Journée de la terre en Palestine – Seule la Résistance viendra à bout du sionisme!

Comité Action Palestine (mars 2016)

Le 30 mars 1976, six Palestiniens de l’intérieur (c’est-à-dire ceux qui ont pu rester en 1948 après la création par la force de l’état d’Israël) étaient abattus par l’armée d’occupation d’Israël, 96 blessés et 300 autres étaient arrêtés. Leur crime ? Avoir manifesté contre l’État sioniste qui avait confisqué et déclaré “ zone militaire ” 1700 hectares appartenant à des villages palestiniens.

                Depuis, tous les 30 mars, la “ Journée de la Terre ” commémore cet événement partout dans le monde où se trouvent les défenseurs des droits du peuple palestinien.

Cette journée est avant tout symbolique. Rappelons qu’en 1948, l’Etat juif avait expulsé près d’un million de Palestiniens et détruit plus de 400 villages. La majeure partie des terres palestiniennes avait été confisquée dans la perspective de fonder le “ Grand Israël ”. Dès lors, cette politique de confiscation des terres en vue de judaïser la Palestine (c’est-à-dire voler des terres aux Palestiniens pour les donner aux juifs), s’est poursuivie sans relâche et s’intensifie, accumulant crimes de masses, assassinats de leaders politiques et emprisonnements de résistants : la colonisation de toute la Palestine est inscrite au cœur du projet sioniste. Avec le développement des colonies qui vole chaque jour plus de terre aux Palestiniens et la judaïsation actuelle de la vallée du Jourdain, du Naqab, d’al-Quds et des lieux saints, rien ne semble arrêter cette machine à tuer et à coloniser.

Pourtant, depuis la création de l’Etat d’Israël, le peuple palestinien a toujours résisté à cette terrible entreprise de destruction de sa société, soutenue par les pays occidentaux et en particulier les Etats-Unis et la France. Depuis quelques mois, la résistance s’est ré-activée avec l’Intifada al-Aqsa. Face à l’absence d’évolution politique suite aux guerres de Gaza et aux menaces grandissantes sur les lieux saints, surtout la Mosquée al-Aqsa, un mouvement populaire spontané a pris naissance dans toutes les parties occupées de la Palestine. De manière imprévisible et indépendamment de toutes organisations, les coups sont portés au cœur de la société coloniale et mettent en péril un des fondements existentiels de l’entité sioniste qui est la sécurité du colon. La peur change de camp et tout le système colonial est en crise. Dans ces conditions l’Autorité palestinienne révèle encore plus son rôle de supplétif du pouvoir sioniste, en témoigne l’assassinat récent par le Mossad de Omar Nayef, militant du FPLP qui s’était réfugié à l’ambassade de l’Autorité palestinienne en Bulgarie.

Sur la durée, cette stratégie populaire d’usure, conduite par une jeunesse palestinienne qui n’a rien à perdre, peut pousser le pouvoir colonial à des concessions majeures. Par le type d’actions menées, les Palestiniens envoient deux messages principaux sur la nature de leur résistance et l’objectif de leur lutte. En s’attaquant à tous les membres de la société coloniale, ils démontrent que pour eux il n’y a pas de différence entre la population et les forces armées gouvernementales. La société israélienne dans son ensemble est coloniale et donc structurellement raciste, violente et oppressive envers les Palestiniens. En exhibant des drapeaux algériens, les résistants palestiniens expriment également qu’ils ont choisi leur objectif, c’est-à-dire la libération totale de la terre de Palestine et qu’en ce sens, la lutte de libération algérienne est leur référence.

Ce nouveau soulèvement a lieu dans un contexte où les rapports de force dans cette région du monde s’équilibrent. Alors qu’une situation de chaos prévalait en Syrie avec une perte progressive des territoires contrôlés par l’armée régulière syrienne, pourtant soutenue par le Hezbollah et l’Iran, l’intervention de la Russie en septembre 2015 a radicalement changé la donne. Pour l’instant, la stratégie impérialiste, dont l’objectif était de faire tomber Bachar al-Assad, a totalement échoué.

Par ailleurs l’Iran se trouve renforcé sur les plans stratégique et économique suite à la signature des accords sur le nucléaire. Le conflit s’enlise au Yémen, un échec politico-militaire du bloc impérialiste, en particulier un échec de la stratégie saoudienne. La Turquie, qui affichait sans scrupule son soutien aux forces anti-Assad, se trouve à son tour déstabilisée par une vague d’attentats terroristes. De plus, toutes les tentatives de l’Arabie saoudite de mobiliser les Etats arabes contre l’axe de la résistance au sionisme s’avouent particulièrement peu efficaces. La dernière initiative qui a conduit la Monarchie wahabbite à déclarer le Hezbollah comme organisation terroriste ne fait que renforcer la notoriété de ce dernier auprès des masses arabes et des mouvements de résistance. Dans cette guerre entre deux modèles socio-économiques et politiques co-existants dans cette région, celui de l’Arabie saoudite qui renvoie à une économie libérale et rentière, et celui de l’Iran basé sur une économie nationale privilégiant un développement autonome, il semble que l’Histoire est en train de trancher. L’impérialisme, avec ses vassaux arabes et turc, est en très grande difficulté malgré les moyens militaires et financiers gigantesques mis en œuvre pour soumettre les peuples arabes.

En France, les attentats de 2015 ont conduit à un renforcement du tout sécuritaire consacré par l’état d’urgence à durée indéterminée, de la criminalisation de l’antisionisme et des soutiens au peuple palestinien, des atteintes à la liberté d’expression et du racisme institutionnel. Cependant aucune stratégie claire n’apparait en matière de politique étrangère, la France étant prête à faire évoluer ses positions particulièrement bellicistes en fonction de ses intérêts économiques et de sécurité intérieure. Elle semble avoir énormément de mal à choisir entre les opportunités immenses offertes par le marché iranien et l’écoulement des produits de son industrie militaire vers l’Arabie saoudite et les Etats arabes vassaux. Le soutien inconditionnel de l’Etat français à l’entité sioniste s’exprime par la répression des mouvements antisionistes et les forces populaires issues de la colonisation, naturellement solidaires de la lutte palestinienne. Il est urgent, et en écho avec la résistance en Palestine, de s’organiser pour construire un mouvement antisioniste uni autour de principes anticolonialistes clairs que sont les principes d’auto-détermination et de libération de toute la Palestine arabe.




PROJECTION – DEBAT : LA BATAILLE DE DIEN BIEN PHU

« Colonialisme – Néocolonialisme – Résistance », cycle de formations du Comité Action Palestine

Mardi 15 Mars 2016, 20h00,

Athénée municipal, Bordeaux, place St Christoly, Tram A et B, arrêt Hôtel de Ville

« Dien Bien Phu est non seulement une victoire pour notre peuple, elle est encore une victoire pour tous les peuples faibles en lutte pour se débarrasser du joug des impérialistes et des colonialistes. C’est là sa profonde signification » Général Giap

« Un peuple qui lutte pour sa liberté et son indépendance est invincible » Roland Leroy, éditorial du Journal « L’humanité » après la victoire du 30 avril 1975

Après 100 ans de colonisation, la victoire de Dien Bien Phu marque la fin de la présence française en Asie du Sud Est, et de manière générale initie la chute de l’empire colonial français.

Exemple de guerre populaire, la stratégie de la résistance contre les puissantes armées coloniales au Vietnam illustre parfaitement comment la détermination de tout un peuple peut venir à bout d’une armée puissante. Cette résistance mobilisa l’ensemble du peuple vietnamien sur le front et à l’arrière. Ce fut une guerre  asymétrique qui opposa de simples combattants démunis aux forces militaires d’États parmi les mieux armés au Monde. Pourtant se servant des points faibles de ses adversaires, cette guerre permit de remporter des victoires spectaculaires. Ce fut une guerre totale, à la fois militaire, économique et politique, porteuse d’un formidable projet révolutionnaire. Elle visait à reconquérir l’indépendance nationale, mais aussi à renverser les rapports de domination au sein de la société vietnamienne afin de donner le pouvoir et la terre aux paysans. Elle ne put être victorieuse sans l’aide et la participation de tout le peuple. Ainsi le Général Giap, qui orchestra la débâcle française à Dien Bien Phu en 1954, la victoire du Têt en 1968, et finalement la capitulation américaine à Saigon en 1975, déclarait « Avec le Président Ho Chi Minh, nous avons créé cette grande vérité de l’histoire : un peuple colonisé, faible, mais uni dans la lutte, qui se dresse pour défendre avec résolution son indépendance et la paix, est parfaitement  capable de vaincre les forces agressives  d’une puissance impérialiste ». Plus que jamais, l’engagement, la détermination et le courage populaire à Dien Bien Phu illustrent la puissance de cette stratégie face à un ennemi  qui se croit invincible.

En revenant sur ce moment de l’histoire coloniale française et de la lutte de libération du peuple vietnamien, le Comité Action Palestine souhaite insister une nouvelle fois sur la nécessité d’une résistance globale pour vaincre l’oppresseur. Après projection d’un documentaire sur la bataille de Dien-Bien Phu, nous vous invitons à débattre sur ce point au cours de cette soirée.

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« Colonialisme – Néocolonialisme – Résistance », cycle de formations du Comité Action Palestine

L’objectif de ces formations est de déconstruire l’histoire officielle ou l’idéologie dominante sur ces questions et de proposer une version alternative et objective de l’histoire. La réflexion sera menée à partir d’éléments d’analyse et de connaissances historiques qui seront proposés au cours de la présentation et discutés au cours des échanges qui s’en suivront. L’accent sera mis sur les liens existants entre les le fait colonial, le néocolonialisme actuel et la résistance des peuples. En ce qui concerne la forme, les échanges se feront à partir de la projection de vidéos-reportage ou d’extraits de films.

Le choix de ce thème pour le cycle des formations ouvertes s’explique par son caractère central pour appréhender à la fois la situation en Palestine mais aussi la nature des rapports Nord-Sud. Partant de l’observation que le colonialisme sioniste forme une synthèse de différentes formes de colonialisme qui ont prévalu dans l’histoire et que son analyse suppose donc une connaissance plus générale du colonialisme, le Comité Action Palestine a opté dans le cadre des formations pour un ensemble de vidéos traitant du fait colonial. D’autre part, et les soulèvements dans le monde arabe le montrent plus clairement encore, la situation du peuple palestinien et celle du colonialisme juif dépendent étroitement de l’évolution des rapports de force qui opposent l’impérialisme aux peuples du Sud. C’est pourquoi une analyse du néocolonialisme est apparue indispensable, a savoir les modalités actuelles par lesquelles l’occident vise à maintenir ou à réinstaller sa domination économique et politique sur les Nations du Sud. Le colonialisme sioniste et le néocolonialisme occidental ont des destins liés de même que la résistance palestinienne et les résistances des peuples du sud s’entretiennent et se renforcent mutuellement.

L’intérêt de ses formations est donc d’apporter des outils théoriques et des connaissances historiques sur le fait colonial et néocolonial sachant qu’il est impossible de décortiquer l’un sans disséquer l’autre. Pour les classes dirigeantes occidentales, cette réalité est tellement bien perçue et intégrée qu’elles s’agitent dans tous les sens pour préserver l’existence d’Israël. En effet, une probable disparition de l’entité sioniste serait une catastrophe majeure car elle signifierait la fin de la domination occidentale dans toute la région.

Les rapports de force entre sionistes et anti-sionistes de même que les rapports néocoloniaux se jouent aussi à l’intérieur même des pays du Nord. Le sionisme est inscrit au cœur même des Etats occidentaux, ce qui explique le soutien sans faille de ces Etats à Israël. D’autre part, le courant sioniste, par sa domination des sphères de l’Etat dans tout le monde occidental, donne l’orientation de l’offensive impérialiste et néocoloniale dans les pays du Sud. Enfin ce sont ces mêmes sionistes qui sont les plus fervents propagateurs de l’islamophobie dans l’objectif de scinder et d’opposer les classes populaires selon une logique blancs/immigrés et de délégitimer la cause palestinienne dans les quartiers populaires. Ainsi le néocolonialisme à l’œuvre dans les pays du sud se retrouve sous certaines de ses formes dans les quartiers populaires des pays du Nord, néocolonialisme qui permet de brimer les populations immigrées et de les isoler dans leur soutien à la cause palestinienne. Des formations-vidéos porteront donc sur cette question du néocolonialisme et de l’islamophobie à l’intérieur même des pays occidentaux.

La visée globale de ces formations destinée à un large public est non seulement de permettre de comprendre les phénomènes coloniaux, néocoloniaux et les résistances qu’elles suscitent mais aussi d’inciter chacun d’entre nous à en percevoir les liens réciproques.




« Les attentats de 2015 et la construction raciste d’un nouveau bouc-émissaire » – Interview de Nacira Guénif Souleimas par le Comité Action Palestine

A l’occasion d’une conférence organisée à Bordeaux par le Comité Action Palestine, sur le thème « Face au racisme et à l’islamophobie, ne cédons rien ! » (janvier 2016)

Visionner l’interview




Le permis de tuer des Arabes

Communiqué du Comité Action Palestine à l’occasion de l’acquittement du policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos (janvier 2016).

« La justice, telle que l’entendent les juristes, « ces gens les plus réactionnaires du monde », selon Lénine, la justice telle qu’elle est rendue est une justice de connivence, pour cette simple raison que toute société qui organise des tribunaux le fait afin de juger selon SES normes des atteintes à SA légalité. » J. Vergès

Amine Bentounsi, comme avant lui Zyed et Bouna et tant d’autres, a été victime deux fois de la violence d’Etat. Une première fois victime de la police. La deuxième fois de la justice. La double peine de mort est inventée par l’Etat français. L’assassinat extra-judiciaire devient la norme. Cette violence d’Etat s’abat sans pitié sur cette population paupérisée et issue des anciennes colonies françaises. Depuis longtemps, le racisme d’Etat tue dans les quartiers populaires, tue des Arabes et des Noirs, tue sans espoir de justice pour les victimes et leurs familles. Violence policière, discriminations et racisme dans tous les domaines, paupérisation massive, tous ces paramètres ont bâti un apartheid à la française. Mais il n’y a rien d’étonnant. La société française et ses institutions sont marquées par une histoire particulière : des siècles d’esclavagisme et de colonialisme. Le racisme est l’âme de ces institutions. Rien d’étonnant donc à cette violence policière raciste, à cette justice raciste, à cette école raciste qui n’hésite pas à envoyer des enfants dans les commissariats de police. Avec l’inscription dans la constitution de la déchéance de nationalité pour les binationaux, l’Etat légitimera la discrimination raciste en créant deux types de « citoyens », le français de « souche » et le français ayant une ascendance issue de l’immigration. C’est une faillite de civilisation qu’Aimé Césaire résumait ainsi : « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde ».

Le Comité Action Palestine dénonce le racisme d’Etat et condamne cette nouvelle décision de justice ignoble. Face à cet apartheid à la française, il ne reste qu’une seule voie : la résistance.




« Face au racisme et à l’islamophobie, ne cédons rien ! » Rencontre-débat le 22 janvier.

Rencontre-débat le 22 janvier 2016 avec Nacira Guénif-Souilamas

Organisée par le Comité Action Palestine

20h, Maison Cantonale, Bordeaux-Bastide, 20 rue de Chateauneuf (Tram A, arrêt Jardin Botanique)

« Les attentats de 2015 et la construction raciste d’un nouveau bouc-émissaire »

En 2015, le terrorisme a frappé la France, comme il frappe partout dans le monde, notamment en Afrique et au Moyen Orient. En Palestine en particulier, le terrorisme de l’Etat colonial israélien sévit quotidiennement depuis près de 70 ans. Après la légitime émotion, il incombe de comprendre pourquoi cette violence éclate aujourd’hui de manière impitoyable en France, et d’en envisager toutes les conséquences.

La société française paie sans aucun doute le prix de sa politique belliqueuse et à courte vue, menée par les deux derniers gouvernements avec des interventions en Lybie, au Mali, en Centrafrique, et aujourd’hui en Syrie, ainsi qu’une alliance de fait avec les Etats rétrogrades du Golfe et un soutien inconditionnel à l’entité sioniste.

Cette politique a eu des effets désastreux sur la minorité musulmane qui souffre depuis bien longtemps du racisme et de l’islamophobie alimentés par les politiques et les médias. Plus que quiconque, cette minorité subit de plein fouet les conséquences des attaques meurtrières commises sur le sol français. Sur le plan idéologique, ces évènements sont utilisés pour accuser les musulmans d’être une menace pour la sécurité, la liberté d’expression, la laïcité et les valeurs de l’Occident. Sur le plan politique, ces évènements justifient l’intensification de lois répressives et discriminatoires. L’instauration de l’état d’urgence (historiquement voté pour faire face aux événements liés à la guerre d’Algérie), et le projet gouvernemental d’inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux accusés de terrorisme cimentent le racisme institutionnel. Cette politique libère la parole anti-arabe et islamophobe et les violences à l’encontre des populations issues de l’immigration post-coloniale se multiplient.

Même si il est en marche depuis longtemps, ce processus s’est accéléré en 2015. Les attentats n’en sont pas la cause, mais le catalyseur. Les objectifs sont maintenant très clairs. Dans une situation de crise économique extrême, il s’agit en interne d’empêcher toute contestation sociale et politique unifiée en mettant en place un système ultra-répressif et en créant un bouc-émissaire musulman. Vis-à-vis de l’extérieur toute expression de solidarité avec la résistance à l’impérialisme occidental, notamment en Palestine, doit être censurée. On assiste à une normalisation de l’islamophobie qui a été instillée dans la société française depuis des années, et à un renforcement de la division et d’un état de tension permanent entre la minorité musulmane et le reste de la population.

Dans ce contexte, il s’agit de comprendre le processus en cours et de s’interroger sur les stratégies que les mouvements populaires anti-racistes et anti-impérialistes, notamment pro-palestinien, doivent mettre en œuvre pour continuer le combat. C’est cette réflexion que le Comité Action Palestine vous propose de mener au cours de deux rencontres avec Nacira Guénif-Souilamas

 




Hommage au résistant Samir Kantar

Comité Action Palestine (20 décembre 2015)

Samir Kantar n’est plus. Il a été assassiné le 19 décembre par l’entité sioniste, alors qu’il se trouvait à Jaramana, près de Damas. Après avoir passé 29 ans dans les geôles de l’occupant sioniste, il fut libéré en 2008 grâce à un échange de prisonniers organisé par le Hezbollah. Le martyr Samir Kantar a payé le prix de sa détermination à défendre la cause de la libération des peuples arabes, et notamment la cause palestinienne. Le peuple libanais et le peuple palestinien viennent de perdre un héros. Les organisations palestiniennes l’ont fait savoir en saluant sa mémoire. Samir Kantar n’est plus, mais des milliers de résistants poursuivront son oeuvre émancipatrice. Il fut un exemple. Le Comité Action Palestine salue la mémoire du martyr Samir Kantar.




Face au sionisme, pas un seul pas en arrière. Comité Action Palestine (novembre 2015)

     En France, le mouvement de solidarité avec la Palestine est marqué par son hétérogénéité politique. Mais au-delà des croyances, des doctrines et des pratiques, ce mouvement devrait s’unir autour de la justice et la liberté comme horizon indépassable. Pas de justice sans liberté et pas de liberté sans justice. Les Palestiniens ne veulent pas de nos larmes ni de notre compassion pleurnicharde. Encore moins du discours formel sur la « paix ». Ils souhaitent tout simplement que nous exprimions ici, dans l’espace occidental, leur volonté politique : la libération de la Palestine.

     Si le mouvement de solidarité devait avoir une mission à remplir, ce serait celle d’être l’écho de la société palestinienne qui résiste à l’ennemi sioniste. Cet ennemi impitoyable, déterminé, dominé par la seule volonté d’effacer la Palestine et de broyer les Palestiniens. Assuré du soutien sans faille du monde occidental et de la trahison arabe, il poursuit son entreprise depuis l’institution d’ « Israël » sur la terre sacrée de Palestine.

     La forme de la violence coloniale conditionne la réponse libératrice. Face à une telle barbarie, la résistance ne peut être qu’armée. Vaincre ou périr, le peuple palestinien n’a pas le choix. Au lieu de nos larmes, la Palestine a besoin de nos armes. Et l’une de nos armes est de mobiliser un soutien inconditionnel. Et avec pour seul mot d’ordre : la libération de toute la Palestine. A cette condition seulement le mouvement de solidarité aura réalisé sa mission : servir le peuple palestinien et non s’en servir. Nous n’avons ni conseil ni leçon à lui donner. Nous n’avons pas à parler pour lui ou à sa place. Nous avons seulement à dire sa vérité qui est la vérité de l’histoire. Elle doit être notre boussole.

     Pour dépasser les querelles de chapelle et les questions de personnes, le mouvement pro-palestinien est au pied du mur face à l’accélération de l’histoire en Palestine et en terre d’Occident. En Palestine, l’entité sioniste emploie toute son énergie à coloniser et judaïser ce qui a encore pu échapper à son emprise. Ici, le mouvement pro-palestinien est soumis à la pression et à la répression des gouvernements successifs qui ont fait officiellement du sionisme une idéologie d’Etat. L’unification du mouvement autour de principes clairs issus des luttes anticoloniales est une nécessité.

     En France, il existe une grande fracture, qu’il convient d’analyser, entre le pro-palestinien de gauche « blanc» et la minorité issue des anciennes colonies, et en particulier, les immigrés d’origine algérienne. Ces derniers connaissent l’immensité du sacrifice pour l’émancipation et la dignité. Les anciens ont joué leur rôle primordial en leur transmettant cette mémoire. Les résistants algériens ont combattu le colon parce que la colonisation était un système d’asservissement. Leur lutte n’avait d’autre fondement. Il fallait le faire parce que leur condition, comme celle de leurs ancêtres, était humiliante, une condition proche de l’animalité. Le peuple algérien n’a jamais combattu le colon que pour cette raison. Il fallait récupérer sa dignité, sa langue, sa culture, sa religion…Et refermer cette parenthèse d’obscurantisme occidental. Le soutien au peuple palestinien est inscrit dans cette tradition de lutte.

     En Palestine, comme ce fut le cas jadis en Algérie, le colon doit être anéanti parce qu’il cherche l’anéantissement du colonisé. Que ce colonisateur soit juif, peu importe. Les Palestiniens n’ont jamais tué des Juifs parce qu’ils étaient Juifs. En revanche, les Occidentaux ont massacré des Juifs parce qu’ils étaient Juifs. Les soutiens de la cause palestinienne ne doivent s’embarrasser d’aucune culpabilité sur cette question. Les Occidentaux culpabilisent certes. Qu’ils se débrouillent avec cette culpabilité. Les Palestiniens n’ont surtout pas à partager leur fardeau. Seule compte la libération de la Palestine.

     Obsédé par le sort des colons juifs, le militant de gauche exprime son inquiétude en ces termes : « Qu’adviendra-t-il des Juifs lorsque la Palestine sera libérée » ? Tout anticolonialiste sincère devrait répondre : « à ce moment là l’histoire aura tranché en donnant aux Palestiniens la maîtrise de leur devenir, c’est-à-dire l’auto-détermination, principe indiscutable et non-négociable ». La solidarité avec ce peuple ne peut s’organiser que sur la base de ce principe. Toute autre considération est raciste.

     Ce « qu’adviendra-t-il des Juifs » est en effet lourd de sens car il contient cette accusation non avouée : »ce principe de souveraineté est forcément antisémite puisque les Palestiniens auront seuls le pouvoir de décider ». En réalité, le pro-Palestinien de gauche cherche à intimider, à paralyser le militant sincère avec l’arme absolue : l’antisémitisme. Ce pro-Palestinien méconnaît ou fait semblant de méconnaître la nature d’une société coloniale. Plus fondamentalement, il confond le Juif et le colon juif. Les Palestiniens auront détruit le colon en abolissant ses privilèges mais pas le Juif. Si le Juif considère qu’il ne peut exister en Palestine sans ses privilèges de colon, il aura fait lui-même le choix de disparaître de cette terre soit en combattant jusqu’à la mort soit en en partant.

     Au-delà de ce chantage à l’antisémitisme, le misérabilisme et la compassion paternaliste constituent le plus haut degré de la conscience politique des « pro-palestiniens » occidentaux. Ne vivant pas la matérialité du colonialisme, leur vision du destin palestinien est abstraite; d’où leur discours qui reste stationné à la surface des choses, incapables de saisir les rapports de forces de fond.Décrire les rapports de force dans les termes d’un Israël puissant, voire invincible et d’une population palestinienne démunie et pauvre conduit tout naturellement à la résignation. Pourtant, cela ne renvoie à aucune réalité sur le champ de bataille. La mobilisation palestinienne contre l’ennemi sioniste n’a jamais cessé, et elle trouvera son aboutissement logique dans la libération totale de la terre arabe. Il n’est pas exagéré de dire que cette posture compassionnelle et résignée trouve ses racines dans une identification non-avouée, voire inconsciente à la société coloniale en Palestine. Les appels récurrents à condamner les « violences », aussi bien celle du colon que celle du colonisé sont le reflet de cette conscience bornée par son appartenance à un espace géographique et politique dominant. Là où le Palestinien voit un colon juif, cet Occidental voit un « citoyen israélien », là où le Palestinien voit des intérêts diamétralement opposés entre lui et le colon, l’Occidental considère que le dialogue et la paix sont possibles. Par une opération intellectuelle sans prise sur le réel, ce militant occidental normalise le colon car il voit en lui un être qui lui ressemble. Dans cette construction idéologique, ce faux non-violent tue le Palestinien pour mieux faire vivre le colon. La compassion est toujours quelque part violente.

    L’antisioniste est aujourd’hui confronté à deux défis : l’unification du mouvement pro-palestinien autour de principes antisionistes clairs et la dénonciation politique du pro-palestinien occidental de gauche qui ne défend pas ces principes. L’émergence d’un mouvement pro-palestinien n‘aura lieu qu’à ces conditions. La révolution palestinienne fait elle-même le ménage : plus elle se radicalise, plus elle met en porte-à-faux et marginalise tous ceux qui, intentionnellement ou pas, ne défendent pas les principes d’auto-détermination et de la libération de toute la Palestine arabe.

Comité Action Palestine

novembre 2015




Terrorisme impérialiste et révolution Comité Action Palestine (novembre 2015)

La réaction émotionnelle face à la mise à mort d’un ou plusieurs individus est légitime. Tout être normalement constitué ne peut que rejeter et condamner la violence. Pourtant, l’émotion ne saurait remplacer la raison et l’analyse froide. La condamnation en soi de la violence (ou à l’inverse sa sacralisation) ne permet pas d’en comprendre les origines et les ressorts. L’émotion (comme le bon sentiment) est un brouillard qui nous écarte du chemin de la vérité. Elle est la laisse avec laquelle les dominants nous promènent.

Toute société impose des normes, des règles et des institutions pour les faire respecter. En ce sens toute société est violente. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la violence politique. Sous ses formes principales (guerre, terrorisme, révolution), la violence politique est un fait permanent, c’est-à-dire structurel à la société capitaliste. L’intérêt et la violence sont intimement liés. La violence est le moyen de soumettre un individu, un groupe d’individus ou des sociétés entières à la logique des intérêts et, plus concrètement, les soumettre à la logique implacable du profit, de la conquête des territoires et des marchés économiques.

Quand des conditions particulières l’imposent, cette violence aboutit à l’extermination. Historiquement, celle-ci a permis à l’Occident de dominer le monde, et a fini par se retourner contre des communautés en son sein même durant la Seconde Guerre mondiale. Si la violence est l’instrument de la domination, elle peut être, dans d’autres cas, celui de l’émancipation quand les opprimés s’en emparent. A la violence de l’asservissement et de l’extermination s’oppose la contre-violence libératrice. Les révolutions et les décolonisations sont les exemples de cette violence libératrice, qu’il faut toutefois savoir distinguer de la violence terroriste. Cette dernière ne vise pas la libération humaine et la transformation sociale au profit des opprimés.

A première vue, le terrorisme semble être une guerre des opprimés aux opprimés, en somme une guerre civile. Mais ce n’est qu’une apparence devenue croyance idéologique savamment entretenue par les médias et bon nombre d’intellectuels ou experts. Elle permet d’occulter une réalité toute autre. En fait, le terrorisme est l’arme des Etats pour instituer la peur et intimider les opprimés. A l’échelle des enjeux géopolitiques, il est un instrument d’une intervention indirecte d’un Etat, via des organisations politiques, pour soumettre un autre Etat ou lui imposer un changement de régime. Il construit ainsi un nouveau mode de domination, et instaure un nouveau rapport du fort au faible, des Etats du Nord aux Etats du Sud. Le contexte moyen-oriental illustre parfaitement le rôle que l’on fait tenir au terrorisme : il est la continuation de la domination coloniale par d’autres moyens. De la Main Rouge à Al qaida ou Daesh, nous sommes bien obligés d’admettre une nouvelle dimension historique : le terrorisme est le moyen des riches pour combattre l’aspiration des damnés de la terre à un monde meilleur.

Au Moyen Orient, il y a une complexité apparente au regard de la multiplicité des acteurs en conflit, des références culturelles, ethniques et religieuses. Aujourd’hui cette complexité se résume à la guerre chiite/sunnite. Mais il ne faut pas se laisser prendre au piège de l’idéologie portée par les acteurs en conflit. Derrière ce voile idéologique, il se cache une lutte à mort entre deux modèles : le saoudien et l’iranien. Le premier renvoie à une économie libérale et rentière, dépendante de sa vente d’hydrocarbures. A ce modèle correspond une dictature de type clanique. On a affaire à un Etat autoritaire dont la seule fonction est de faire perdurer l’économie rentière afin d’assurer le pouvoir et l’avoir de ce clan. Le deuxième renvoie à une économie nationale, qui privilégie la construction d’une industrie autonome vis-à-vis des économies occidentales. L’Etat est le garant de ce type de développement économique, dont la pérennité est assurée par un système électoral. Le modèle saoudien est né par la grâce de la stratégie impérialiste anglaise. Le modèle iranien est le produit d’une révolution populaire interne. En réalité il s’agit de la concurrence entre deux modèles socio-économiques et politiques antagonistes. Il n’y a rien d’étonnant à constater l’alliance entre l’impérialisme occidental et la monarchie saoudienne. C’est un monde ancien qui est en train de disparaître sous nos yeux. Rien d’étonnant non plus à voir la révolution palestinienne, malgré quelques tensions, choisir l’alliance avec l’Iran. Car la révolution palestinienne est en son essence la contestation de l’ordre impérialiste occidental.La convergence entre la révolution palestinienne en cours et la révolution iranienne de 1979 est porteuse d’un changement profond dans la région et par conséquent dans le monde. C’est la rencontre de ces deux plaques tectoniques qui est à l’origine des convulsions actuelles du monde. L’impérialisme tente de contrer ou contenir par tous les moyens possibles cette tendance révolutionnaire qui semble défaire l’ancien monde. La réplique de l’impérialisme avec la stratégie du nouveau Moyen Orient se manifeste concrètement par l’embargo imposé à l’Iran et le blocus contre Gaza. Et sur le plan de la violence directe par le soutien financier et militaire de groupes terroristes ultra-violents en Irak et en Syrie. Mais cette stratégie a déjà échoué. La révolution fait son chemin car pour ces peuples il n’y a plus guère le choix qu’entre la vie ou la mort.

Comité Action Palestine

Novembre 2015




Calendrier Palestine Libre 2016 : « Palestine : la boussole des opprimés »

Cela fait bientôt soixante-dix ans que le peuple palestinien vit l’enfer. Depuis bientôt soixante-dix ans, l’imposteur génocidaire qu’un concert de nations impérialistes a reconnu comme « Etat d’Israël » le martyrise et fait saigner sa terre. Cet Etat, en réalité artifice institutionnel établi sur la base de la terreur, s’arroge le droit divin de s’accaparer cette terre, d’en arracher son peuple, d’en détruire l’identité arabe. Structurellement raciste, l’entité coloniale sioniste concentre ce que l’impérialisme occidental peut produire de plus monstrueux.

Il n’y a rien à attendre des « processus de paix » parce qu’il n’y a rien à attendre d’une entreprise criminelle. Les leçons de morale adressées à l’opprimé qui se défend contre son agresseur n’ont d’autre fonction que d’éteindre le souffle de la résistance. Elles sont un déni pur et simple de justice. Tout peuple a droit à exister et à vivre sur sa terre natale.Habache

La résistance est la seule voie vers la libération. Cette conviction est chevillée au corps  d’un peuple qui a forgé sa conscience révolutionnaire dans les fers de l’occupation sioniste. Les moyens barbares employés systématiquement depuis plus d’un demi-siècle pour l’anéantir demeurent impuissants face à son extraordinaire détermination. L’émiettement de  sa patrie, la dispersion forcée de ses membres dans des camps de réfugiés n’ont pas eu raison de son unité. A l’instar du peuple algérien, son frère historique de lutte contre l’impérialisme,  le peuple palestinien montre aujourd’hui à la face du monde comment l’Intifada détruit peu à peu le mythe de l’invincibilité de l’occupant.

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Le peuple palestinien est le souverain légitime de toute la Palestine et sa résistance vaincra le sionisme comme la résistance algérienne a vaincu le colonialisme français. Ce calendrier lui rend hommage à travers les paroles de figures politiques qui, de l’Algérie au Venezuela, du Burkina Faso à Cuba, du Sud-Liban au Chiapas,  ont toujours reconnu sa cause comme emblématique de leur lutte contre l’impérialisme occidental.

Comité Action Palestine (Octobre 2015)

Le prix de ce calendrier est de 5€, plus frais de port. Vous pouvez le commander en téléchargeant le bon de commande ci-joint, à nous renvoyer par courrier postal, accompagné du règlement par chèque. Nous vous enverrons le calendrier une fois le règlement reçu.

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Déclaration de groupes et individus palestiniens dans la patrie occupée, les camps de réfugiés et la diaspora sur la guerre globale en Syrie

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Nous sommes des palestiniens et des organisations palestiniennes qui déclarons notre solidarité avec le peuple syrien dans sa lutte historique pour la survie, maintenant dans sa cinquième année. Nous sommes dans une position particulière pour comprendre et apprécier les défis de nos frères et sœurs syriens parce que nous sommes confrontés aux mêmes défis.

Nous comprenons ce que signifie d’avoir nos terres et nos biens pris par des usurpateurs étrangers. Nous comprenons ce que signifie d’avoir des millions de gens de notre peuple chassés de leurs maisons et dans l’incapacité d’y retourner. Nous comprenons ce que signifie de voir nos intérêts et nos droits nationaux devenir le jouet des nations les plus puissantes sur terre. Nous comprenons ce que signifie souffrir et mourir pour la défense de notre souveraineté et de nos droits humains.

Nous ne prétendons pas dire aux syriens ce qui est bon pour la Syrie, tout comme la Syrie a respecté le droit des palestiniens à libérer la Palestine depuis l’époque de la Nakba. Cependant, nous déclarons que les ennemis de la Syrie sont les ennemis de la Palestine et ceux qui portent les armes contre le peuple syrien et l’armée syrienne – indépendamment de leurs noms et affiliations – sont de simples pions qui servent Israël et son projet de diviser et de contrôler la région arabe. Les personnes qui enlèvent, assassinent et massacrent en Syrie sont les ennemis de la nation arabe, tout comme Israël, avec lequel ils partagent des objectifs et une nature criminelle.

Nous rejetons donc la violence et les meurtres contre le peuple et l’état de Syrie qui n’ont rien à voir avec une quelconque revendication justifiée mais cherchent simplement à détruire l’état syrien. Toute attaque sur la Syrie est une attaque contre la nation arabe, et une véritable opposition nationale est celle qui engage les principes de son pays en battant son pavillon et qui ne reçoit pas d’ordres de l’étranger.

Les luttes palestiniennes et syriennes ne sont pas des luttes religieuses. Nous respectons un état qui garantit la liberté de religion sans préférence pour aucune foi sur toute autre. Diviser les communautés arabes en conflits de cultes ne sert que le régime israélien et lui permet de mettre en œuvre ses plans pour la région.

Alors que les réfugiés palestiniens ont souffert et souffrent encore dans de nombreux endroits, la Syrie les a accueilli et leur a accordé tous les droits des syriens à l’exception du droit de vote. Nous sommes reconnaissants de cette politique de fraternité/sororité et ne pouvons faire moins que de rendre cette même solidarité envers la Syrie au moment où elle en a le plus besoin. C’est le moins que nous puissions faire.

Les politiques cyniques et génocidaires de l’OTAN et de ses mandataires dans le Moyen-Orient ont pour principale politique de détruire les dernières nations indépendantes restantes et les forces qui ne sont pas compromises par complicité avec les forces sionistes et impérialistes. Ces nations et leurs forces ne veulent pas de mal aux autres mais leur simple existence est intolérable au sionisme et à l’impérialisme. Il est de notre devoir de nous tenir aux côtés de la Syrie et de toutes les nations et mouvements qui résistent aux intrus et de chercher une voie politique et indépendante pour le bénéfice et l’intérêt de notre peuple et de ne pas devenir des marionnettes des puissances étrangères.

Nous nous tenons donc aux côtés de la Syrie dans ses efforts pour repousser les envahisseurs étrangers et les pays qui créent, forment, financent, arment et soutiennent les groupes terroristes en Syrie. Nous appelons à l’expulsion de ces groupes vers leurs propres pays, et leurs partisans à consacrer leurs moyens à l’amélioration de la vie de leurs propres citoyens dans leur propre pays plutôt que de détruire la vie de nos citoyens dans nos pays. Comme le régime sioniste étranger et raciste, ces pays criminels et leurs dirigeants doivent être poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour avoir mené des guerres illégales contre des peuples et des états souverains, tels que la Palestine, la Libye, l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen.

Plus de 1000 palestiniens et organisations palestiniennes à travers le monde ont signé cette déclaration, et nous invitons aujourd’hui toutes personnes et organisations à ajouter leurs noms. Il suffit de remplir et signer ci-dessous. Merci pour votre soutien.

http://www.syriasolidaritymovement.org/statement-of-palestinian-groups-and-individuals-about-the-global-war-on-syria/declaration-de-groupes-et-individus-palestiniens-dans-la-patrie-occupee-les-camps-de-refugies-et-la-diaspora-sur-la-guerre-globale-en-syrie/