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Le sionisme est un mouvement colonial et raciste, dont l’objectif premier est de vider la terre arabe de Palestine de son peuple autochtone. Ce processus d’épuration ethnique commencé dès l’installation des premières colonies juives au début du XXème siècle se poursuit toujours cent ans plus tard. Entre décembre 1947, date du vote à l’ONU du plan de partition qui décida du dépeçage de la Palestine, et l’armistice de juin 1949 qui « couronnait » l’occupation de 78% de la Palestine par les sionistes, 531 villages furent détruits et plus de 800 000 Palestiniens furent expulsés de chez eux par la force ou fuirent pour échapper aux bombardements et aux massacres. C’est la Nakba, la Grande Catastrophe pour les Palestiniens. L’immense majorité d’entre eux se réfugia soit dans les régions de Palestine non occupées par les sionistes, soit dans les pays arabes limitrophes. L’épuration ethnique fut de nouveau massive en 1967 lorsque toute la Palestine historique fût occupée par l’entité sioniste. 450 000 Palestiniens furent contraints à l’exil, dont la moitié, déjà réfugiés en 1948, furent expulsés une seconde fois.

Soixante-dix ans plus tard, aucun réfugié n’a pu rentrer en Palestine, bien que leur droit au retour soit inscrit dans la résolution 194 votée en 1949 par l’ONU. Les camps sont toujours là, bien vivants. Marqués par une très grande précarité économique et sociale, ils sont avant tout la preuve matérielle de la patrie volée, tout comme ils sont la mémoire et l’avenir de la Palestine. Hauts lieux de résistance et de contre-pouvoir, ce sont des espaces d’affirmation de l’identité palestinienne et de construction de sa société de demain. Sanctuaires du droit au retour, ils sont sans cesse soumis à destruction et leurs habitants massacrés ou renvoyés vers un nouvel exil. Mais réduits en poussière, ils sont sans cesse reconstruits.

Ainsi initialement créés pour gérer temporairement la question des réfugiés palestiniens sur le plan humanitaire, les camps sont aujourd’hui le symbole politique le plus durable de leur droit au retour. Ils doivent le rester tant que la Palestine ne sera pas libérée. Tous les réfugiés, quel que soit leur statut, restent déterminés à rentrer dans leurs foyers. Ce calendrier veut modestement contribuer à leur combat.

Comité Action Palestine (Octobre 2017)

Prix de vente : 5€ (+ frais de port).  Pour le commander, télécharger le bondecommande2018 .

Par avance merci de votre soutien. L’argent récolté sera utilisé pour nos actions, notamment pour faire venir en France au printemps 2018, Kacem Aina, responsable de l’organisation palestinienne Beit Atfal al-Sumud qui oeuvre auprès des enfants et des familles dans les camps de réfugiés au Liban et organisateur de la commémoration annuelle des massacres de Sabra et Chatila.  Une partie des fonds sert également à soutenir financièrement Georges Ibrahim Abdallah.

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