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La violence autodestructrice, le dernier stade du sionisme

Comité Action Palestine, le 6 janvier 2024

Dès sa création, l’entité sioniste était vouée tôt ou tard à son autodestruction. Elle était programmée dès 1948 pour la destruction des Palestiniens, mais ce que ses propres dirigeants ignoraient c’est qu’en même temps, elle s’acheminait déjà vers sa propre destruction. Pour détruire une nation et un peuple, il lui fallait une incomparable violence, une ultra-violence nourrie par la course à l’acquisition de l’armement fourni par ses soutiens occidentaux. Programmée pour l’épuration ethnique des Palestiniens, il lui fallait sans cesse détruire les villages palestiniens, détruire l’agriculture palestinienne, voler des terres en chassant ses propriétaires. Tuer, occuper et judaïser, voilà le programme sioniste. Après l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie en 1967, il fallait encore coloniser et judaïser. L’occupation juive devait partout triompher et partout le Palestinien devait être chassé de sa maison, de sa terre, de sa nation.

Depuis le 7 octobre, les sionistes ont saisi l’occasion pour parachever la colonisation. Il leur faut désormais génocider à Gaza et accélérer le processus colonial en Cisjordanie. Toujours l’ultra-violence au service du crime contre l’humanité. C’est la guerre totale et permanente contre les Palestiniens, sans répit. Les accords d’Oslo en 1993 étaient une ruse stratégique. C’était le temps de la colonisation sous sa forme pacifique. Pour cela il fallait donner l’illusion que l’entité sioniste acceptait un Etat palestinien. Cet Etat palestinien n’allait jamais dépasser le stade d’une Autorité palestinienne qui collabore avec l’occupant colonial, une Autorité palestinienne sans autorité vis-à-vis des sionistes, mais autoritaire à l’égard des Palestiniens. Une Autorité domestiquée et corrompue jusqu’à la moelle devait nécessairement contribuer à effacer la Palestine de la surface de la Terre.

Mais sur toute la Palestine, la résistance n’a pas permis au rêve sioniste de se réaliser. A Gaza, en Cisjordanie et y compris dans les territoires occupés en 1948, une résistance sous des formes différentes allait contrarier pour toujours le projet sioniste. A Gaza, elle inflige aujourd’hui des dégâts considérables à l’armée sioniste. Partout en Palestine, l’entité sioniste, par ses méfaits, a vu s’opposer à elle une résistance tenace qui finira par la détruire. La guerre sioniste permanente et totale devait aussi s’élargir à d’autres pays. L’entité sioniste fait la guerre là où elle considère qu’il existe une menace. Avec l’assassinat du général iranien Razi Moussavi et d’un haut responsable du Hamas, Saleh Arouri à Beyrouth, les dirigeants sionistes répandent la guerre dans toute la région. Ils souhaitent entraîner l’Occident dans une guerre contre l’Iran.  Pour eux, il n’existe aucune limite, ni territoriale, ni humaniste, ni morale. Il faut que partout parlent les armes, il faut partout répandre la mort et la désolation. « Israël » allume des incendies pour espérer créer un conflit mondial et sauver sa peau. Faux calcul et mauvaise stratégie : il est condamné à l’extinction.

Cette violence sioniste autodestructrice a créé, malgré elle, un large front de résistance, réunissant les forces palestiniennes, syriennes, iraniennes, irakiennes, yéménites et libanaises. Elle a aussi contre elle une opinion publique mondiale gagnée à la cause du peuple palestinien. Le rêve sioniste est devenu un cauchemar. Au lieu d’avoir un foyer juif sécurisé en Palestine, les sionistes ont obtenu le contraire. Un criminel n’est jamais en sécurité sur les lieux de son forfait. Tôt ou tard, il doit rendre des comptes. Son heure est arrivée. Les sionistes sont en train de périr par les moyens qu’ils ont utilisés pour commettre le crime. Par leur insatiable appétit expansionniste, les sionistes s’autodétruisent et la résistance va accomplir sa tâche : éliminer pour toujours le sionisme de la terre de Palestine.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !