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Comité Action Palestine, le 3 août 2024

Depuis dix mois l’entité sioniste déverse une pluie de feu et de sang sur Gaza, détruisant tout sur son passage et ne laissant aucun refuge aux 2,4 millions de Gazaouis forcés de vivre dans des conditions inhumaines. Les massacres quotidiens n’ont pas cessé depuis le 7 octobre : au moins 40 000 martyrs directs, hommes, femmes, enfants, 90 000 blessés, et près de 200 000 morts selon la revue médicale britannique « the Lancet », si l’on estime les décès indirects. Il n’existe pas d’autres mots pour décrire la situation : c’est un génocide devant lequel la plupart des dirigeants de ce monde garde pourtant le silence !

Les crimes sionistes ne s’arrêtent pas aux massacres, aux bombardements, aux destructions et aux privations de tous les produits de première nécessité et d’accès aux soins. Si l’entité coloniale a toujours conçu la répression, les mauvais traitements et l’emprisonnement des Palestiniens comme un outil de domination coloniale, l’augmentation du nombre de prisonniers palestiniens et l’intensification des pratiques de torture depuis le 7 octobre sont sans précédent. En dix mois, plus de 4 000 Palestiniens ont été kidnappés par les sionistes en Cisjordanie, ce qui représente un total de plus de 9 800 prisonniers dans les geôles de l’occupant, sans compter les 5 000 Gazaouis raflés et dont on ne connait pas le sort. Les rares prisonniers libérés de ces « Guantanamo israéliens » témoignent de traitements horribles et criminels, ayant déjà entrainé le martyr d’au moins 19 d’entre eux (256 ont connu ce sort depuis 1967), sans compter les dizaines d’exécutions sommaires au moment de l’arrestation. Rien ne semble assez cruel pour « la plus grande démocratie » du Proche Orient où les députés et les ministres débattent ouvertement de la légalité du viol des prisonniers et prônent tout simplement la peine de mort. Aux jeux de l’inhumanité, « Israël » raflerait sans aucun doute toutes les médailles ! Là encore les supposés défenseurs des droits de l’Homme sont silencieux face à ces crimes. Comme habituellement lorsqu’il s’agit de l’entité sioniste.

Depuis toujours, la cause des prisonniers pour la résistance et toute la société palestinienne est centrale.  Ces hommes, ces femmes et ces enfants aux mains des tortionnaires sionistes sont considérés à juste titre comme les héros de la nation palestinienne. L’humiliation et les tortures subies en prison par chaque prisonnier est une humiliation ressentie par toute la société. Leur sort a toujours été au cœur des préoccupations de la Résistance. Leur libération en échange de prisonniers ennemis était l’un des objectifs du 7 octobre. Elle est, de fait et quel que soit leur nombre, au centre de tout accord potentiel de cessez-le-feu. L’enjeu de la bataille actuelle est bien celui de la libération, celle de la terre et celle des Hommes !

Face à ce génocide, face à l’implication directe et totale de l’Occident impérialiste et colonial, face à l’impunité totale de l’entité criminelle, face à l’omerta et au silence, il y a la solidarité populaire partout dans le monde pour faire entendre la voix des Palestiniens et celle de la justice. Il est de notre devoir de nous mobiliser sans relâche pour exprimer notre soutien à tous les prisonniers palestiniens et à la valeureuse résistance à Gaza et en Cisjordanie.

Nous tenons aussi à associer à cette mobilisation le résistant antisioniste, Georges Ibrahim Abdallah, détenu dans les prisons françaises depuis 40 ans.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

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