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Comité Action Palestine

 

 A l’occasion de la Journée de la terre en Palestine,

 

 « Résister au sionisme »

 

Conférences-débats

avec

 

 Jean Bricmont,

 « Résister au sionisme : défendre la liberté d’expression »

le 23 mars 20h30, Athénée Municipal, Bordeaux

(Tram A et B, arrêt Hôtel de Ville)

 

Omar Mazri,

 « Révolutions et
contre-révolution dans le monde arabe »

le 29 mars 20h30, salle Condorcet, Lormont

(Tram A, direction Bassens-Carbon blanc, arrêt Gravières)

La Journée de la Terre est hautement symbolique : elle exprime à la fois la résistance au sionisme et le refus de l’usurpation de la terre qui est l’essence-même de la colonisation juive de la Palestine.

Le sionisme est un mouvement colonial et raciste qui est à l’origine de la création de l’Etat d’Israël. Celui-ci bénéficie du soutien inconditionnel des puissances impérialistes occidentales qui considèrent cette entité comme leur agent au Proche et Moyen Orient. Depuis plus d’un siècle, les Palestiniens connaissent le prix de leur résistance au sionisme.

Le 30 mars 1976, six Palestiniens de 1948 (c’est-à-dire ceux qui ont pu rester en 1948 après la création par la force de l’Etat d’Israël) étaient abattus par l’armée d’occupation d’Israël, 96 étaient blessés et 300 autres arrêtés. Leur crime ? Avoir manifesté contre l’État sioniste qui avait confisqué et déclaré “ zone militaire ” 1700 hectares appartenant à des villages palestiniens. Depuis lors, tous les 30 mars, la « Journée de la Terre » commémore cet événement en Palestine et partout dans le monde où se trouvent les défenseurs des droits du peuple palestinien.

Pour protéger Israël et ses intérêts, l’impérialisme n’hésite pas à mettre à feu et à sang toute cette région et à intervenir militairement pour empêcher le développement de puissances régionales antisionistes. L’Afghanistan et l’Irak furent les premières victimes de cette politique. Aujourd’hui, les alliances sont claires. L’Arabie Saoudite et le Qatar se positionnent clairement dans le camp impérialiste en organisant la contre-révolution. Dans le contexte des mouvements populaires dans le Monde arabe, les réactions de l’Occident sont dictées par les intérêts sionistes. Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, un seul objectif pour l’Occident : empêcher la généralisation d’un mouvement de masse d’émancipation et de résistance au sionisme.

Dans les pays occidentaux, et notamment en France qui collabore activement avec Israël toute critique et remise en question de l’entité sioniste sont systématiquement soumises à censure et à accusation d’antisémitisme. Quand il s’agit d’Israël, la liberté d’expression est bafouée, alors qu’elle est défendue en principe par toute l’intelligentsia et la classe politique dans d’autres circonstances. Le CRIF ne relâche pas ses efforts pour faire interdire des conférences et intenter des procès contre tous ceux qui osent résister au sionisme. Pourtant l’antisionisme n’est pas un crime. Il est une exigence de justice. La population française ne doit pas se laisser intimider par le fascisme rampant qui gagne du terrain. Il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser pour dénoncer à la fois l’Etat sioniste et la classe politique française qui collabore avec lui.

Les conférenciers traiteront de ces questions. Jean Bricmont est professeur de physique à l’Université de Louvain (Belgique) et ardent défenseur de la liberté d’expression, notamment en lien avec le sionisme. Omar Mazri est ingénieur spécialisé en hautes technologies et économiste, il a écrit de nombreux ouvrages sur l’islam, le monde arabe et les révolutions. Nous vous invitons à venir échanger avec eux.

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