2 028 vues
image_pdfimage_print
L’histoire de l’entité coloniale n’est qu’une longue et sombre histoire de guerres, de massacres et de spoliation.
L’invasion du Liban par l’entité sioniste a coûté la vie à plus de 12 000 civils, fait quelque 30 000 blessés et a laissé 200 000 personnes sans abri. Les massacres des camps de réfugiés de Sabra et Chatila, dans la banlieue occidentale de Beyrouth s’inscrivent dans le contexte de la guerre lancée contre le Liban par le gouvernement sioniste depuis juin 1982.
Du 15 septembre au 18 septembre 1982, les habitants palestiniens et libanais des camps de réfugiés de Sabra et Chatila dans la partie occidentale de Beyrouth sont encerclés et méthodiquement massacrés par l’armée israélienne sous commandement d’Ariel Sharon et les milices chrétiennes libanaises. On parle alors de 3000 victimes, hommes, femmes enfants, vieillards, mais les chiffres, faute d’enquête indépendante, apparaissent très en deçà de la réalité. Comme à leur habitude, les sionistes couvrent l’histoire de leur voile de mensonges. L’intervention dans les camps de Sabra et Chatila aurait eu pour objectif de démanteler les structures opérationnelles de L’OLP. Mais dès le 1er septembre 1982, les 11 000 combattants de l’OLP avaient été expulsés de Beyrouth sous bonne garde des forces internationales composées de Français, d’Italiens et d’Américains. L’objectif inavoué mais avéré, de ce bain de sang prémédité est de terroriser les réfugiés palestiniens pour les éloigner davantage de la terre de Palestine. Ces massacres perpétrés par les sionistes et phalangistes avaient pour but d’empêcher tout retour réel et faire du droit au retour dans leur patrie un droit totalement illusoire.
Ces crimes restent impunis et aucune enquête internationale n’a été mise en œuvre pour déterminer et punir les coupables.
Comité Action Palestine
print