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L’histoire de l’entité coloniale nommée Israël n’a été qu’une longue et sombre histoire de spoliation, de guerres, de massacres, de crimes et d’assassinats. img50a744589a88c[1]
L’Etat d’Israël a été édifié sur un crime de masse, la Nakba ou « grande catastrophe » pour les Palestiniens. 500 villages furent rasés de la carte, les terres expropriées et 800 000 Palestiniens forcés à l’exil. Aujourd’hui, les réfugiés palestiniens, au nombre de 7 millions, attendent toujours l’application de la résolution 194 de l’ONU sur le droit au retour voté en 1948 !
L’assassinat des leaders de la résistance est aussi inscrit au centre de la stratégie sioniste. Il s’agit de mettre à genou le peuple palestinien et le priver de sa capacité organisationnelle et politique de combattre son ennemi. La liste des martyrs est longue depuis Cheikh Izzedine al Qassam (1935). Il faut citer entre autres Abd al-Qadir al-Husseini (1948), Wadi Hadad (1973), Naji al-Ali (1987), Abu Jihad (1988), Fathi al-Shaqaki (1994), Abu Ali Mustafa (2001), Cheikh Ahmed Yassine (2004), Abdel Azziz al-Rantissi (2004), Yasser Arafat (2004), Mahmoud al-Mabdouh (2010) et Ahmed Jaabari, commandant en chef de la branche militaire du Hamas, assassiné mercredi 14 novembre 2012 à Gaza.
Mais la violence extrême employée pour briser la résistance du peuple palestinien est un indicateur de la faiblesse de cette entité qui finira par disparaître sous les coups répétés de la résistance.
Parce que la résistance populaire est toujours plus forte, le transfert massif des Palestiniens n’est plus une option envisageable pour les sionistes. Malgré le déluge de feu qui s’était abattu sur Gaza en décembre 2008 et janvier 2009 faisant plus de 1500 morts et 5000 blessés, Gaza n’est pas tombée et la résistance s’est renforcée. Malgré la tuerie, « Israël » avait été battu car l’armée d’occupation n’avait atteint aucun de ses objectifs stratégiques, en particulier le démantèlement du Hamas. Après la défaite au Liban en juillet 2006, ce fut un nouveau coup très dur pour cette armée « israélienne » qui se prétendait invincible.
La nouvelle agression barbare de l’entité coloniale sur Gaza est en fait la poursuite de la bataille perdue de 2009. Entre temps rien n’est venu redorer le blason de l’armée sioniste de plus en plus raillée en interne. Profitant d’une situation particulièrement instable au Moyen Orient, et alors qu’il n’a pas encore réussi à convaincre les Occidentaux d’attaquer l’Iran, l’Etat d’Israël prend pour cible la résistance palestinienne, estimant sans doute qu’elle est le maillon le plus faible de l’axe de résistance. La rapidité et l’intensité de la riposte palestinienne démontre pourtant qu’elle n’a jamais été aussi forte et organisée.
Même si la traîtrise de la plupart des Etats arabes envers le peuple palestinien est une nouvelle fois vérifiée, les peuples arabes, renforcés par les mouvements populaires dans leurs pays respectifs, expriment toujours plus fort leur rejet du sionisme et leur soutien à la libération de la Palestine.
En Palestine occupée, le peuple Palestinien est toujours debout, uni et résistant depuis plus de soixante ans contre l’infernale machine de guerre coloniale israélienne. Il nous indique la voie à suivre. Nous, membres du CAP, nous sommes à ses côtés sur ce chemin pour réaffirmer que la Palestine est arabe, et soutenir sa lutte jusqu’à la victoire de la résistance et la satisfaction des revendications légitimes :
  • La condamnation du sionisme comme mouvement politique colonialiste et raciste.
  • Le soutien inconditionnel à la résistance du peuple palestinien et à son combat pour son autodétermination et son indépendance nationale.
  • La reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux.
  • La libération de tous les résistants emprisonnés.
Comité Action Palestine
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