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B. Netanyahou :« J’ai le droit de génocider les Palestiniens ! »

Comité Action Palestine, 19 Octobre 2024

Le torchon brule entre l’Elysée et le gang armé de Tel-Aviv représenté par B. Netanyahou qui ne manque pas une occasion depuis un an pour tuer en masse des enfants, des femmes et des hommes à Gaza. Quel est le crime de l’Elysée ? A la réunion du Conseil des ministres mardi 15 octobre, Emmanuel Macron aurait déclaré : « M. Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une résolution de l’ONU, par conséquent il ne devrait pas s’affranchir des décisions de l’ONU ». Les relais médiatiques sionistes en France n’ont pas hésité une seule seconde, tous unanimes, pour hurler leur ressentiment contre Emmanuel Macron. A les entendre, le président français ferait le jeu des antisémites en niant implicitement la légitimité de l’existence de l’Etat « israélien ». Après le secrétaire général de l’ONU, après la Cour internationale de justice, après la Cour pénale internationale, au tour d’Emmanuel Macron d’être marqué au fer rouge de l’antisémitisme.

La moindre critique à l’endroit des « Israéliens », le moindre reproche quant à leur politique génocidaire en Palestine et à la guerre à outrance au Liban est considérée comme un propos antisémite. Le monde entier serait antisémite. La propagande des sionistes peut se résumer dans cette formule : « S’opposer au génocide que nous commettons à Gaza est antisémite ! ». En clair, au nom de la persécution des Juifs par l’Allemagne nazie, les « Israéliens » auraient le droit de tout faire y compris commettre un génocide en Palestine. En 1947, en adoptant la résolution 181, les puissances occidentales ont créé l’Etat sioniste en faisant fi de la volonté du peuple palestinien. Mais charité bien ordonnée aurait dû commencer par soi-même. Pourquoi n’avoir pas créé un Etat juif en Allemagne ou en France ? Pourquoi les Palestiniens devaient-ils subir le poids moral de la culpabilité des Occidentaux ?

En réalité, derrière l’instrumentalisation du génocide des Juifs il y a une tout autre histoire. L’aventure coloniale sioniste a plus d’un siècle. Elle a commencé bien avant le début du génocide des Juifs d’Europe. Les Occidentaux ont créé l’Etat sioniste en Palestine pour contrôler le monde arabe et ses vastes ressources. « Israël » a été créé par une résolution de l’ONU mais il n’a respecté aucune des dizaines de résolutions prises à son encontre. Alors que le droit international a reconnu la légitimité à l’existence d’« Israël », « Israël » ne reconnaît pas le droit international. Sous le parapluie américain, les sionistes se sont donnés le droit de tuer, de voler, de torturer, de génocider. La violence rien que la violence pour effacer la Palestine et les Palestiniens. Le droit du plus fort est devenu la règle. Depuis longtemps, les Etats occidentaux, les Etats-Unis en tête, ont noyé le droit international dans le sang.

« Israël » s’est imposé par la force en 1948. Il a légitimé la force comme seul moyen de régler les questions politiques, il périra alors par la force. Cette règle du droit du plus fort se retournera inévitablement contre les sionistes car seule la force arrête la force. La violence sioniste actuelle et passée montre bien que la Palestine et toute la région du Moyen Orient rejettent le colonialisme. Jamais « Israël » ne sera légitime. Jamais les peuples n’accepteront la guerre permanente et l’expansionnisme colonial de l’Etat sioniste. La vaillante résistance libanaise le montre de manière magistrale.

En 1947, l’ONU a entériné le vol par les sionistes d’une grande partie de la Palestine. La Cisjordanie est, aujourd’hui plus que jamais, le théâtre des violences « israéliennes » et du vol organisé des terres. Gaza est détruite et le Liban est menacé dans son existence même. Demain à qui le tour ? Rien n’arrêtera « Israël » sinon la résistance du peuple palestinien. Plus personne ne peut affirmer le contraire face à la destruction systématique de la Palestine. Alors chacun doit choisir son camp. Le notre est celui de la lutte contre le colonialisme et toute forme d’oppression. Notre camp est celui des hommes et des femmes qui rêvent d’une Palestine libre. Le chef du Hamas, Yahia Sinwar, a été tué mais d’autres prendront la relève comme lui a pris la relève de leaders assassinés par le gang armé de Tel-Aviv. Rien n’arrêtera l’histoire en marche vers la libération et l’autodétermination du peuple palestinien.

Palestine Vivra ! Palestine Vaincra ! Liban vivra ! Liban vaincra !