organisations arabes, du Golfe à l’Atlantique, qui ont considéré la Palestine comme la première question dans leurs programmes politiques, dans les années 60 et 70, doivent revenir en force. Pendant les deux décennies qui ont suivi, plusieurs partis et organisations arabes avaient accordé à la question palestinienne une place marginale, dans les rubriques « relations étrangères » ou « solidarité », alors qu’elle est la priorité des priorités, puisque l’Etat sioniste et le démantèlement de la région arabe sont au cœur du projet impérialiste dans la région. Nul développement, nulle culture, nulle indépendance, authentiques, ne peuvent être conçus tant que l’Etat sioniste est là, bastion de l’impérialisme, de l’arriération et de l’humiliation arabes. Se battre pour la Palestine, et non pas être solidaires de la Palestine, comme le rappelle souvent l’ancien prisonnier Samir Qintar, demeure le vœu des masses arabes et musulmanes. Le projet arabe de libération se construit autour de la Palestine et non à côté ou en parallèle de la Palestine. C’est pourquoi il ne doit pas s’agir de « solidarité » mais de « participation » à la lutte, d’implication dans la libération de la Palestine, à tous les niveaux, chacun selon ses propres capacités.

11 – Les réactions populaires dans le monde, notamment occidental, illustrent que d’importantes couches de la population refusent l’injustice. Il est important de noter cependant que les musulmans et arabes dans ces pays ont largement donné à ces manifestations un caractère combatif : soutien affirmé au Hamas, les drapeaux israéliens brûlés, des pancartes « mort à Israël » dans certaines manifestations aux côtés des drapeaux du Hezbollah et de la photo de Sayyid Hassan Nasrullah, dirigeant de la résistance islamique au Liban, « cauchemar » des sionistes et de leurs alliés. Les manifestants les plus virulents ont cherché à investir les ambassades sionistes (Grande-Bretagne, Norvège), créant un mouvement de rues assez impressionnant pour des capitales européennes. La question est de savoir si de tels mouvements laisseront des traces dans les cœurs et les consciences de ces catégories de la population qui se voient insultées parce qu’elles ne sont pas reconnues ni par leurs gouvernements ni par leurs médias. Il est important que les musulmans et les arabes dans les pays occidentaux prennent leur vraie place d’avant-garde dans le combat pour la Palestine et la libération, balayant toutes les notions qui ont cours, depuis Madrid et Oslo (années 90), voulant les séparer de leur espace stratégique, le monde arabo-musulman. Parce qu’ils se battent pour la justice et la dignité des peuples, ils sont en mesure de transformer l’opinion publique dans les pays occidentaux et amener ces derniers à mesurer leurs choix et leurs alliances.

Il faut également saluer les Israéliens qui ont brûlé leurs cartes d’identité au cours des manifestations, mettant en pratique leur dégoût de cet Etat, tout en souhaitant que tous les Israéliens présents en Europe et qui contestent le génocide actuel, fassent de même, car il est de plus en plus évident qu’il n’y a plus d’espoir pour Israël dans la région. Le leader du Hamas, Khaled Mech’al l’a annoncé. Il n’a fait qu’exprimer une volonté générale qui se développe et grandit à nouveau dans le monde arabe, et précisément parmi le peuple palestinien, qu’Israël ne peut exister dans la région. Un siècle de massacres et de destructions ne peut qu’entraîner la disparition de cet Etat colonial.

12 – Parmi les manifestations symboliques à cette guerre terroriste, celles qui se déroulent dans la Palestine occupée en 1948 prennent une importance toute particulière. D’abord, elles sont le fait des Palestiniens, et non des Israéliens, ces derniers, une centaine, ont manifesté séparément à Tel Aviv. Très peu de médias, même arabes, ont accordé de l’importance aux réactions des Palestiniens de 48 au génocide pratiqué par l’armée sioniste et pourtant, elles n’ont été jamais aussi puissantes depuis la journée de la Terre, le 30 mars 1976. La manifestation massive de Sakhnine a rassemblé plus d’un dixième (150.000 Palestiniens) de la population palestinienne de 48, comme celle qui a suivi à Baqa al-Gharbiyya, en moins d’une semaine puis celle de Ar’ara dans le Naqab. Tous les jours, des rassemblements se déroulent dans les localités palestiniennes occupées, à Haïfa surtout, mais aussi à Yafa, à Nasra (Nazareth), Um al-Fahim, ‘Arrabe, etc… La répression qui s’abat sur cette catégorie de la population palestinienne est restée dans l’ombre : des centaines ont été arrêtés (on parle de plus de 400 arrestations), souvent des mineurs. Il faut dire que les Palestiniens de 48 étaient déjà mobilisés, avant la guerre, contre le siège de Gaza et qu’ils avaient essayé d’envoyer un bateau à partir du port de Yafa, pour briser le blocus économique, mais ce bateau a été saisi par les autorités coloniales. Dans cette hystérie coloniale contre « les ennemis de l’intérieur », la commission parlementaire de la Knesset consacrée aux élections législatives, annule, il y a deux jours, la participation du Rassemblement national démocratique et de la Liste arabe unifiée. Donc, les voix nationales palestiniennes ne pourront pas s’exprimer, dorénavant, à la Knesset. Cette mesure s’inscrit dans la logique de l’apartheid sioniste consistant à réprimer toute voix palestinienne de l’intérieur, mais aussi dans la répression actuelle contre les médias et tout ce qui touche aux intérêts des colons guerriers. N’est-ce pas Lieberman, le député sioniste russe ami de l’Européen Solana qui déclarait que le Rassemblement National démocratique était comme le Hamas ? La presse sioniste fait état d’une censure militaire terrible sur les médias, pire que celle instaurée en juillet 2006. En interdisant la participation de deux formations palestiniennes aux élections de la Knesset, l’Etat sioniste dévoile la limite de sa démocratie coloniale et espère que les masses palestiniennes des terres occupées en 48 (Israël) voteront en faveur soit des autres partis arabes tièdes (comme le parti communiste israélien) soit en faveur des partis sionistes (dans une logique d’israélisation de la société palestinienne). Mais il semble que la combativité et la conscience nationale des Palestiniens se dirigent plutôt vers le boycott des élections législatives, pour finir avec la mascarade électorale, donnant raison à Abnaa al-Balad et au mouvement islamique de Sheikh Raed Salah : dans un Etat colonial, la population autochtone n’a aucune chance de faire avancer ses revendications en participant aux institutions de l’Etat. Seule l’organisation autonome permet au peuple de conquérir ses droits.

13 – Il faut, au terme des combats en cours, empêcher que l’Etat sioniste reprenne une offensive diplomatique et de relations publiques, pour justifier et « blanchir » son ignoble guerre. Après les combattants héroïques, la tâche incombe à tous les civils dans le monde d’agir en toute sincérité dans le soutien au peuple palestinien en honorant les martyrs de Gaza, en appuyant les revendications de la résistance armée, pour que le sang palestinien continue à triompher de la sauvagerie de l’ignoble Etat d’israël.

Maudit soit Israël ! Que le sang palestinien poursuive de sa malédiction tous les criminels dans ce monde, directs ou indirects.

 gaza genocide




Rassemblement samedi 17/01/09 à Bordeaux

POUR DENONCER LA BARBARIE ISRAELIENNE

Poursuivons la mobilisation:

Appel à un rassemblement :

samedi 17 janvier 2009 à 15H
place de la Victoire, Bordeaux

Les association :

Comité Action Palestine, Femmes Plurielles, ISM-France, Conseil régional du Culte Musulman, Le Cercle des Universitaires et des Artistes Algériens de Bordeaux3, AMGT, AM Talence, AM Villenave

appellent sur les bases suivantes :


Depuis le samedi 27 décembre l’Etat criminel d’Israël, avec le soutien de toute sa population, pilonne Gaza. Les martyrs palestiniens se comptent déjà par centaine et les blessés par millier. Non content de ce premier carnage, les chars sionistes son entrés en scène samedi 3 janvier. Ils font face à une résistance acharnée et héroïque de la part des Palestiniens. 

Comme d’habitude, les Etats occidentaux et les Etats arabes, hypocrites et lâches, ne réagissent pas à ces crimes contre l’humanité ; comme d’habitude les médias ne relaient que la propagande de l’Etat sioniste et de son armée. Selon les israéliens et certains dirigeants arabes, comme Hosni Moubarak et Mahmoud Abbas, ce serait le Hamas le fauteur de guerre.

Mais ont-ils oublié que le Hamas a gagné les élections législatives de 2006 ?

Ont-ils oubliés que ce sont les israéliens qui ont arrêté et emprisonné des dizaines de députés palestiniens démocratiquement élus ?

Faut-il rappeler que ce sont les criminels israéliens qui ont imposé un blocus odieux à Gaza pendant que Mahmoud Abbas négociait avec les sionistes sans jamais rien obtenir ? Faut-il aussi rappeler à tous les amnésiques qu’Israël n’a jamais respecté la trêve en tuant des dizaines de Palestiniens, en maintenant le blocus, en continuant la colonisation, en détruisant les maisons, en arrêtant des résistants ?

Fallait-il que la résistance palestinienne subisse tout cela sans réagir ? Il ne faut pas inverser les responsabilités : ce sont les israéliens qui occupent et qui colonisent la Palestine ; ce sont eux qui ne respectent aucun droit, ni les droits des Palestiniens ni le droit international !

Nous étions très nombreux samedi 3 et samedi 10 janvier à Bordeaux, poursuivons ensemble pour dénoncer:

– les pratiques génocidaires de l’Etat d’Israël depuis 60 ans
– le soutien inconditionnel des Etats occidentaux, notamment ceux de l’Union Européenne, et de la plupart des gouvernements arabes à cette politique d’extermination
– la servilité des médias occidentaux et les manipulations de l’information sur ce sujet

Plus que jamais nous devons condamner le sionisme, idéologie coloniale, raciste et criminelle et soutenir la résistance et la lutte du peuple palestinien jusqu’à la victoire et la satisfaction de ses revendications légitimes :

– la fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination
– la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux
– la libération de tous les résistants emprisonnés
– l’appel au boycott de l’Etat colonie d’Israël

COMITE ACTION PALESTINE 
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
actionpalestine@hotmail.com




La cause palestinienne face à la censure et la désinformation

Conférence-débat proposée par 

le Comité Action Palestine
et le Cercle des Etudiants et Artistes Algériens de Bordeaux III

avec la participation de AbdelFattah Abu Srour , directeur du Centre Culturel Al Rowwad du camp de réfugiés de Aida, Bethléem

et de Mohammed Tahar Bensaada , enseignant à la Haute Ecole Ilya Prigogine de Bruxelles


Le samedi 17 janvier à 20h00
salle St Augustin à Bordeaux
(place St Augustin, Tram A, arrêt St Augustin).

Alors qu’après un blocus total de plusieurs mois, les palestiniens de Gaza sont massacrés sous les bombes israéliennes, les medias se contentant de relayer les mensonges sionistes. En 2006, déjà, à Cenon, sous pression du CRIF, la Mairie annulait la représentation de la pièce de théâtre « Nous sommes les Enfants du Camp » jouée par 15 enfants d’Al Rowwad. Le Tribunal avait alors condamné la Mairie de Cenon pour atteinte à la liberté d’expression et la représentation avait pu avoir lieu. A partir de tous ces faits, nous vous invitons à débattre sur la manipulation médiatique visant à nier la cause palestinienne et sur les actes de censure destinés à faire taire l es Palestiniens et ceux qui les soutiennent.

COMITE ACTION PALESTINE 
6 bis rue de Janeau 33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36 – actionpalestine@hotmail.com




Rassemblement samedi 10/01/09 à Bordeaux

POUR DENONCER LA BARBARIE ISRAELIENNE

Poursuivons la mobilisation:

Appel à un rassemblement :

samedi 10 janvier 2009 à 15H
place de la Victoire, Bordeaux

Les associations :

Comité Action Palestine, Femmes Plurielles, ISM-France, Conseil régional du Culte Musulman, Le Cercle des Universitaires et des Artistes Algériens de Bordeaux3, AMGT, AM Talence, AM Villenave

appellent sur les bases suivantes :


Depuis le samedi 27 décembre l’Etat criminel d’Israël, avec le soutien de toute sa population, pilonne Gaza. Les martyrs palestiniens se comptent déjà par centaine et les blessés par millier. Non content de ce premier carnage, les chars sionistes son entrés en scène samedi 3 janvier. Ils font face à une résistance acharnée et héroïque de la part des Palestiniens. 

Comme d’habitude, les Etats occidentaux et les Etats arabes, hypocrites et lâches, ne réagissent pas à ces crimes contre l’humanité ; comme d’habitude les médias ne relaient que la propagande de l’Etat sioniste et de son armée. Selon les israéliens et certains dirigeants arabes, comme Hosni Moubarak et Mahmoud Abbas, ce serait le Hamas le fauteur de guerre.

Mais ont-ils oublié que le Hamas a gagné les élections législatives de 2006 ?

Ont-ils oubliés que ce sont les israéliens qui ont arrêté et emprisonné des dizaines de députés palestiniens démocratiquement élus ?

Faut-il rappeler que ce sont les criminels israéliens qui ont imposé un blocus odieux à Gaza pendant que Mahmoud Abbas négociait avec les sionistes sans jamais rien obtenir ? Faut-il aussi rappeler à tous les amnésiques qu’Israël n’a jamais respecté la trêve en tuant des dizaines de Palestiniens, en maintenant le blocus, en continuant la colonisation, en détruisant les maisons, en arrêtant des résistants ?

Fallait-il que la résistance palestinienne subisse tout cela sans réagir ? Il ne faut pas inverser les responsabilités : ce sont les israéliens qui occupent et qui colonisent la Palestine ; ce sont eux qui ne respectent aucun droit, ni les droits des Palestiniens ni le droit international !

Nous étions très nombreux samedi 3 janvier à Bordeaux, poursuivons ensemble pour dénoncer:

– les pratiques génocidaires de l’Etat d’Israël depuis 60 ans
– le soutien inconditionnel des Etats occidentaux, notamment ceux de l’Union Européenne, et de la plupart des gouvernements arabes à cette politique d’extermination
– la servilité des médias occidentaux et les manipulations de l’information sur ce sujet

Plus que jamais nous devons condamner le sionisme, idéologie coloniale, raciste et criminelle et soutenir la résistance et la lutte du peuple palestinien jusqu’à la victoire et la satisfaction de ses revendications légitimes :

– la fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination
– la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux
– la libération de tous les résistants emprisonnés
– l’appel au boycott de l’Etat colonie d’Israël

COMITE ACTION PALESTINE 
6 bis rue de Janeau
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Rassemblement lundi 05/01/09 à Bordeaux

LA BARBARIE ISRAELIENNE SE POURSUIT

Poursuivons la mobilisation:

Appel à un rassemblement :

lundi 5 janvier 2009 
18h30, place de la Victoire

Depuis le samedi 27 décembre l’Etat criminel d’Israël, avec le soutien de toute sa population, pilonne Gaza. Les martyrs palestiniens se comptent déjà par centaine et les blessés par millier. Non content de ce premier carnage, les chars sionistes son entrés en scène samedi 3 janvier. Ils font face à une résistance acharnée et héroïque de la part des Palestiniens.

Comme d’habitude, les Etats occidentaux et les Etats arabes, hypocrites et lâches, ne réagissent pas à ces crimes contre l’humanité ; comme d’habitude les médias ne relaient que la propagande de l’Etat sioniste et de son armée. Selon les israéliens et certains dirigeants arabes, comme Hosni Moubarak et Mahmoud Abbas, ce serait le Hamas le fauteur de guerre.

Mais ont-ils oublié que le Hamas a gagné les élections législatives de 2006 ?

Ont-ils oubliés que ce sont les israéliens qui ont arrêté et emprisonné des dizaines de députés palestiniens démocratiquement élus ?

Faut-il rappeler que ce sont les criminels israéliens qui ont imposé un blocus odieux à Gaza pendant que Mahmoud Abbas négociait avec les sionistes sans jamais rien obtenir ? Faut-il aussi rappeler à tous les amnésiques qu’Israël n’a jamais respecté la trêve en tuant des dizaines de Palestiniens, en maintenant le blocus, en continuant la colonisation, en détruisant les maisons, en arrêtant des résistants ?

Fallait-il que la résistance palestinienne subisse tout cela sans réagir ? Il ne faut pas inverser les responsabilités : ce sont les israéliens qui occupent et qui colonisent la Palestine ; ce sont eux qui ne respectent aucun droit, ni les droits des Palestiniens ni le droit international !

Nous étions très nombreux samedi 3 janvier à Bordeaux, poursuivons ensemble pour dénoncer:

– les pratiques génocidaires de l’Etat d’Israël depuis 60 ans
– le soutien inconditionnel des Etats occidentaux, notamment ceux de l’Union Européenne, et de la plupart des gouvernements arabes à cette politique d’extermination
– la servilité des médias occidentaux et les manipulations de l’information sur ce sujet

Plus que jamais nous devons condamner le sionisme, idéologie coloniale, raciste et criminelle et soutenir la résistance et la lutte du peuple palestinien jusqu’à la victoire et la satisfaction de ses revendications légitimes :

– la fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination
– la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux
– la libération de tous les résistants emprisonnés
– l’appel au boycott de l’Etat colonie d’Israël

Premiers signataires : Comité Action Palestine, EuroPalestine33, Femmes Plurielles, Repères, ISM-France, Conseil régional du Culte Musulman, Le Cercle des Universitaires et des Artistes Algériens de Bordeaux3, France Amérique Latine.

COMITE ACTION PALESTINE 
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
actionpalestine@hotmail.com




Pour dénoncer la barbarie israélienne

POUR DENONCER LA BARBARIE ISRAELIENNE 

Appel à manifestation : 
samedi 3 janvier 2009 à 15H, place de la Victoire, Bordeaux

Depuis le samedi 27 décembre l’Etat criminel d’Israël, avec le soutien de toute sa population, bombarde Gaza. Déjà il est question de près de 400 martyrs et plus d’un millier de blessés. Comme d’habitude, les Etats occidentaux et les Etats arabes, hypocrites et lâches, ne réagissent pas à ces crimes contre l’humanité ; comme d’habitude les médias ne relaient que la propagande de l’Etat sioniste et de son armée.

Selon les israéliens et certains dirigeants arabes, comme Hosni Moubarak et Mahmoud Abbas, ce serait le Hamas le fauteur de guerre. Mais ont-ils oublié que le Hamas a gagné les élections législatives de 2006 ? Ont-ils oubliés que ce sont les israéliens qui ont arrêté et emprisonné des dizaines de députés palestiniens démocratiquement élus? Faut-il rappeler que ce sont les criminels israéliens qui ont imposé un blocus odieux à Gaza pendant que Mahmoud Abbas négociait avec les sionistes sans jamais rien obtenir ? Faut-il aussi rappeler à tous les amnésiques qu’Israël n’a jamais respecté la trêve en tuant des dizaines de Palestiniens, en maintenant le blocus, en continuant la colonisation, en détruisant les maisons, en arrêtant des résistants ?

Fallait-il que la résistance palestinienne subisse tout cela sans réagir ? Il ne faut pas inverser les responsabilités : ce sont les israéliens qui occupent et qui colonisent la Palestine ; ce sont eux qui ne respectent aucun droit, ni les droits des Palestiniens ni le droit international !

Répondez nombreux à cet appel à manifester* pour dénoncer :

– les pratiques génocidaires de l’Etat d’Israël depuis 60 ans
– le soutien inconditionnel des Etats occidentaux, notamment ceux de l’Union Européenne, et de la plupart des gouvernements arabes à cette politique d’extermination
– la servilité des médias occidentaux et les manipulations de l’information sur ce sujet

Plus que jamais nous devons condamner le sionisme, idéologie coloniale, raciste et criminelle et soutenir la résistance et la lutte du peuple palestinien jusqu’à la victoire et la satisfaction de ses revendications légitimes – la fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination – la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux – la libération de tous les résistants emprisonnés – l’appel au boycott de l’Etat colonie d’Israël.

Premiers signataires : Comité Action Palestine, EuroPalestine33, Femmes Plurielles, Repères, Génération Palestine …

* apportez des vieilles chaussures à destination de tous les souteneurs de l’Etat criminel d’Israël


COMITE ACTION PALESTINE
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
actionpalestine@hotmail.com




Au moins 205 morts dans des raids aériens à Gaza : Israël a entamé la « solution finale »

le 30/12/2008 22:20:00 (787 lectures)

 

 Barbarie Israelienne à GazaDans cet article du journal algérien Le Quotidien d’Oran,K.Selim analyse avec lucidité les facteurs politiques qui ont rendu possible l’offensive génocidaire d’Israël contre les Palestiniens de Gaza depuis le 27 décembre 2008. Au-delà de l’antagonisme entre l’Etat d’Israël et le peuple palestinien en général et le Hamas en particulier, un ensemble de conditions liées au contexte politique ont facilité l’intervention de l’Etat sioniste et le carnage qui s’en est suivi. Au niveau international, on peut citer les éléments suivants : le soutien actif des Etats-Unis pour l’agression sioniste, l’approbation ou la bénédiction des autres Etats occidentaux, le silence lâche ou la complicité des Etats arabes. Au niveau national, la condition favorable à l’intervention armée de l’Etat colonial a été fournie par la collaboration de l’équipe dirigeante du Fatah emmenée par M.Abbas. Israël a ainsi initié la « solution finale » contre les Palestiniens car le traitement éservé à Gaza n’est qu’une nouvelle forme des camps de concentration nazis. Mais le déploiement de l’agression sioniste exacerbe en retour la résistance palestinienne et la « solution finale » s’appliquera tôt ou tard à son concepteur : Israël sera rayé de la carte par la résistance palestinienne.

REPRISE D’ARTICLE

Au moins 205 morts dans des attaques aériennes menées, hier, par Israël contre Ghaza. Au moment de la sortie des classes afin d’avoir le maximum d’impact. Il n’y avait aucune surprise : l’agression était annoncée depuis plusieurs jours par les dirigeants israéliens. La chaîne très saoudienne Al-Arabiya avait donné la parole à Ehud Olmert pour qu’il menace la population de Ghaza. L’histoire retient déjà que la ministre des Affaires étrangères de l’Etat hébreu, Livni, avait annoncé ce carnage, jeudi, au Caire, après une rencontre avec Hosni Moubarak. Sans reprendre la thèse du « complot orchestré » avancé par un responsable du Hamas, il faut faire des constats simples. Israël a publiquement annoncé ces attaques et parfois à partir du sol arabe, il n’y a eu aucun dirigeant arabe « responsable » pour dire que cela aura un coût. A Tel-Aviv, on a décodé le silence : feu vert pour écraser le Hamas, y compris par la destruction de Ghaza !

Avant de s’écoeurer devant l’attitude des Occidentaux qui discourent à n’en plus finir sur les phénoménales « roquettes » du Hamas et sur les Palestiniens qui auraient « commencé les premiers », il faut établir le constat froid d’innommable complicité, passive pour ne pas dire plus, des dirigeants arabes. Mahmoud Abbas et sa cour ont depuis des mois considéré le Hamas comme l’ennemi et l’organisation terroriste de Tel-Aviv comme un allié. Les régimes arabes ont plus ou moins suivi cette spécieuse approche. Il ne faut pas être un grand stratège pour le comprendre. Ce sont les Palestiniens libres, ceux qui se refusent à l’indignité de devenir des supplétifs, qui sont les ennemis. C’était le cas du Fatah hier, c’est le cas du Hamas d’aujourd’hui. Par une terrible perversion, la caste corrompue du Fatah qui entoure Mahmoud Abbas a abandonné la ligne nationale et elle est, au moins moralement, responsable du carnage d’hier. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l’Autorité palestinienne, a indiqué que Mahmoud Abbas condamnait les attaques et qu’il a pris des « contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l’agression lâche et les massacres dans la bande de Ghaza ».

Discours creux 

Le discours du chef de l’Autorité palestinienne sonne creux. Les jeux politiciens des « négociateurs » palestiniens dans un contexte aussi dramatique entérinent le désastre politique, social et économique. La Ligue arabe qui avait pourtant décidé, sans passer aux actes, de ne plus accepter l’embargo sur Ghaza, partage cette responsabilité. De manière quasi rituelle après chaque massacre, elle va tenir, aujourd’hui, une « réunion d’urgence » pour examiner les raids israéliens contre Ghaza. On évoque aussi un sommet. L’attitude des officiels arabes est veule. Un responsable du Hezbollah libanais, Hachem Saffieddine, a résumé la chose de manière concise et forte. « Les Américains ont pris la décision, les Israéliens l’ont exécutée et les Arabes ont été complices ».

Les Occidentaux ont multiplié les déclarations cyniques en insistant gravement sur les pauvres « roquettes » du Hamas. Bush a fait mine de prier Israël d’éviter de faire des victimes civiles en prenant Hamas pour cible. Comme l’administration américaine connaît parfaitement la configuration de Ghaza, cela correspond à donner carte blanche aux dommages collatéraux. Ce ne sont là que de regrettables péripéties, la vie d’un pauvre arabe n’ayant aux yeux de ce monde strictement aucune valeur. Les déclarations européennes sont du même tonneau. Un discours très « civilisé » qui sert de justification à la barbarie.

La région de Ghaza est le territoire le plus densément peuplé de la planète. Ce territoire est sous embargo depuis plus de dix-huit mois. Il ne reçoit pas le minimum vital nécessaire pour assurer le fonctionnement de base des services de santé.

Le siège de Ghaza n’est qu’un développement dans ce qu’endurent les Palestiniens depuis soixante ans. Ce peuple arabe, victime d’un vol en bonne et due et forme, est nié dans son existence au nom d’une idéologie aussi mensongère – un mythique Etat biblique – que purement raciste, fondée sur la suprématie d’une population allogène au nom d’une appartenance religieuse. En toile de fond omniprésente, l’extermination des juifs d’Europe par des Occidentaux justifiant l’éviction et la dépossession des Palestiniens. De fait, les sionistes ont été à la meilleure école : le bantoustan de Ghaza est clairement une stratégie des ghettos revisitée. A la différence de leurs maîtres nazis, les sionistes volent et tuent avec la bénédiction des puissances dominantes, dans l’indifférence glacée de leur Civilisation et l’indignation de pure forme de la plupart des régimes arabes.

Hier dans les médias occidentaux, les bombardements aériens sont présentés comme la réplique logique aux fameux missiles palestiniens. Encore une fois, le bourreau et la victime sont logés à la même enseigne. Que Ghaza, et son million et demi d’habitants, soit étranglée par un siège inhumain paraît aller de soi, les donneurs de leçons l’évoquent du bout des lèvres. Que les pseudo-négociations de paix ne couvrent que la prolifération des colonies est rapidement mentionné au détour d’une chronique. Il s’agit pourtant d’une violence insupportable. Mais, à l’évidence, pour les porte-parole de la désinformation civilisée, le carnage n’est qu’une opération de maintien de l’ordre et de démantèlement d’une organisation « terroriste ».

La Voix du Bled

On croirait entendre la « Voix du Bled » avec cinquante ans de retard, le discours est identique et les justifications pro-sionistes procèdent directement du registre de l’argumentaire colonial. Qui parmi les anciens ne se souvient des slogans coloniaux entre « paix des braves » et « la seule négociation c’est la guerre », le tout dans une logique de fuite en avant et de négation du fait national. Et ce qui reste sous-jacent est toujours la volonté obsessionnelle des colonies de peuplement qui consiste à nier purement et simplement l’histoire de la terre volée. La force des armes étant l’argument unique pour justifier la domination.

Mais en dépit de l’asymétrie des forces militaires en présence (« Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins », disait Ben M’hidi), on sait aussi comment cela finit. La domination sioniste connaîtra le même sort. Rien ne peut être construit sur l’injustice car la résistance des peuples est une force infiniment supérieure.

Le prix est certes élevé, la supériorité matérielle de la « Civilisation » est telle que le coût humain de la libération est exorbitant. Les parallèles avec l’histoire des luttes anticoloniales avec ses avancées et ses reculs – et parfois ses trahisons – sont lisibles. Il reste que le Fatah de Yasser Arafat n’est pas condamné à errer, pour complaire à Bush ou pour la fausse respectabilité conférée par les gouvernements occidentaux, sur la voie sans issue du MNA algérien ou de l’Inkatha d’Afrique du Sud.

Sur Al-Jazira, Mustapha Barghouti a appelé Mahmoud Abbas à cesser de participer à la farce des négociations. Face à ce qui apparaît comme l’alibi des Israéliens, ce serait l’option la plus flagrante. Comment discuter avec ceux qui massacrent vos populations ?

Les colonialistes israéliens ont raison de dire qu’il ne s’agit que du début. Leur déclaration qui se veut menaçante est l’expression d’une vérité que les voleurs et assassins sionistes reconnaissent en leur for intérieur. L’apartheid religieux et le vol des terres ne peuvent constituer une base viable pour la pérennité d’un Etat de fait fondé sur la force. Ce n’est effectivement qu’un début, le combat pour la justice, le droit et la liberté du peuple palestinien ne sera achevé que lorsqu’une paix juste sera enfin atteinte. Les martyrs du 27 décembre font partie de la liste interminable de ceux qui par leur sacrifice pavent le chemin de la Libération.

par K. Selim, Le Quotidien d’Oran



Carnage à Gaza : la barbarie israelienne à l’état pur

le 29/12/2008 2:50:00 (895 lectures)

 

 Le Comité Action Palestine vous appelle à un rassemblement pour dénoncer l’odieux massacre et soutenir la résistance du peuple palestinien :

LE LUNDI 29 DECEMBRE A 18H00 DEVANT LA MAIRIE DE BORDEAUX.


Le Comité Action Palestine a toujours défini l’état israélien comme un état programmé pour la destruction du peuple palestinien. Les derniers massacres {des centaines de morts} perpétrés à Gaza depuis le samedi 27 décembre le confirment. Cet Etat n’a d’autre objectif que l’épuration ethnique et la guerre contre tous les peuples du Moyen-Orient. Une politique de crimes de masse et d’expulsions, d’assassinats « ciblés » et d’emprisonnement des résistants.

Cet Etat sanguinaire a une imagination inépuisable en cette matière. En effet, depuis 18 mois il a imposé un blocus à Gaza pour affamer la population palestinienne. L’objectif était de mettre à genoux Gaza la rebelle. Mais ce blocus a constitué un échec politique pour les sionistes, car la résistance est plus forte que jamais. C’est pour cette raison que l’Etat colonial passe à une autre phase de sa politique génocidaire : la liquidation par les bombardements aériens de la résistance et de la population palestinienne. Mais après chaque répression la résistance en sort encore plus forte. C’est ce que les dirigeants criminels d’Israël ne comprennent pas.

En revanche, ils ne comprennent que le langage de la force. En 2006, les israéliens ont été vaincus et humiliés par la résistance libanaise. C’est la preuve encore une fois qu’Israël ne peut plier que face à une résistance forte, une résistance qui utilise le même langage que lui.

La résistance palestinienne n’a pas le choix, elle répondra à la violence coloniale par la résistance sous toutes ses formes.

Mais face au crime sioniste, il faut mesurer toute la bassesse et la servilité des médias français qui répètent les communiqués de l’armée israélienne : « Israël répond aux roquettes du Hamas », « le HAMAS a rompu la trêve », etc. Faut-il rappeler que l’Etat israélien a massacré des dizaines de Palestiniens depuis le début de la trêve qui a commencé en juin 2008 ?

Fallait-il laisser les escadrons de la mort israéliens semer la terreur et massacrer des Palestiniens sans réagir ? Quelle trêve aussi lorsqu’un million et demi de Palestiniens de Gaza sont soumis à un blocus les asphyxiant ? Quelle trêve alors que la colonisation se poursuit ?

La tactique sioniste est sans surprise : mener des « négociations de  paix » ou signer des trêves tout en continuant à coloniser et à exterminer. C’est la politique du fait accompli à laquelle la résistance palestinienne ne veut pas se soumettre !

Alors que dire de la réaction occidentale ? Hypocrite comme d’habitude ! Une hypocrisie qui dissimule mal le soutien apporté à l’entité sioniste ! Que dire alors du silence honteux des partis politiques français qui ont l’indignation très sélective !

Les Etats croupions arabes ne font pas mieux, ils condamnent verbalement mais soutiennent dans les faits l’Etat israélien. Les dirigeants arabes ont depuis longtemps trahi la cause palestinienne, mais ils sont toujours fidèles à leurs maîtres israéliens et étasuniens qui leurs offrent leur protection ou les achètent à coup de milliards de dollars. Ils se donnent au plus offrant ! La palme revient au dictateur corrompu égyptien qui, d’après certaines informations, a préparé avec les dirigeants terroristes d’Israël cette agression contre Gaza.

Mais plus près de nous, il existe des formes de collaboration aussi condamnables. C’est le cas d’Alain Juppé qui poursuit le jumelage de la ville de Bordeaux avec la ville israélienne Ashdod. Alain Juppé et son conseil municipal savent très bien que cette ville a été élevée sur la destruction de villages palestiniens et le massacre de leurs habitants. C’est en toute conscience donc que la mairie de Bordeaux collabore avec un Etat énocidaire. Le Comité Action Palestine fera tout le nécessaire pour empêcher les actions menés dans le cadre de ce jumelage, et invite dès maintenant toutes les associations antisionistes et toute personne éprise de justice à lutter ensemble pour dénoncer ce jumelage.

Malgré les trahisons, la lâcheté et la bassesse des Etats, des partis politiques et des intellectuels, le peuple palestinien saura faire face à cette nouvelle et douloureuse épreuve. Il en sortira encore plus fort et nous montrera la voie du courage et de la dignité, la voie de l’émancipation.

Plus que jamais nous devons condamner le sionisme, idéologie criminelle, raciste et colonialiste et soutenir la résistance et la lutte du peuple palestinien jusqu’à la victoire et la satisfaction des revendications légitimes :

– la fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination
– la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux
– la libération de tous les résistants emprisonnés 




Un bilan de la résistance palestinienne en 2008

le 23/12/2008 0:20:00 (2280 lectures)

 

 En cette fin d’année 2008, le Comité Action Palestine se propose de faire le point sur la situation de la résistance palestinienne.

L’année écoulée a été, à beaucoup d’égards, caractérisée par la continuation et l’accentuation de la politique coloniale sioniste, et ceci dans toute la Palestine historique : extension des colonies juives, arrestations massives de palestiniens , expulsions et apartheid , attaques meurtrières de l’armée sioniste, blocus criminel à Gaza, collaboration des dirigeants de l’Autorité Palestinienne, division des principaux mouvements politiques palestiniens ; face à ces difficultés, les palestiniens ont poursuivi et accentué leurs actions de résistance aussi bien sur un plan politique- mobilisation contre le mur, contre le vol des terres, refus des expropriations, refus de capituler à Gaza, etc…- que sur un plan militaire : tirs de roquette à Gaza, détention du soldat Shalit, attaques contre une école militaire à Al-Quds, etc…

Mais, au delà de la description des événements qui constitue une part importante de cet exposé, il a paru primordial de replacer les faits dans le contexte économique mondial actuel et dans une perspective historique. Il apparaîtra alors que nous sommes probablement au début d’une nouvelle phase, au cours de laquelle la radicalisation de la résistance palestinienne, notamment au sein des territoires occupés en 48, sera concomitante à l’affaiblissement de la puissance occupante. Cette perspective est évidemment porteuse d’espoir pour tous ceux dont le vœu le plus cher est l’effondrement rapide de l’État Sioniste et de son entreprise génocidaire. Le CAP fait bien sûr partie de ceux-là.


1- La poursuite de la colonisation et de la répression sionistes

L’année 2008 a été marquée par la poursuite des agressions sionistes. L’armée d’occupation a perpétré plusieurs massacres comme par exemple celui de Gaza fin février qui a fait plus de 100 morts en moins d’une semaine, mais aussi des assassinats de citoyens et de leaders politiques, ou encore des arrestations massives, notamment des membres du Hamas et du Jihad Islamique en Cisjordanie. La colonisation sous toutes ses formes, se poursuit à un rythme effréné. La ville d’al-Quds est particulièrement menacée, car ses habitants sont délogés par l’intermédiaire de tout un arsenal de moyens administratifs et policiers, afin de laisser place nette à une judaïsation galopante. Les lieux saints musulmans sont particulièrement visés, la destruction de la Mosquée al-Aqsa et du Dôme du Rocher est désormais clairement envisagée par l‘occupant. Il est difficile d’imaginer les conséquences d’un tel acte, qui serait sans précédent dans l‘histoire contemporaine. Partout des bandes de colons terrorisent les Palestiniens l’activité meurtrière de ces milices se multiplie un peu partout en Cisjordanie, en toute impunité. Le blocus de Gaza se poursuit. Mais en dépit de son économie exsangue et de la situation humanitaire dramatique qui en résulte, en dépit du soutien indirect de la plupart des gouvernements arabes à son agresseur, Gaza ne se laisse pas dicter ses choix. Enfin, la situation se détériore encore pour les palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948. Alors que les agressions vis-à-vis des Palestiniens du Naqab sont continuelles sans jamais être révélées, les palestiniens d’Akka (St Jean d’Acre) ont vécu une flambée de violence de la part de colons juifs. En 2006, un rapport des services secrets israéliens précisait que les Palestiniens de 48 constituent un danger pour l’Etat sioniste. Les intimidations dont a été victime le député Palestinien à la Knesset, Asmi Bishara, obligé à fuir, sont révélatrices. D’autres organisations politiques sont touchées. Les responsables d’Ittijah (coalition d’organisations palestiniennes), que le CAP a rencontré en mars à Haïfa, nous ont affirmé que la plupart des institutions palestiniennes dans les territoires occupés en 48 sont menacées. Tous les Palestiniens s’entendent pour dire que l’objectif de ces menaces est de terminer l’épuration ethnique commencée en 1948, c’est-à-dire de chasser tous les Palestiniens qui vivent encore au sein de l’Etat sioniste. 60 ans après la Nakba et le génocide du peuple palestinien continuent (génocide est pris au sens de la définition de l’article II de la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948). En guise de conclusion, citons Matan Vilnai, le ministre adjoint à la défense de l’état juif, dont les déclarations au moment du massacre de Gaza sont éloquentes sur les intentions sionistes : «plus les tirs de roquettes s’intensifient, plus grand sera l’holocauste subit par les Palestiniens»

2- La lutte politique inter-palestinienne

Face à cette colonisation, la situation sur la scène politique palestinienne n’a pas vraiment changé par rapport à l’année dernière; 2009 devrait être une année décisive.

Fin 2007 s’est tenu le congrès d’Annapolis: «un plan de paix» de plus que les sionistes et leurs alliés impérialistes agitent à la face du monde pour continuer leur politique de faits accomplis sur le terrain. En lieu et place de «paix», il s’agit bel et bien d’accords sécuritaires pour détruire la résistance palestinienne.

L’élément politique essentiel de l’année 2008 est la répression massive des résistants palestiniens en Cisjordanie, notamment ceux du Hamas, par les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne : 515 prisonniers politiques sont détenus par celle-ci, l’emploi de la torture est généralisé. La collaboration avec l’ennemi sioniste a quasiment été officialisée par le clan au pouvoir en Cisjordanie. Ses forces de sécurité sont équipées et entraînées par les Américains. Un article récent publié dans le journal israélien Yediot Aharonot décrit parfaitement la collaboration très étroite entre les appareils sécuritaires israéliens et palestiniens, pour maintenir la clique dirigeante actuelle en Cisjordanie, après la fin du mandat officiel d’Abbas en janvier 2009. Le Hamas est devenu l’ennemi commun d’Israël et de l’Autorité Palestinienne. La détermination de cette dernière semble maximale pour éliminer le Hamas mais aussi réprimer le peuple palestinien si la situation l’exige. Les massacres de Gaza en février 2008 ne l’ont aucunement dissuadé de continuer les «négociations» avec les sionistes.

Cette trahison a atteint le point de non-retour: en août 2008, Abbas remettait en question le droit au retour en déclarant: «Je ne peux pas demander qu’Israël accepte tous les réfugiés, mais ça ne veut pas dire qu’aucun d’entre eux ne rentrera». Une lettre ouverte adressée à Abbas, et signée par 72 organisations (dont tous les partis politiques palestiniens, Fatah compris), rappelle notamment que ce droit est non négociable. Aucun dirigeant palestinien n’a la légitimité de le négocier au nom des réfugiés. Toutefois, malgré cette unité sur la défense du droit au retour, les divisions politiques demeurent très profondes. Il ne peut d’ailleurs en être autrement. Pour simplifier, il faut distinguer d’un côté ceux qui soutiennent la résistance comme le Hamas et le Jihad Islamique et, de l’autre, ceux qui soutiennent globalement la politique répressive et collaborationniste de Abbas. L’allégeance du leadership du FPLP à Abbas est totale, signe que ce parti autrefois leader de la résistance armée, a abandonné ses principes fondateurs. Des divisions sont également présentes au sein du Fatah où une polarisation croissante se développe entre le camp des nationalistes, fidèles à Yasser Arafat et le camp des pragmatiques, bénéficiaires d’Oslo et qui collaborent ouvertement avec l’occupant sioniste; les premiers considérant, à juste titre, les seconds comme des traîtres.

Face au bloc sioniste {Autorité Palestinienne et Israël}, le Hamas se maintient à Gaza, et les témoignages concordent pour dire que la sécurité y a été rétablie pour la population, malgré des conditions de vie très difficiles. Mais la marge de manœuvre du Mouvement de la Résistance Islamique est très étroite. En Cisjordanie, beaucoup de ses leaders et de ses militants ont été arrêtés soit par l’armée de l’occupant soit par les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne. Le 19 Juin 2008, le Hamas a négocié une trêve avec l’Etat sioniste pour permettre un allègement des souffrances de la population. Depuis, la trêve tient bon et toutes les factions s’y conforment à Gaza, alors même que le blocus n’a pas été levé Elle a sans doute permis un réarmement du Hamas et des forces de la résistance à Gaza ; suite au non-respect de ses engagements par l‘occupant, le Hamas a récemment décrété la fin de cette trêve.

Par ailleurs, le Hamas a répondu positivement aux tentatives de refonder l’union nationale palestinienne sous l’égide de l’Égypte. Les propositions de discussion étaient relatives à l’établissement d’un gouvernement d’entente nationale qui aurait la charge d’organiser des élections présidentielles et législatives, de reconstruire les services de sécurité et de réactiver l’OLP. Mais considérant d’une part la situation de collusion entre l’Autorité Palestinienne et Israël, et, d’autre part, le torpillage systématique de toute initiative de cette nature par ce dernier et ses alliés occidentaux, on peut sérieusement se demander à quoi aurait servi cette tentative de dialogue. Il est légitime aussi de se questionner sur la stratégie du Hamas. Veut-il faire la preuve que c’est l’Autorité Palestinienne qui refuse toute entente nationale? Ce dialogue s’inscrit dans la perspective de la fin du mandat de Abbas qui se terminera selon la constitution palestinienne en janvier 2009. Se conformant à la constitution palestinienne, Hamas veut des élections présidentielles en 2009 ; le clan Abbas veut quant à lui les repousser en 2010 pour qu’elles se tiennent en même temps que les législatives. Cette perspective est très inquiétante et il est très probable que la crise s’aggrave en 2009. En effet, il semble impossible que le leadership du Fatah fasse la moindre concession sur ce point (ce qui rejoint sa position sur la coopération sécuritaire), même si en apparence il se dit prêt à dialoguer. Là encore, il faut questionner la stratégie du Hamas d’aller jusqu’au bout de l’expérience institutionnelle mise en place lors du processus d’Oslo. Est-ce par respect pour la démocratie palestinienne à laquelle les dirigeants du Hamas paraissent particulièrement attachés?

3 – La résistance palestinienne

Malgré une certaine lassitude exprimée au sein de la population palestinienne en raison la colonisation qui s‘étend, de la répression qui s’accentue, de la collaboration ouverte de l’Autorité Palestinienne avec l’occupant, et enfin du manque de perspectives politiques en général, la résistance de tous face à l’occupation se poursuit sans relâche. Il faut d’abord souligner que l’Autorité Palestinienne ne dispose d’aucun soutien populaire. Il est bon de rappeler ensuite la résistance quotidienne de tous pour continuer à vivre, la mobilisation sans relâche contre la construction du Mur, la lutte contre la judaïsation à al-Quds des Palestiniens qui restent dans leurs maisons coûte que coûte, la résistance des agriculteurs qui vont affronter les colons pour se rendre sur leurs terres, la résistance de tous ceux qui prient dans la rue ou aux check-points, la résistance de ceux qui à al-Quds font rempart de leurs corps pour empêcher les sionistes de profaner l’esplanade des Mosquées. Il ne faut pas oublier des opérations plus spectaculaires comme la destruction du Mur séparant Gaza de l’Egypte à Rafah en janvier 2008, alors que le blocus était à son paroxysme, ou encore les attaques conduites en bulldozer et en voiture à al-Quds très récemment, attaques spontanées qui montrent bien que la tension est très forte dans la population palestinienne.

La résistance armée a quant à elle été très active à Gaza jusqu’à la trêve. Plusieurs opérations armées d’envergure ont également été conduites avec succès, à Dimona en février et al-Quds en mars 2008, où un résistant s’est attaqué à une école militaire pour colons.

A Gaza, la trêve a été respectée par toutes les factions. Mais au moment où le dialogue inter-palestinien devait reprendre sous l’égide de l’Égypte, l’État sioniste fidèle à lui-même a rompu cette trêve et a mené des expéditions criminelles à Gaza. La riposte de la résistance a été immédiate par des tirs de roquettes. La trêve avait permis de réorganiser les forces armées qui avaient toujours affirmé qu’en cas d’attaque massive de Gaza, l’occupant sioniste serait surpris par l’ampleur de la résistance.

En revanche, la question de la résistance armée en Cisjordanie est plus problématique. Beaucoup de membres des brigades des martyrs d’Al-Aqsa (branche armée du Fatah) ont abandonné les armes et ont été intégrés aux services de sécurité de l’Autorité Palestinienne (partie des accords sécuritaires avec l’occupant). De nombreux résistants du Jihad et du Hamas ont été tués ou jetés en prison. Toutefois, il faut se rappeler que le Hamas avait déjà fait l’objet d’une forte répression (notamment en 1989), et il avait su s’en relever assez rapidement. Sa capacité à se reconstruire est-elle toujours intacte ? Attend-il le moment propice pour reprendre la résistance? A l’heure actuelle, il est difficile de se prononcer en faveur de telle ou telle hypothèse.

La détention du soldat sioniste Shalit est également un élément déterminant de la résistance. Elle permet de maintenir sur l’agenda politique la question cruciale des prisonniers. Le Hamas a établi une liste non-négociable d’environ 1000 noms de prisonniers à échanger ; y figurent notamment plusieurs responsables politiques de tous bords, l’ensemble des femmes et des enfants incarcérés, ainsi que les plus anciens détenus dans les geôles de l’occupation. Ce type d’action de résistance s’avère très payant. Il faut rappeler la victoire sur l’ennemi sioniste qu’a représenté l’opération Radwane en juillet dernier, pendant laquelle la résistance libanaise a obtenu la libération de plusieurs résistants libanais emprisonnés de longue date en Israël et la restitution de 200 dépouilles de martyrs, en échange du corps de 2 soldats sionistes capturés par le Hezbollah en juillet 2006. Après l’échec militaire de 2006 au Liban, l’opération Radwane constitue un coup très fort porté à l’entité sioniste, non pas militairement, mais psychologiquement, moralement, médiatiquement.

4 – La situation de l’Etat juif

Même si sur le terrain, l’occupant poursuit sans relâche sa politique coloniale et génocidaire, il est important d’analyser les indicateurs d’affaiblissement du sionisme dans l’Etat juif.

L’obligation de céder le terrain à Gaza en 2005 (même si l’emprise sioniste sur ce territoire ne s’est pas relâchée) est le premier indicateur. D’autre part le solde migratoire juif en Israël est négatif depuis plusieurs années et la bataille démographique est plus que jamais d’actualité. Maintenir une majorité juive est un objectif majeur pour l’Etat juif. Les menaces contre les Palestiniens des territoires de 48 et les récents évènements de Akka s’inscrivent dans ce cadre : poursuivre l’épuration ethnique pour sauvegarder la majorité juive.

A cela, il faut ajouter que le leadership politique sioniste a été soumis à de multiples scandales politico-financiers (et de mœurs…), ce qui a déstabilisé le gouvernement en place. Même si les deux derniers Premiers Ministres sionistes ne diffèrent en rien de leurs prédécesseurs pour ce qui est de l’attention qu’ils portent aux droits des Palestiniens, il est intéressant de noter que ce sont les premiers dirigeants civils de cet Etat. Olmert et Livni sont en effet très critiqués en interne car ils sont considérés comme des dirigeants faibles et peu expérimentés. Les gouvernements de coalition qu’ils sont obligés de constituer sont un autre facteur d’instabilité. Ceci dit, l’armée de l’état juif, qui a toujours conduit le processus colonial, n’a pas besoin du gouvernement pour poursuivre ses activités régulières d’occupation en Palestine.

En situation de conflit de grande intensité, la faiblesse du pouvoir civil a par contre des conséquences importantes, comme lors de la guerre contre le Liban en 2006. Déjà citée précédemment, la défaite militaire contre le Hezbollah en 2006 et l’échange de prisonniers qui a suivi en 2008 constituent en effet des indicateurs importants du net recul de l’Etat sioniste sur le plan militaire. Comme la guerre est le ciment de l’Etat juif, plusieurs projets d’agression sont en gestation, visant particulièrement 2 pays: le Liban et l’Iran. S’il mettait ses projets à exécution, ces nouvelles guerres pourraient lui être fatales en raison de la faiblesse de son leadership politique, d’autant plus que l’implication de la Russie (contre Israël) est à envisager, puisque des intérêts majeurs russes dans la région pourraient être menacés.

Enfin la crise économique mondiale pourrait conduire les USA à réduire leur soutien financier à l’Etat sioniste. Cette crise pourrait modifier complètement les équilibres mondiaux et faire que le Proche-Orient ne soit plus le principal foyer de tension mondial. Dans ces conditions, il semble désormais possible que soit posée la question du maintien d’une colonie occidentale aussi coûteuse.

Pour compléter le tableau, il est également intéressant de mentionner une étude américaine réalisée en 2008 sur la situation des États dans le monde: elle place Israël parmi les 60 pays au monde où les risques d’effondrement sont les plus élevés….(Is Israël one disaster to collapse ? 12/08/08 www.arabisto.com)

5- Replacer ces évènements dans une perspective historique

Pour replacer la période actuelle dans son contexte historique, nous pouvons dan un premier temps nous situer à court-terme et constater que l’année 2008 est la 8ème année depuis le début de la deuxième Intifada dite al-Aqsa. Sur ces 8 années, plus de 5500 palestiniens ont été tués, dont 1000 enfants et adolescents. 63 000 personnes ont été arrêtées et environ 12000 croupissent dans les geôles de l’occupant. Si les colons ont été chassés de Gaza, la colonisation en Cisjordanie se poursuit à une vitesse sans précédent et la judaïsation d’al-Quds se poursuit à un rythme effréné. La menace d’expulsion des Palestiniens restés chez eux en 48 se fait également plus précise. Face à cela, le soutien du peuple palestinien à la résistance, notamment armée, ne faiblit pas. Même si la population est fatiguée, la grande majorité du peuple ne veut plus des soi-disant négociations qui ne mènent à rien, sauf au pire. Elle dénonce aussi la corruption des bénéficiaires d’Oslo, notamment celle des hauts dignitaires du Fatah, qui est sur le devant de la scène nationale depuis 30 ans. Le peuple ne demande rien d’autre que la réalisation de ses droits historiques. Cela s’est traduit dans les urnes par la victoire du Hamas aux élections législatives en 2006. Ces dix dernières années ont donc conduit à rendre la scène politique palestinienne plus lisible. Ceux qui défendent actuellement les intérêts du peuple sont clairement identifiés. Globalement la tension est immense, en dépit de la lassitude. L’explosion populaire est certainement proche et, de toute manière, souhaitable. Comme nous l’a déclaré Jamal Juma de l’organisation palestinienne «Stop the wall», en mars dernier , il faut que le peuple relève la tête. La question est de savoir quelle forme prendra cette troisième Intifada et comment elle sera organisée.

6- La Nakba

L’année 2008, c’est aussi celle du 60ème anniversaire de la Nakba. Comment considérer la Nakba d‘un point de vue historique? Comme le point de départ de la résistance palestinienne , ou comme une grande catastrophe ?

La résistance palestinienne a débuté bien avant la Nakba. Elle a commencé dès les premières vagues d’immigration juive en Palestine, que ce soit face à l’occupant britannique ou face aux milices sionistes qui s’organisaient pour faciliter les premiers vols de terre palestinienne par les colons. L’apogée de cette résistance fut la grande révolte de 1936 à 1939. La répression menée par l’occupant britannique fut terrible et lamina la résistance palestinienne. Complètement anéantie, cette résistance n’a rien pu faire pour s’opposer à la terrible épuration ethnique des années 47-48. Cette Nakba marque donc la fin d’une première vague de résistance héroïque, un évènement daté, dramatique, correspondant à l’éclatement et à l’exode du peuple palestinien; mais elle marque aussi le début d’une phase de reconstruction de la résistance dont l’objectif final est le retour sur la terre de Palestine. Cette reconstruction de la résistance n’est pas linéaire, elle a d’abord concerné les réfugiés dans les pays limitrophes, puis à partir du début des années 80, les Palestiniens de Cisjordanie, Gaza et al-Quds. En 2008, nous sommes à une période charnière de cette reconstruction. Quelle sera la prochaine étape sur l’ensemble de la Palestine ? La situation actuelle nous incite à penser que les Palestiniens des territoires de 48 joueront un rôle essentiel dans les phases suivantes. La plupart des Palestiniens de 48 rencontrés témoignent que leur présence constitue une menace pour la survie de l’État sioniste. Durant des décennies l’État sioniste a tenté de brouiller leur identité palestinienne. Mais des évènements comme la répression de la grève générale du 30 mars 1976 , les attaques de civils juifs contre les palestiniens en octobre 2000 à Nazareth , ou encore les événements récents à Saint Jean d’Acre, ont constitué des signes évidents du fait que l‘Etat juif ne céderait jamais rien aux palestiniens vivant en son sein. Face à la répression croissante, il est probable que la résistance s’intensifie et prenne des formes nouvelles sur les territoires occupés en 1948, puis fasse le lien avec celle qui se poursuit ailleurs en Palestine. En parlant des évènements récents à Saint-Jean d’Acre, un responsable du Jihad islamique a récemment déclaré : «ce qui arrive est une indication de la troisième Intifada». La résistance palestinienne pourrait donc à l’avenir se développer au cœur même de l’État sioniste. Cela constituerait le signal de la réunion de toutes les forces de résistance palestinienne et un énorme espoir pour la libération de la Palestine.

 

 




Les Palestiniens de 1948 : de l’oppression à la resistance

Le sionisme s’est édifié dans la négation du peuple palestinien.

Les seules options qui ont prévalu historiquement dans la gestion des palestiniens sont :
le « transfert » (expulsion), l’apartheid ou le génocide .

L’objectif de la politique sioniste est toujours le même :  fonder un Etat ethniquement pur pour les Juifs.


Soixante ans après la Nakba (la catastrophe en arabe-destruction de 500 villages et expulsion de 800 000 Palestiniens), les Palestiniens de 48, ceux qui vivent aujourd’hui à l’intérieur des territoires occupés par Israël en 1948 (les Palestiniens de Cisjordanie-Gaza et les réfugiés étant les deux autres composantes du peuple palestinien) traversent une période des plus critiques de leur histoire. Les déclarations de guerre à leur encontre, émanant des dirigeants israéliens, se multiplient : Tzipi Livni , ministre des affaires étrangères, les menace d’expulsion en leur recommandant de partir s’ils ne veulent pas vivre dans « un Etat juif et pour les Juifs »; Avidgor Liberman ,ministre chargé de la coordination stratégique, propose de modifier « les frontières d’Israël » pour exclure les 1,4 millions de palestiniens qui y vivent; Matan Vilnai , vice-ministre de la défense, promet quant à lui la « shoah » aux palestiniens. Il n’existe pas en Israël de courant qui ne se situe pas dans cette volonté politique d’élimination des Palestiniens. 

Le sionisme s’est édifié dans la négation du peuple palestinien et les seules options qui ont prévalu historiquement dans la gestion des palestiniens sont le « transfert » (expulsion), l’apartheid ou le génocide. 

De 1948 à 1967, la stratégie de l’Etat colonial a consisté à s’accaparer le maximum de territoires, de terres, par la spoliation et l’expulsion de ses habitants originels et, du point de vue politique, les Palestiniens de 48 ont été soumis au Gouvernement militaire c’est-à dire à un état d’exception permanent. Avec la conquête de la Cisjordanie et de Gaza en 1967, ce cycle d’une rare violence se trouve supplanté par un autre cycle non moins violent, celui de l’apartheid. Au cours de cette période, le pouvoir sioniste a cherché à maintenir par la force et les moyens légaux la population palestinienne sous la férule des colons juifs. C’est ainsi que les Palestiniens de 48, bien qu’ayant le statut de « citoyens israéliens », se trouvent discriminés dans tous les aspects de leur vie : dans l’accès à l’emploi et au logement, dans la réalisation de leurs droits sociaux, dans l’obtention de la nationalité (automatique pour les juifs, conditionnelle pour les Palestiniens), dans l’affirmation de leur identité culturelle. 

La « démocratie israélienne » portée aux nues par les médias européens et américains n’est rien d’autre dans son essence que le racisme institutionnalisé de la suprématie juive. 

Ces mêmes médias qui dénoncent à cor et à cri le nazisme ne trouvent pas assez de mots pour encenser le sionisme, son frère de sang. Dans le cadre de ce contexte général d’apartheid, la politique de « transfert » n’a pas disparu, elle a simplement revêtu de nouveaux habits. L’expulsion a pris la forme moins visible mais tout aussi perverse de la judaïsation des villes et des quartiers palestiniens. Car Israël mène une bataille démographique contre les Palestiniens, une bataille de purification ethnique. Cette politique de judaïsation dont Al Quds (Jérusalem) est emblématique est menée aux moyens de l’extension des colonies, de la construction du mur, du refus de délivrer des permis de construire aux Palestiniens et des démolitions, de l’interdiction du regroupement familial. 

L’objectif de la politique sioniste est toujours le même, quelque soit la stratégie adoptée, qui est de fonder un Etat ethniquement pur pour les Juifs. Car les Palestiniens de 48 sont perçus par les dirigeants israéliens comme une « menace stratégique ». 

Effectivement, l’oppression subie par les Palestiniens de 48, après les avoir dans un premier temps déstabilisés et désorganisés, les conduit aujourd’hui à la mobilisation de tous les instants et à la résistance. La lutte de libération palestinienne, menée initialement par les réfugiés, a vu son centre de gravité se déplacer dans les années 80 vers les territoires occupés (Gaza-Cisjordanie) et gagner progressivement depuis les années 2000 les Palestiniens vivant en Israël. La seconde intifada a ainsi pris naissance à Al Quds, lorsque Sharon a fait l’affront de fouler l’Esplanade des mosquées et que la police a tiré sur la population faisant 13 morts. Et depuis les actes de résistances se sont multipliés : attentat dans l’école militaire et talmudique du Mercaz Arav (6 mars 2008-Al Quds), attentats à la pelleteuse (2 et 22 juillet 2008-Al Quds), révolte à Akka (octobre 2008-Saint Jean d’acre) après le caillassage de la voiture d’un Palestinien par de jeunes Juifs. 

Les Palestiniens de 48 font désormais entendre leurs voix, celle de la liberté, de la justice et de l’indépendance. La bête immonde tremble maintenant car elle sait instinctivement qu’une révolution associant les Palestiniens de 48 aux autres composantes du peuple palestinien augure de sa mort prochaine et de la libération de toute la Palestine historique. 

L’invincibilité de l’Etat sioniste et de son armée apparaît à la lumière des événements récents comme pure légende. Celui-ci a été défait à Gaza en 2005 puis en 2006, la première fois correspondant à la débâcle de l’armée israélienne et la seconde à la déconfiture des collaborateurs du Fatah, Gaza que l’on punit aujourd’hui par un blocus criminel et génocidaire. Toujours en 2006, c’est la résistance libanaise du Hezbollah qui inflige une humiliation sans précédent à l’entité sioniste. 

La victoire du peuple palestinien est proche et c’est pourquoi le Comité Action Palestine renouvelle son appel à défendre les principes qui fondent son action politique :

-le soutien à la revendication d’égalité des Palestiniens vivant en Israël, 

-la condamnation du sionisme, idéologie raciste et colonialiste 
-le soutien inconditionnel à la résistance du peuple palestinien et à son combat pour son autodétermination et son indépendance nationale, 
-la reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux, 
-la libération de tous les résistants emprisonnés,